Auguste Maquet, né à Paris le 13 septembre 1813 et mort à Sainte-Mesme (Seine-et-Oise) le 8 janvier 1888, est un romancier et auteur dramatique français, connu surtout pour sa collaboration avec Alexandre Dumas.
Aîné de huit enfants, Maquet naquit à Paris, rue Quincampoix, dans une famille aisée. De 1821 à 1830, il fut un brillant élève du lycée Charlemagne, où il eut pour condisciple Théophile Gautier et Gérard de Nerval et devint, à dix-huit ans, un professeur suppléant très remarqué. Docteur ès-lettres, il se destinait à l'enseignement, mais poussé par une irrésistible vocation vers la littérature indépendante, il abandonna l'Université vers 1835. Quelques poésies fort appréciées, quelques nouvelles écrites dans les journaux le mirent en rapport avec les jeunes écrivains de cette féconde époque.
Fort lié avec Théophile Gautier, il fit partie des Bousingos, le groupe des Romantiques de la seconde génération, sous le nom d’Augustus Mac-Keat, et composa quelques essais avec Gérard de Nerval[]. C'est par ce dernier qu'il fit la connaissance d'Alexandre Dumas en décembre 1838. Il lui remit Le Bonhomme Buvat, nouvelle sur la conspiration de Cellamare que La Revue des Deux Mondes avait refusée et qui donna Le Chevalier d'Harmental. Alors commença cette collaboration fameuse qui dura jusqu'en 1851 et mit en quelques années Auguste Maquet sur le chemin de la renommée.
Entraîné dans le désastre financier de son collaborateur, Auguste Maquet attaqua Dumas en justice d'abord pour impayé, et ensuite pour récupérer ses droits d'auteur sur les œuvres qu'il avait écrites en collaboration avec Dumas. Il s'en expliqua lors des audiences du 20 et 21 janvier 1858 devant le tribunal civil de la Seine. Il fut considéré comme un simple créancier, et moyennant la somme de 145 200 francs payables en onze ans, il perdit le fruit d'un travail inouï en renonçant à mettre son nom à côté de celui d'Alexandre Dumas sur tous les livres qu'ils avaient écrits ensemble.
Auguste Maquet fut pendant plus de douze années président de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques. Officier de la Légion d'honneur depuis 1861, il mourut le 8 janvier 1888 dans son château de Sainte-Mesme, gagné, comme il le disait gaiement, avec sa seule plume. Il est enterré au cimetière du Père-Lachaise à Paris.
Une rue, entre le Boulevard Murat et le Boulevard Exelmans, lui rend hommage à Paris dans le 16ème en portant son nom.
source:Wikipedia