Claude François, surnommé « Cloclo », né le 1er février 1939 à Ismaïlia en Égypte et mort accidentellement le 11 mars 1978 à l'âge de 39 ans à Paris, est un chanteur populaire français des années 1960 et 1970.
Il porte les prénoms de Claude, Antoine, Marie. Il est de tradition chez les François d'appeler les garçons par un prénom commençant par un A, mais Chouffa, sa mère, imposa le prénom de « Claude ». Antoine lui fut donc attribué en deuxième prénom et Marie, le prénom de la Vierge, en troisième pour protéger l'enfant.
Son père, Aimé François (1908-1961, d'origine lyonnaise, est contrôleur du trafic sur le canal de Suez lors de la naissance de Claude.
Sa mère, Lucia Mazzei (1910-1992, dite « Chouffa », et dont la famille est originaire de Calabre en Italie, s'occupe du foyer familial et a longtemps joué du piano.
Les deux frères de sa mère, l'un violoniste, l'autre pianiste, accompagnaient les films muets, puis ont joué pour le five o'clock tea de l'armée britannique qui occupait le canal de Suez. Le jeune Claude est alors au lycée français du Caire (1953-1954) et assiste à leurs répétitions. À cette époque, il fait une première année de violon[].
Sa famille
- Josette François (1934-), sa sœur aînée, qui écrira ses mémoires en 2008.
- Janet Woollacott (1939-2011), sa première épouse
- Isabelle Forêt, qui fut sa compagne pendant sept ans et dont il eut deux enfants :
- Claude François junior, surnommé enfant Coco, né le 8 juillet 1968,
- Marc François, né le 15 novembre 1969.
- Florian Gazan, né le 14 janvier 1968, est son filleul.
- Aimé François(1908-1961) son père
- Lucia Mazzei(1910-1992)sa mère
Carriere
Durant l’hiver 1960, Claude François monte à Paris sur les conseils de Brigitte Bardot et de Sacha Distel ; il est accompagné d'une jeune danseuse d'origine anglaise, Janet Woollacott, qu’il épouse le 5 novembre 1960 à Monaco.
Le 19 mars 1961, son père meurt d’une maladie des poumons.
À l'époque, la variété française connaît un grand bouleversement avec les débuts de l'émission de radio Salut les copains, la vogue du twist et l'avènement des yéyé.
Claude se fait engager dans la formation d’Olivier Despax, les Gamblers mais les cachets sont maigres[9]. En 1962, il interprète Nabout twist (version française), sous le pseudonyme de Kôkô, mais c'est un échec.
Claude François meurt le samedi 11 mars 1978 à son domicile parisien[23] d’un œdème pulmonaire provoqué par une électrocution accidentelle[24] en redressant une applique électrique murale défectueuse située au dessus de sa baignoire[25].
Il devait, dans l'après-midi, participer à l'enregistrement de l'émission Rendez-vous du dimanche, présentée par Michel Drucker. La radio et la télévision annoncent son décès à 16 heures par bulletin spécial. Le journal Libération titrera le surlendemain « Claude François : a volté. Le chanteur préféré des moins de 10 ans s'est électrocuté dans sa salle de bains » (le jeu de mot « a volté » étant une référence aux élections législatives du dimanche 12 mars).
Le 15 mars 1978, son nouveau 45 tours Alexandrie Alexandra arrive chez les disquaires, le jour de ses obsèques, qui ont lieu en l'église d'Auteuil, à Paris. À la demande de ses proches, le chanteur est embaumé, à l'instar de son idole Elvis Presley[25], avant d'être enterré au cimetière de Dannemois.
Source :Wikipedia