Le Sri Lanka (nom officiel République démocratique socialiste du Sri Lanka), depuis le 22 mai 1972, alternativement transcrit en Śri Lanka, Çri Lanka, Śrī Laṅkā est un pays d'Asie du sud. Son ancien nom, sous l’empire britannique, était Ceylan.
Le Sri Lanka possède deux langues officielles, à parts égales, le cingalais et le tamoul. Mais la première est prédominante dans plus grande part du pays, car ~85% des habitants parlent le Cingalais, pour ~10-12% qui parlent le Tamoul. L’anglais est d'utilisation courante dans les milieux gouvernementaux et touristiques.
Cette île était nommée la Taprobane sur la carte de Ptolémée. Elle joua un rôle important dans les échanges commerciaux maritimes de l'Antiquité.
Le bouddhisme est introduit dans l'île au IIIe siècle av. J.-C., probablement sous l'impulsion de l'empereur indien Ashoka.
Une civilisation prospère se développa dans des villes comme Anurâdhapura (IIe siècle av. J.-C. - 1000) et Polonnâruvâ (1070 - 1200). Cette civilisation, au cours Ve siècle créa une société hydrologique centrée autour d'immenses réservoirs d'eau artificiels et sous l'influence paisible du Bouddhisme.
Srilanka connut à plusieurs reprises, l'occupation de rois tamouls, en particulier sous l'empire de Chola, en Inde du sud.
Le Mahavamsa ("la grande généalogie") est un texte écrit (IVe siècle) en langue pâli par le moine Mahanama. Ce texte raconte les histoires des rois cinghalais et dravidiens de l'île. Il couvre une période qui s'étend de l'avènement du roi Vijaya en 543 avant J.-C. au règne du roi Mahasena (334-361 après J.-C.). Le Chulavamsa, ou "la petite généalogie" a continué cette tradition écrite jusqu'au XIXe siècle.|date=26 août 2008}}
La partie maritime de l'île tomba sous le contrôle du Portugal au XVIe siècle, puis sous celui des néerlandais au siècle suivant, pour finir comme province de l'Empire britannique en 1796. Par la convention de Kandy, les Anglais prirent le contrôle de l'île en 1815. L'administration anglaise introduisit la culture du thé à Ceylan, ainsi qu'un réseau ferroviaire. Certains historiens indiquent que les Anglais appliquèrent le principe du diviser pour régner en opposant les Tamouls (minoritaires) aux Cingalais (majoritaires), par la politique de « représentation par comité » introduite au début du XXe siècle. Les politiques racistes de G. G. Ponnambalam, dirigeant tamoul, et de son homologue cingalais, S. W. R. D. Bandaranaike déclenchèrent, pendant les années 30, des troubles entre les deux communautés. Les premiers affrontements eurent lieu en 1939, après un discours enflammé du dirigeant tamoul Ponnamabalam[1]. Par contre, les actions indépendantistes furent non-violentes et adoptèrent une approche progressive et constitutionnelle.
La deuxième guerre mondiale retarda les troubles ethniques sur l'île, et un gouvernement modéré, dirigé par D. S. Senanayake (premier ministre) déclara l'indépendance le 4 février 1948. Après la mort de Senanayake, une coalition nationaliste cingalaise menée par Bandaranaike gagna les élections. Le gouvernement de S. W. R. D. Bandaranaike, au pouvoir en 1956, instaura le cingalais comme seule langue officielle. Les Tamouls, surtout le parti souverainiste tamoul (Tamil Arasu Kachchi), utilisèrent le sentiment nationaliste de leur communauté, pour organiser des manifestations contre l'usage d'une seule langue officielle. Les affrontements entre les Tamouls et les Cingalais des années 1950 aux années 1970 et surtout en 1983 ont abouti à une bipolarisation de la société srilankaise en deux groupes hostiles. En 1977, une modification de la loi sur la langue officielle reconnaît le tamoul comme langue officielle (au même titre que le cingalais). Cette loi arriva trop tard. Une guerre civile opposant le gouvernement central et l'organisation des Tamouls Tigres de libération de l'Eelam tamoul, prit de l'ampleur à compter de 1983. Mais, prenant en compte les évènements avant la guerre proprement dite, elle a causé la mort de plus de 100 000 personnes depuis 1972; ce conflit a connu une trêve entre 2002 et 2005, mais les affrontements et les attentats ont repris depuis la fin 2005. De nouveaux affrontements entre le Gouvernement et le LTTE (depuis août 2007) sont toujours en cours. En ce moment, les Tamouls résistent aux armées cingalaises, près des régions de "Killinochchi" et de "Mullaitivu". Plus de 400,000 Tamouls habitent dans ces régions avec le LTTE.({Tamouls=LTTE)} La plupart des Tamouls ({30%)} résident en Europe, en Scandinavie, en Australie, aux États-Unis et au Canada. 15% des Tamouls habitent dans les régions du Sud (à majorité cingalaise), surtout autour des grandes villes comme Colombo, Kandy et Galle.
Le Sri Lanka a été frappé par le tsunami du 26 décembre 2004. Le tsunami y a causé plus de 30 000 victimes.