C’est un confiseur de métier, établi à Nancy en 1857, Jean-Frédéric Godefroy Lillich, qui aidé de son neveu et d’un parfumeur, inventa cette confiserie nancéenne. Naturalisé français en 1873, Lillich transforma son nom en Lillig.
En 1879, Lillig vendit son commerce à Charles Dussaulx (un des inventeurs du moteur à explosion) qui le céda à son tour à Albert Lalonde en 1901. Ce bonbon, reprise par les confiseurs de la ville, devint une véritable spécialité locale et c’est Jean Gouy, installé Place Mengin (aujourd’hui), qui créa les « tablette de bergamote », friandise de 4.2 cm de long, vendue au détail et qui s’imposera partout dés la fin du XIXe siècle.
Le sucre est cuit à feu nu (c'est-à-dire directement dans le feu) puis les essences de bergamote y sont ajoutées. Le contenu est versé sur une table de marbre huilé. Le bonbon obtenu est alors découpé à la main ou au laminoir artisanal, selon les artisans et les fabriques.
Cette tradition remonte à René II de Lorraine qui était également roi de Sicile, île dont le climat est particulièrement propice à la croissance des bergamotiers.
La véritable recette des bergamotes de Nancy est tenue secrète par les sucrecuitiers et confiseurs lorrains.
La Bergamote de Nancy et le nougat de Montélimar sont les seules confiseries en France ayant reçu l’IGP (Indication Géographique protégée). La Confiserie Stanislas a obtenu le Label Lorrain pour la qualité de sa fabrication.
Ingrédients:
Sucre, sirop de glucose, essence naturelle de bergamote. Sans colorant.
Source:Wikipedia
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