24 novembre 2008 1 24 /11 /novembre /2008 09:24

HERGE

L'enfance d'Hergé

Georges Remi, dit Hergé, est né le 22 mai 1907 à Etterbeek, à côté de Bruxelles. Son père Alexis (1882-1970) travaillait dans une maison de confection pour enfants. Sa mère Elisabeth, née Dufour (1882-1946) n'exerçait aucune profession. Georges aura un frère cadet cinq ans plus tard, avec qui il n'aura que très peu de contacts.

 

De 1914 à 1918, Georges est élève à l'école communale d'Ixelles. Il avouera plus tard qu'il dessinait déjà dans le bas de ses cahiers... L'enfant fut ensuite retiré de l'école laïque pour être scolarisé à l'Institut Saint-Boniface où il fit ses études secondaires. Il y était excellent élève, presque toujours le premier de la classe.
En même temps qu'il change d'école, George quitte les
Boy-Scouts de Belgique pour faire partie de la Fédération des Scouts catholiques. Il vécut ce changement avec beaucoup de difficultés.
Pourtant, assez vite, il devint chef de la patrouille des "Ecureuils" et prit le surnom de "Renard curieux". Pendant son scoutisme, il voyagea en Autriche, en Espagne en Italie et en Suisse. Durant cette même période, il se passionne pour l'Amérique et les Peaux-Rouges et dessine des histoires scoutes qui paraîtront à partir de décembre 1924 dans
Le Boy-Scout belge. Dès cette date, il signe ses dessins "Hergé" (initiales inversées de Georges Rémi).
A cette époque, ces derniers sont assez maladroits. Pourtant, Hergé créa sa première bande dessinée,
Totor, C.P. des Hannetons, en juillet 1926. Les aventures de Totor, qui préfigurent Tintin, seront publiées jusqu'en 1930.

 

En 1925, après avoir fini ses études, Georges rentra au quotidien Le XXème Siècle, "journal catholique de doctrine et d'information" dirigé par l'abbé Norbert Wallez. Le journal était nettement nationaliste et clérical. Hergé était employé au service des abonnements. En même temps que son travail, il continuait à fournir au Boy-Scout belge les planches de Totor.
Ses parents, découvrant sa passion pour le dessin, lui firent suivre des cours à l'Ecole
Saint-Luc, spécialisée dans les arts graphiques. Mais Hergé, n'ayant pas réussi les examens d'admissions, abandonna. Sa formation tout au long de sa carrière sera celle d'un autodidacte. Pour se perfectionner, Hergé acheta des livres.

 

En 1926, il est affecté au premier régiment de chasseurs à pied pour son service militaire. Commençant simple soldat, il devint caporal puis sergent. Et dès ses moments de liberté, Hergé s'adonne au dessin.

 

Georges Remi, dit Hergé, est né le 22 mai 1907 à Etterbeek, à côté de Bruxelles. Son père Alexis (1882-1970) travaillait dans une maison de confection pour enfants. Sa mère Elisabeth, née Dufour (1882-1946) n'exerçait aucune profession. Georges aura un frère cadet cinq ans plus tard, avec qui il n'aura que très peu de contacts.

 

De 1914 à 1918, Georges est élève à l'école communale d'Ixelles. Il avouera plus tard qu'il dessinait déjà dans le bas de ses cahiers... L'enfant fut ensuite retiré de l'école laïque pour être scolarisé à l'Institut Saint-Boniface où il fit ses études secondaires. Il y était excellent élève, presque toujours le premier de la classe.
En même temps qu'il change d'école, George quitte les
Boy-Scouts de Belgique pour faire partie de la Fédération des Scouts catholiques. Il vécut ce changement avec beaucoup de difficultés.
Pourtant, assez vite, il devint chef de la patrouille des "Ecureuils" et prit le surnom de "Renard curieux". Pendant son scoutisme, il voyagea en Autriche, en Espagne en Italie et en Suisse. Durant cette même période, il se passionne pour l'Amérique et les Peaux-Rouges et dessine des histoires scoutes qui paraîtront à partir de décembre 1924 dans
Le Boy-Scout belge. Dès cette date, il signe ses dessins "Hergé" (initiales inversées de Georges Rémi).
A cette époque, ces derniers sont assez maladroits. Pourtant, Hergé créa sa première bande dessinée,
Totor, C.P. des Hannetons, en juillet 1926. Les aventures de Totor, qui préfigurent Tintin, seront publiées jusqu'en 1930.

