Autrefois considéré comme peu hygiénique, les bienfaits du baiser sont mis en avant par plusieurs études scientifiques. Pourquoi le baiser a-t-il autant la cote ? Explications en 4 points.
Un gros bisou fait la chasse aux calories. En s'embrassant, on perd 2 à 3 calories par minute, selon différentes études. Un langoureux bisou d'une minute nous ferait même dépenser autant de calories que de courir un 500 m, surenchérit Alain Gaudey dans son livre "1001 petites choses que vous ignoriez sur la sexualité" (Larousse). A ce rythme là, on élimine l'équivalent d'une barre chocolatée à la fin de la journée. Une bonne raison de se mettre au régime "baisers".
Mieux que le lifting du visage, le baiser ! Les chercheurs ont constaté qu'une session de "bécotage" permettait de muscler sa bouche et de garder ses joues bien fermes. Lorsqu'on embrasse quelqu'un on active 12 muscles des lèvres et 19 de la langue. De quoi devenir un "bisou-addict".
Le baiser est un moyen simple et agréable de se relaxer. Plusieurs études ont montré l'impact du baiser sur la libération d'ocytocine*, une hormone qui fait baisser la tension artérielle et ralentit le rythme cardiaque. Un bécot jouerait aussi sur la sécrétion d'endorphine, l'hormone du bien-être. Dans les situations de stress au boulot, il ne nous reste plus qu'à couvrir de bisous notre collègue. Imparable pour détendre l'atmosphère…
Les ocytocynes que l'on libère lors d'un baiser nous rapprochent du partenaire que l'on embrasse. Cette hormone "du lien social" non seulement réduit le stress mais surtout crée un attachement. Preuve que pour un amour durable, on ne doit surtout pas négliger la bouche de notre compagnon !
Embrasser sur la bouche serait également un moyen de savoir si on est génétiquement compatible avec son partenaire, selon des chercheurs. Et si un premier baiser pouvait tout changer ?
Source:Yahoo.fr
Ocytocine:
L'ocytocine ou oxytocine est une hormone peptidique synthétisée par les noyaux paraventriculaire et supraoptique de l'hypothalamus et sécrétée par l'hypophyse postérieure (neurohypophyse).
Son nom signifie Accouchement rapide (« ocy » du grec ὠκύς, ôkus : rapide et de « tocine » τόκος : accouchement).
Elle est effectivement impliquée lors de l'accouchement, mais elle semble aussi par ailleurs favoriser les interactions sociales amoureuses ou impliquant la coopération, l'altruisme, l'empathie, l'attachement voire le sens du sacrifice pour autrui, même pour un autrui ne faisant pas partie du groupe auquel on appartient.
Dans certaines situations, l'ocytocine pourrait aussi induire des comportements radicaux, voire violents pour la défense du groupe, par exemple face à un autrui refusant de coopérer. Elle deviendrait alors une source d'agressivité défensive (et non offensive)[2].
L'injection d'ocytocine dans le cerveau d'un mammifère produit des modifications significatives de son comportement : moindre agressivité, augmentation de la sociabilité, plus grande résistance à la douleur, baisse de la tension artérielle, augmentation de l'appétit et comportement maternel chez les femelles.
Ces effets persistent en moyenne deux fois plus longtemps chez les femelles que chez les mâles.
Chez l'être humain, l'inhalation d'ocytocine permettrait de majorer un état de confiance vis-à-vis d'autrui [4]
L'administration intranasale d'ocytocine peut améliorer le comportement social de patients souffrant d'autisme de haut niveau (HFA) ou du syndrome d'Asperger (SA) [5]. Une étude d'octobre 2010 a également montré l'efficacité de tels spray sur les symptômes de la schizophrénie en association avec un traitement antipsychotique[], d'autres études doivent être menées pour compléter ces résultats.
L'ocytocine naturelle produite dans le circuit neuronal joue un rôle essentiel dans l'attachement entre la femelle mammifère et son nouveau-né.
Source:Wikipedia