1 octobre 2007 1 01 /10 /octobre /2007 19:48

KHAN Gengis Portrait de Gengis Khan.Encre et aquarelle sur soie.                          
Börte, femme de Temüdjin.Borte femme de Gengis Khan






Il y a très peu d'informations vérifiables sur Gengis Khan avant qu'il ne commence ses conquêtes. Les quelques sources sur cette période ne sont pas toujours d'accord. Basées sur des légendes transmises par ses biographes, les jeunes années du futur conquérant sont difficiles

 

Initialement prénommé Temüdjin (ou Temüdjin) (du turco-mongol temür, tömör : fer, le « plus fin acier »), il né vers 1155 ou plus tard (1162 ou 1165) dans une tribu mongole près de la province de Hentiy, à proximité de la montagne Burkhan Khaldun, non loin de l'actuelle capitale de la Mongolie, Oulan-Bator.

L’Histoire secrète des Mongols indique que Temüdjin est né en tenant un caillot de sang dans son poing, ce qui dans le folklore mongol traditionnel est une indication que l'enfant est destiné à devenir un grand chef. Temüdjin est le fils ainé de Yesügei, le chef du clan des Qiyat de la tribu Bordjigin (mongol : Боржигин). Il était le vassal de Toghril, le chef des Kereyit. Yesügei est également le petit-fils de Khabul Khan. La mère de Temüdjin, épouse principale de Yesügei enlevée de la tribu Merkit, Hö'elün.

Selon l’Histoire secrète des Mongols, Gengis tient son nom d'un chef de clan tatar que son père venait de capturer. Le nom suggère également que sa famille ait pu être des descendants d'une famille des forgerons.

À sa naissance, les quarante clans mongols sont déchirés par des guérillas intestines et divisés face à leurs parents et rivaux, Turcs et Tatars. Comme beaucoup d'autres tribus, ils étaient nomades.

Puisque son père est un chef de clan, de même que ses prédécesseurs, Temüdjin est d'origine noble. Cette position sociale relativement plus élevée lui servira lorsqu'il demandera le soutien d'autres tribus. Néanmoins, le mythe lui attribuera un ancêtre un loup gris-bleu, une biche brune et « Alan Qo'a », une femme fécondé par un rayon de soleil.

À neuf ans, en 1164, il est fiancé à Börte « La Céruléenne », du puissant clan des Khongirats et doit vivre auprès de sa belle famille afin qu’il gagne par son travail, selon la coutume, le prix de sa fiancée. La même année, il aurait tué un ours à mains nues. Son père meurt peu après, empoisonné dans la steppe lors d’un festin partagé avec les Tatars. Temüdjin étant alors trop jeune, le clan ne se soumet pas à lui et c’est le clan des Tayitchiout (Taïdjioutes) qui s’empare du pouvoir. Ils excluent la veuve de Yesügei et ses quatre enfants (les trois frères et la sœur de Temüdjin).

Il passe les années suivantes avec sa famille en suivant le mode de vie des nomades. Capturé un jour par la tribu rivale des Tayitchiouts et par leur chef Targutaï, il réussit à s'échapper peu de temps après avec l'aide d'un de ses ravisseurs. Pendant ces années de misère, se battant pour manger, Temüdjin et son frère Kassar tuent leur demi-frère Bekter. Petit à petit, il reconstitue un patrimoine.

Le fort caractère de Temüdjin lui permet d'avoir des amis fidèles dont Bo'ortchu et Djamuqa, même ce dernier finira par le trahir, et des ennemis.

Vers 1181, il épouse Börte, obtenant un statut social grâce à sa belle-famille, mais elle est enlevée par la tribu des Merkit. Temüdjin, avec l’appui de Toghril et de Djamuqa, chef des

Djadjirat, écrase les Merkit sur les bords de la Buura, affluent de la Selenga, et délivre sa famille. Son premier fils Djötchi naît en 1182, quelques mois après la libération de sa mère, entretenant des doutes quant à sa paternité.

En 1184, Temüdjin a un deuxième fils Djaghataï, suivit deux ans plus tard par un troisième nommé Ögödeï, puis en 1193, un quatrième nommé Tului.

À dix-neuf ans, Temüdjin, que les historiens dépeignent comme grand, sec et musclé, est un farouche guerrier mais aussi un habile politicien, ce qui va lui servir dans sa tentative d'unification des tribus mongoles. Sa renommée grandit et de nombreux jeunes gens avides d'aventures le rejoignent. Parmi eux, Bortchou, Djelmé, Djebé la Flèche, Subötai resteront toujours ses quatre chiens féroces

Gengis Khan récupère et met en exergue les atouts des Mongols, ce sera la base des conquêtes mongoles. Mais Gengis Khan participe en de nombreux points au développement des stratégies et des tactiques de combats.

L'armée est basée sur un système décimal sans doute d'origine achéménides, le « tümen », les armées étant divisées en groupes de 10, 100, 1 000 et 10 000 hommes. Les liens étroits des clans mongols sont adaptés aux unités de combat, mettant l'accent sur le collectif avec les recrues au centre et les vétérans sur les ailes.

Dès 1217, Gengis s'intéresse au problème des attaques de places fortifiées. Aidés par des artilleurs chinois qu'il forme en corps d'armée, ils bâtissent progressivement les techniques qui feront d'eux de redoutables meneurs de sièges, en particulier grâce à l'utilisation de poudre à canon.

L'arc réflexe (très ressemblant à un arc recourbé), précis et maniable, est réputé comme le plus efficace des arcs

Les chevaux originaires des steppes sont endurants. Ils peuvent parcourir jusqu'à 100 kilomètres par jours en condition optimales. Ils se nourrissent facilement avec ce qu'ils trouvent. Les campagnes d'hiver sont préférées, les chevaux étant reposés rassasiés.

Les soldats disposent de plusieurs chevaux avec eux, généralement au moins trois afin d'avoir une monture fraîche toujours disponible.

La tactique, loin des clichés de horde barbares, est très travaillée. Évitant les grands affrontements, ils préfèrent le harcèlement pour démoraliser. Ainsi une technique appliquée est la charge directe avec un repli avant le contact simulant une fuite, les ennemis se lancent de manière désordonnés à la poursuite des fuyards en rompant la formation. Une fois arrivé sur un terrain favorable, les cavaliers mongols décochent des flèches par dessus leurs épaules, décimant les adversaires. Cette technique de tir sera appelé « flèche de Scythe ou du Parthe ».

Ögödei, le troisième fils de Gengis, sera celui qui le remplacera en tant que « Grand Khan ».

    Ogodei        le troisième fils de Gengis, sera celui qui le remplacera en tant que « Grand Khan ».



Source:Wikipedia
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