 

En 1925, après avoir fini ses études, Georges rentra au quotidien Le XXème Siècle, "journal catholique de doctrine et d'information" dirigé par l'abbé Norbert Wallez. Le journal était nettement nationaliste et clérical. Hergé était employé au service des abonnements. En même temps que son travail, il continuait à fournir au Boy-Scout belge les planches de Totor.
Ses parents, découvrant sa passion pour le dessin, lui firent suivre des cours à l'Ecole
Saint-Luc, spécialisée dans les arts graphiques. Mais Hergé, n'ayant pas réussi les examens d'admissions, abandonna. Sa formation tout au long de sa carrière sera celle d'un autodidacte. Pour se perfectionner, Hergé acheta des livres.

 

En 1926, il est affecté au premier régiment de chasseurs à pied pour son service militaire. Commençant simple soldat, il devint caporal puis sergent. Et dès ses moments de liberté, Hergé s'adonne au dessin. 

Les débuts d'Hergé

 

 

Son service militaire terminé, Georges Remi revient au journal Le XXème Siècle. Il n'est plus au service des abonnements mais va être apprenti photographe, d'aide-photograveur et d'illustrateur pour pages spéciales. Effectivement, l'abbé Wallez (directeur du XXème siècle) a commencé à s'intéresser aux talents d'Hergé. Il le pousse à lire et à se cultiver. L'abbé lui donnera des responsabilités de plus en plus étendues. L'abbé Wallez, homme contesté, poussa Georges à prendre véritablement conscience de ses possibilités.

 

Hergé devint assez vite très polyvalent au sein du XXème siècle, s'occupant de la mise en page, des illustrations et du lettrage. Le directeur, voulant élargir l'audience du journal, décida de créer un supplément destiné aux jeunes. Il se tourna, tout bonnement vers Hergé qui allait se fiancer avec Germaine Kieckens, sa secrétaire. Le 1er novembre 1928, le premier numéro du Petit Vingtième paraissait. La responsabilité du nouveau journal était confiée à Hergé.
Il commença par illustrer les séries paraissant dans
le Petit Vingtième, mais vite lassé, il décida de lancer sa propre série. Il reprit ses planches de Totor, en changeant quelques lettres au nom du héros et en lui donnant un nouveau métier : journaliste. Il lui ajoute une houppette et un fox terrier : Milou.
Ayant lu les B.D américaines
Bringin up father, Katzenjammer kids et Krazy Cat, Hergé décide de lancer une véritable bande dessinée où dessins et paroles des personnages sont liés.
Tintin apparaît donc pour la première fois le 10 janvier 1929 dans
Le Petit Vingtième. Le jeune reporter va partir en voyage au pays des bolcheviques... Hergé livrait deux planches par semaine, sans imaginer les suites que la série aura assez vite.

 

Le 23 janvier 1930, il crée une nouvelle série Quick et Flupke. Le 8 mai 30, l'aventure de Tintin aux pays des Soviets est terminée. Hergé commence à se rendre compte de la popularité de Tintin... Toujours en 1930, Tintin aux pays des Soviets commence à paraître dans l'hebdomadaire Coeurs vaillants. La carrière internationale des Aventures de Tintin est amorcée. Les aventures vont donc continuer, elles permettront même aux ventes du quotidien de sextupler les jours où paraît le supplément jeunesse.
Tintin, revenu de Russie, part pour le Congo. En 1932, Hergé envoie Tintin en Amérique, pendant que le succès du reporter continue de grandir. Cette même année, des contacts sont pris avec
Casterman. Les aventures de Tintin seront publiées en albums, mais les ventes restent modestes. Toujours cette même année, Hergé se marie avec Germaine Kieckens.
Pendant la publication des
Cigares du Pharaon, Hergé est mis en relation avec un jeune étudiant chinois : Tchang Tchong-Jen. Ce dernier lui fit découvrir les réalités de la Chine. Hergé se documente et prend encore plus au sérieux son travail.

 

Après la parution du Lotus bleu, les aventures vont se succéder, au rythme d'une tous les quinze mois : L'oreille cassée (1937), L'Ile noire (1938), Le Sceptre d'Ottokar (1939). Tout en même temps, Hergé continue Quick et Flupke mais de manière plus ralentie. A cette époque, Hergé travaille beaucoup. En plus de ses bandes dessinées, viennent s'ajouter d'autres travaux d'illustration : la couverture de livres, de revues et la publicité.

 

Avec l'arrivée de la guerre, Hergé est mobilisé en 1939 et envoyé dans le Nord de la Belgique...


Hergé est mobilisé en 1939 et envoyé dans le Nord de la Belgique pour y être instructeur dans une compagnie d'infanterie. Mais ces obligations militaires ne feront oublier à Hergé la bande dessinée, envoyant deux planches de Tintin au pays de l'Or noir par semaine au petit vingtième. L'histoire continuera jusqu'au 9 mai 1940, à la veille de l'entrée des troupes allemandes en Belgique qui interrompra la publication de la bande dessinée et du Vingtième Siècle.
Mais Hergé va finalement trouver une place au journal
Le Soir, dirigé par Raymond de Becker, un ancien responsable de l'Action Catholique dont Hergé avait illustré deux livres au début des années trente.

 

Comme pour Le Vingtième Siècle, Le Soir, grâce à la présence d'Hergé, lance un supplément jeunesse à partir du 17 octobre 1940 : Le Soir-Jeunesse.
Cependant
Le Soir Jeunesse ne connaîtra pas la même carrière que Le Petit Vingtième, à cause des difficultés de publication liées à la guerre. Le 23 septembre 1941, le supplément jeunesse hebdomadaire disparaît mais la suite du Crabe aux pinces d'or continue d'être publiée en mini strips quotidiens. Ce nouveau découpage oblige Hergé à transformer sa technique de narration. Mais en plus de cette contrainte technique, Hergé doit également éviter certains sujets, la Belgique se trouvant occupée. Ainsi, toutes les aventures de Tintin dessinées pendant l'occupation (du Crabe aux pinces d'or aux 7 boules de cristal) s'écarteront de l'actualité. Cette obligation de pratiquer une littérature de pure évasion se trouve d'ailleurs beaucoup dans Le Secret de la Licorne et dans Le Trésor de Rackham le Rouge.

 

La pénurie de papier, qui a obligé Hergé de passer de la double page du Soir Jeunesse aux minuscules strips quotidien du Soir, va amener aussi les Editions Casterman de réduire le nombre de pages des Aventures de Tintin. Les albums passèrent en conséquence de 130 planches environ au cadre rigide des 62 pages. Cependant, les volumes vont passer du noir et blanc à la couleur. L'Etoile mystérieuse sera la première aventure à en bénéficier et rencontra très vite par cette innovation un succès. Mais cette coloration oblige tous les albums d'avant guerre à un remaniement. Cette opération nécessite beaucoup de travail et est impossible à faire seul. C'est justement à cette période que Hergé rencontre Edgar Pierre Jacobs, le futur créateur de Blake et Mortimer. C'est Jacobs qui redessinera les décors et les uniformes du Sceptre d'Ottokar. Il interviendra aussi dans le scénario des 7 boules de cristal et conseillera Hergé en matière de mise en couleurs.

 Le 3 septembre 1944, Bruxelles est libérée et la publication des 7 boules de cristal interrompue. Aussitôt après, la rédaction du Soir change et le 8 septembre, le Haut Commandement Interallié interdit l'exercice de la profession à tous les journalistes qui ont collaboré à la rédaction d'un journal pendant l'occupation. Même s'il n'était jamais intervenu politiquement dans Le Soir, Hergé se trouvait quand même touché par une mesure d'interdiction provisoire mais ne fut pas inquiété physiquement. Des rumeurs infondées coururent cependant sur lui, mais Hergé ne s'en préoccupait guère et se consacrait dans une grande partie à la refonte de ses albums d'avant guerre.

Le journal Tintin, créé le 26 septembre 1946, permit à Hergé de devenir réellement célèbre. Dès le premier numéro, il occupait les pages centrales avec Le Temple du Soleil qui reprenait la suite des 7 boules de cristal, où Hergé s'était arrêté pendant la guerre . Tout de suite, le succès est considérable. A partir de 1948, une édition française du journal Tintin est publiée, et l'audience d'Hergé devint véritablement internationale. Les albums, édités par Casterman, vont également avoir un tirage augmentant énormément, atteignant le million d'albums en 1960.

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17 novembre 2008 1 17 /11 /novembre /2008 20:24


Moshé Michaël Brand, plus connu sous le nom de Mike Brant, était un chanteur crooner israélien, né le 1er février 1947 à Famagouste (Chypre) et décédé le 25 avril 1975 à Paris.

Il est le fils de Bronia Rosenberg, originaire de Lodz en Pologne, rescapée d'Auschwitz, et de Fichel Brand, résistant polonais originaire de Bilgoraj, de 20 ans son aîné. Ses parents se marient au sortir de la guerre puis essaient d'immigrer en Palestine mandataire, mais seront refoulés par les Britanniques dans un camp d'accueil à Famagouste à Chypre. C'est dans ce camp que naît Mike Brant. La famille Brand parvient finalement à débarquer en Israël à Haïfa fin septembre 1947 et y vit de l'agriculture dans un kibboutz en Galilée. Mike Brant ne parle qu'à l'âge de 4 ans et affirme très tôt à son entourage « plus tard, je serai vedette... ou clochard ! ». Il rentre à l'âge de 11 ans dans la chorale de son école.

À 15 ans et demi, il est choisi pour animer le réveillon de la Saint Sylvestre dans un grand hôtel d'Haïfa et à 17 ans, il devient un artiste reconnu dans les grands hôtels israéliens, à la tête de son groupe « les Chocolate's ». Il interprète pour la clientèle internationale des hits américains de ses chanteurs préférés : Tom Jones, Elvis Presley, Frank Sinatra, Aretha Franklin, les Platters.

Son père décède en 1967 et Mike Brant en est très affecté. Désormais, il commencera chacune de ses prestations par interpréter, en son honneur, la chanson préférée de son père. Peu après, à l'âge de 20 ans, il entre comme chanteur dans la célèbre troupe du grand music-hall d'Israël, Lakat Karmon et pendant deux ans, il fait connaître en Afrique, en Australie et aux États-Unis des airs du folklore israélien. Puis, il est embauché dans un night-club (le "Baccara") à Téhéran en Iran, et est remarqué par Sylvie Vartan et Carlos, qui l'invitent en France, bien qu'il ne parle pas le français et à peine l'anglais.

C’est en 1969 qu’il arrive à Paris, et se produit grâce à Carlos au club Bistingo. Carlos lui fait également rencontrer Jean Renard, l’un des compositeurs de Johnny Hallyday qui lui écrit Laisse moi t’aimer. Il passera 2 mois à travailler la chanson dans les studios, en réécrivant phonétiquement les paroles en hébreu. Grâce à son travail acharné, la chanson devient rapidement un énorme succès et il est invité dans les émissions de télévision qui le font connaître. Il vendra plus d’un million de disques de son premier hit.

Le 28 octobre 1970, il interprète « Mais dans la lumière » et remporte le Grand Prix RTL international, référence de l’époque. Le 14 février 1971, il est victime d’un accident de la route à Bourg-en-Bresse. Il subit un traumatisme crânien et s’en sort très secoué. En novembre 1971, Dalida lui propose de participer à son prochain spectacle à l’Olympia de Paris, qui dure 63 jours. À cette époque, il part en tournée avec Esther Galil, avec qui il noue une grande amitié.

En 1972, il chante Qui saura, reprise de Ché Sara de José Feliciano, qui devient rapidement numéro 1 des hits et dépasse Claude François en popularité. Puis, c'est au tour de C'est ma prière et, en 1973, viennent trois autres succès : "Rien qu’une larme", "Tout donné, tout repris" et "Viens ce soir". Il enchaîne tournée sur tournée et soixante-dix galas pendant l’été. En 1974, d’autres succès voient le jour : "C’est comme ça que je t’aime", "Serre les poings et bats-toi", "On se retrouve par hasard" et "Qui pourra te dire ?".

 

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16 novembre 2008 7 16 /11 /novembre /2008 09:04

    Avatar Amour

Barnard, d'origine modeste, fils d'un pasteur de l'Église réformée hollandaise, est né et à grandi à Beaufort West, en Afrique du Sud.

Alors qu'il n'était encore qu'un très jeune enfant, un de ses frères mourut des suites d'une pathologie cardiaque. Cet événement affecta profondément la famille Barnard et influença le choix de carrière du jeune Christiaan. Il étudia à la Faculté de Médecine de l'Université du Cap et fit son internat puis son résidanat au Groote Schuur Hospital du Cap. Il commença ensuite une carrière de médecin généraliste à Ceres, une petite ville de l'ouest de la province du Cap. C'est pendant son exercice là-bas qu'il épousa en 1948 une infirmière, Aletta Louw.

En 1951, il retourna travailler dans deux hôpitaux du Cap pour obtenir sa maîtrise en 1953 de l'Université du Cap. Il obtint plus tard le titre de Docteur en médecine de la même université après une thèse intitulée Le traitement de la méningite tuberculeuse. À partir de 1956, il étudia la chirurgie à l'Université du Minnesota. C'est en participant à des opérations de chirurgie cardio-thoracique à Minneapolis qu'il décida d'en faire sa spécialité.

Il fut nommé chirurgien cardiothoracique au Groote Schuur Hospital en 1958, créant ainsi le premier service cardiologique de l'hôpital. Après le succès de la première greffe de rein en 1954, il se lança dans l'expérimentation sur modèles animaux de la transplantation cardiaque. Barnard effectua la première greffe de rein en Afrique du Sud en 1959. Il devint alors professeur à l'Université du Cap et en 1961 il devint responsable du département de chirurgie cardiothoracique de l'université.

La première transplantation cardiaque eut lieu le 3 décembre 1967 pour une opération d'une durée totale de neuf heures et demi, nécessitant une équipe d'une trentaine de personnes. Le patient âgé de 55 ans, Louis Washkansky, souffrait de diabète et d'insuffisance cardiaque. Le greffon provenait d'une jeune femme, Denise Darvall, décédée lors d'un accident de la route. Washkansky survécut à l'opération et vécut encore 18 jours avant de succomber à une pneumonie massive bilatérale induite par le traitement immuno-suppresseur.

Il existe une controverse autour de cette opération. Ainsi certains considérèrent Barnard comme un opportuniste qui a injustement volé la gloire et les honneurs à Norman E. Shumway, chirurgien cardiaque à Stanford. Sans les recherches effectuées par ce dernier, la transplantation n'aurait pas été possible. Barnard effectua son opération historique peu après avoir observé les travaux de recherches de Schumway à Stanford.

Barnard, homme photogénique, prit rapidement goût à l'attention que lui portèrent les médias dans les suites de l'opération, ce qui contribua à en faire un personnage mondialement connu. Il continua à effectuer des greffes de cœur : le 2 janvier 1968 il opéra Philip Blaiberg qui survécut 19 mois. Dorothy Fisher, transplantée en 1969 survécut 24 ans et devint la greffée la plus âgée de l'histoire.

En 1969, Barnard divorça pour épouser la jeune et glamour Barbara Zoellner.

Barnard fut aussi un pionnier dans de nouvelles techniques à risques avec par exemple, les doubles transplantations (1974), les valves mécaniques et l'utilisation de greffons cardiaques animaux pour les traitements en urgence (1971). Il effectua 10 transplantations orthotopiques (1967 – 1973), et avec son équipe 48 transplantations hétérotopiques (1975 – 1983). L'introduction de la ciclosporine comme traitement immunosuppresseur entraina une reprise dans les greffes orthotopiques.

Christiaan Barnard écrivit plusieurs romans : Les Saisons de la nuit, Les hommes ne meurent jamais, Un bateau nommé espoir (1984).

Il divorça de nouveau en 1982, et prit sa retraite en 1983 : les mains enraidies par la polyarthrite rhumatoïde, il n'était plus capable d'opérer.

Il porta alors son intérêt sur la recherche contre le vieillissement et sa réputation fut entachée en 1986 alors qu'il faisait la promotion du Glycel, un produit très vite retiré du marché par la Food and Drug Administration américaine.

Il se maria une troisième fois en 1988 à la jeune Karin Setzkorn, pour redivorcer encore une fois en 2000. Il mourut le 2 septembre 2001 alors qu'il était en vacances à Paphos à Chypre après une crise d'asthme atypique. Il avait cinq enfants.

 Source:Wikipedia

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10 novembre 2008 1 10 /11 /novembre /2008 09:19


Miriam Makeba (4 mars 1932, Johannesburg - 9 novembre 2008, Castel Volturno), est une chanteuse de nationalité sud-africaine, naturalisée guinéenne dans les années 1960. Elle est parfois surnommée Mama Afrika.

Son nom complet est Zenzile Makeba Qgwashu Nguvama Yiketheli Nxgowa Bantana Balomzi Xa Ufun Ubajabulisa Ubaphekeli Mbiza Yotshwala Sithi Xa Saku Qgiba Ukutja Sithathe Izitsha Sizi Khabe Singama Lawu Singama Qgwashu Singama Nqamla Nqgithi

A 20 ans, elle devient choriste du groupe Manhattan Brothers. En 1956, elle écrit son plus grand succès, la chanson Pata, Pata avec laquelle elle fait le tour du monde. Cette chanson sera d'ailleurs reprise en français par Sylvie Vartan sous le titre Tape Tape en 1980. En 1959, elle est contrainte à l'exil en raison de son apparition dans le film anti-apartheid Come Back, Africa.

Elle passe 31 ans en exil combattant contre le racisme. En 1966, Makeba reçoit un Grammy Award pour son disque An evening with Harry Belafonte and Miriam Makeba et devient la première Sud-Africaine à obtenir cette récompense. En 1987 elle rencontre à nouveau le succès grâce à sa collaboration avec Paul Simon dans l'album Graceland. Peu après, elle publie son autobiographie Makeba: My Story. Son mariage en 1969 avec le militant des droits civils afro-américain Stokely Carmichael, chef des Black Panthers, lui cause des ennuis aux États-Unis. Elle s'exile à nouveau et s'installe en Guinée.

Miriam Makeba est décorée par la France au titre de Commandeur des Arts et Lettres en 1985 et obtient la nationalité française en 1990. Cette même année, Nelson Mandela la persuade de rentrer en Afrique du Sud. En 1992, elle interprète le rôle de la mère (Angelina) dans le film Sarafina! qui raconte les émeutes de Soweto en 1976. En 2002, elle partage le Polar Music Prize avec Sofia Gubaidulina.

Elle décède en 2008 en Italie des suites d'un malaise, à l'issue d'un concert de soutien à l'écrivain Roberto Saviano.

source:wikipedia 

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5 novembre 2008 3 05 /11 /novembre /2008 08:17

Image:Barack Obama.jpg


Barack Hussein Obama II
, né le 4 août 1961 à Honolulu, Hawaii, est un homme politique américain, sénateur de l'Illinois au Sénat des États-Unis depuis 2005. Il est le 44e président des États-Unis élu le 4 novembre 2008 et qui entrera en fonction le 20 janvier 2009. Il est également le premier afro-américain à avoir atteint ce niveau de fonction aux États-Unis.

En mai 2008, le Time le classe troisième sur sa liste des cent personnes les plus influentes au monde[2].

Barack (béni en arabe et swahili) est né le 4 août 1961 au centre médical de Kapiolani à Honolulu. Ses parents se sont rencontrés à Hawaii alors qu'ils étaient jeunes étudiants.

Son père, Barack Obama Sr. (1936-1982) est kenyan ; fils d'un guérisseur de l'ethnie Luo, il est éduqué dans la religion musulmane mais est néanmoins athée. Jeune cuisinier des colons d'Alego au bord du lac Victoria, il entre à l'école des missionnaires qui lui paieront ses études à Nairobi avant de l'envoyer poursuivre un cursus d'économétrie à l'université d'Hawaii où il fonde l'association des étudiants étrangers et obtient les meilleures notes de sa promotion

Sa mère, Stanley Ann Dunham (1942-1995), est née sur une base militaire du Kansas dans une famille américaine et chrétienne, mais est elle-même agnostique. Elle est l'enfant de Stanley (23 mars 1918 – 8 fév. 1992) et Madelyn Dunham (26 oct. 1922 — 2 nov. 2008).

Après avoir combattu en Europe dans l'armée de George Patton pendant la Seconde Guerre mondiale, Stanley Dunham devient vendeur représentant en meubles. Madelyn Dunham a travaillé dans les usines aéronautiques de Wichita en 1941 pendant la guerre puis est devenue employée de banque. La famille Dunham déménage sans cesse, à la recherche de travail. Ils habitent successivement la Californie, le Kansas, le Texas, l'État de Washington avant de partir pour Hawaii en 1969. Stanley Ann y suit des études d'anthropologie à l'université d'Hawaii quand elle rencontre Barack Sr.

Par sa grand-mère maternelle, Madelyn Dunham, Barack Obama a du sang cherokee. C'est cette grand-mère qui éleva Barack Obama pendant un certain temps de sa jeunesse. Y étant très attaché, le candidat a même interrompu sa campagne pour s'occuper d'elle alors qu'elle était très souffrante à l'hôpital. Madelyn Dunham est décédée le 2 novembre 2008.

Selon les affirmations de Lynne Cheney à la télévision le 17 octobre 2007, Barack Obama aurait aussi une ancêtre commune avec le vice-président Dick Cheney : une Française, à la 8e génération. Il compte d'autres ancêtres français, originaires d'Alsace, Christian Gutknecht né en 1722 et Maria Magdalena Grünholtz, tous deux nés à Bischwiller Il a également des ascendances anglaises, néerlandaises, allemandes et irlandaises. Un de ses arrière-grands-pères a émigré du comté d'Offaly en Irlande, au XIXe siècle

Les parents de Barack Obama se marient en 1960. En août 1963, son père vient d'être accepté à l'Université Harvard et il part seul pour le Massachusetts car il est incapable de subvenir aux besoins de sa femme et de son fils. Le divorce sera prononcé en janvier 1964. Diplômé en économie en 1965, le père de Barack Obama repart ensuite au Kenya où il fonde une nouvelle famille. D'abord homme en vue dans le gouvernement kenyan de Jomo Kenyatta, il finit par s'opposer aux projets du président. Limogé, boycotté, il sombre dans la misère et l'alcoolisme avant de se tuer dans un accident de voiture en 1982. Son fils ne le revoit qu'une seule fois.

Stanley Ann Obama se remarie ensuite avec Lolo Soetoro, un étudiant originaire d'Indonésie, et la famille emménage à Jakarta où naît Maya, la demi-sœur de Barack Obama de neuf ans sa cadette. Barack vit 4 ans, de 1967 à 1971, en Indonésie. Lors de la campagne électorale pour l'investiture de 2008, l'éditorialiste néo-conservateur Daniel Pipes affirme qu'Obama aurait été un musulman pratiquant durant sa jeunesse en Indonésie. Barack Obama raconte quant à lui avoir été scolarisé deux ans dans une école publique puis deux ans dans un cours catholique. Dans le dossier d'inscription à l'école publique, il aurait choisi parmi les 5 religions proposées, celle de son beau-père musulman. À l'âge de 10 ans, il retourne à sa demande à Honolulu pour vivre chez ses grands-parents maternels, un couple modeste. Titulaire d'une bourse, il est scolarisé à l'école Punahou, une prestigieuse école privée d'Hawaii. En 1974, sa mère, séparée de Lolo Soetoro, le rejoint avec Maya et suit un troisième cycle d'anthropologie. Maya définit l'éducation que sa mère donne à ses deux enfants d'« idéaliste et exigeante ». Trois ans plus tard, elle retourne en Indonésie dans le cadre de ses recherches universitaires mais Barack Obama refuse de la suivre. Plus tard elle travaille pour la fondation Ford et le développement du microcrédit. Elle meurt en 1995 d'un cancer de l'ovaire.

Barack Obama raconte son enfance dans son autobiographie Les rêves de mon père

Après le lycée, Barack Obama étudie deux ans au Collège occidental de Californie puis il entre à l'Université Columbia de New York. Il en sort diplômé en science politique et en relations internationales.

Il commence une carrière professionnelle à Chicago comme analyste d'affaires d'une grande compagnie financière. En 1984, il choisit de travailler comme animateur social dans le quartier noir défavorisé de Bronzeville. Il devient adjoint de Jerry Kellman un travailleur social chrétien, membre d'un réseau d'églises progressistes. Jusqu'en 1987, Barack Obama, surnommé « Baby Face » par les pasteurs locaux, arpente South Side pour aider les résidents à s'organiser dans la défense de leurs intérêts, pour obtenir le désamiantage des logements sociaux, l'ouverture de bureaux d'embauche ou pour lutter contre la délinquance des jeunes. C'est durant cette période que Barack Obama, élevé sans religion, se rapproche de l'Église unie du Christ, dirigée dans le quartier par le pasteur Jeremiah Wright et se convertit au protestantisme.

Obama quitte Chicago en 1987 pour trois ans afin d'étudier le droit à la faculté de droit de Harvard (Harvard Law School) à Cambridge près de Boston dont il sera diplômé magna cum laude. En 1990, il y devient le premier métis (noir et blanc) rédacteur en chef de la prestigieuse Harvard Law Review, élu face à 18 autres candidats.

la fin de ses études, au lieu de devenir adjoint au juge Abner Mikva, Barack Obama revient à Chicago pour devenir enseignant en droit constitutionnel à l'Université de Chicago[] et entre dans un cabinet juridique spécialisé dans la défense des droits civiques.

En 1992, il épouse Michelle Robinson, juriste originaire de Chicago rencontrée en 1989 dans le cabinet d'avocats où il travaille et où elle est avocate associée. Le couple Obama aura deux filles, Malia Ann (née en 1998) et Natasha (née en 2001). Michelle Robinson-Obama est alors une avocate renommée, figure influente du Parti démocrate local et proche du maire de Chicago, Richard M. Daley. C'est elle qui va propulser la carrière politique de son époux alors qu'il n'a, jusque-là, milité activement que pour soutenir la candidature de Bill Clinton à la présidence des États-Unis et celle de Carol Moseley-Braun au Sénat.

Barack Obama est considéré comme un homme politique pragmatique, adepte du compromis pour faire avancer ses idées et ses projets et capable de rassembler diverses catégories de l'électorat, même si ses votes au Congrès l'ont classé à gauche du parti.

En matière de politique étrangère, il est présenté comme un partisan de la realpolitik et prend pour modèle James Baker, saluant la politique étrangère américaine menée sous la présidence de George H. W. Bush. S'il veut être plus ferme à l'égard du programme nucléaire de la Corée du Nord, ses principales propositions sont un retrait en 16 mois des troupes américaines de combat d'Irak, qui commencerait dès sa prise de fonction s'il était élu président des États-Unis, et le commencement d'un dialogue « sans préconditions » avec l'Iran. Concernant les relations avec Israël et avec les palestiniens, après avoir été ambivalent, il prononçait, le 4 juin 2008 à la conférence du lobby pro-israélien Aipac (American Israel Public Affairs Committee) un discours dans lequel il apportait son soutien au statut de Jérusalem, comme capitale indivisible d'Israël

En politique intérieure, il est partisan de la peine de mort pour les crimes les plus graves dont les viols d'enfants estimant que « la communauté est fondée à exprimer la pleine mesure de son indignation » mais il propose cependant de réduire les circonstances aggravantes qui rendent ces crimes éligibles pour l'exécution de son auteur. De surcroit, il milite pour corriger les problèmes qui découlent de son application. Il se déclare également en faveur du 2e amendement sur le droit de posséder des armes à feu mais reconnait l'utilité des « lois de bon sens pour empêcher les armes de tomber dans les mains d'enfants ou de membres de gangs ». Favorable au droit à l'avortement, il se déclare partisan des contrats d'union civile entre personnes de même sexe et souhaite la généralisation de l'extension des droits et avantages matrimoniaux aux homosexuels, tant au niveau de chaque État qu'au niveau fédéral[54] sans pour autant remettre en cause la définition du mariage civil entre un homme et une femme qu'il laisse aux différents États à définir Il dénonce par ailleurs le nombre disproportionné d'Afro-américains dans les prisons américaines et les couloirs de la mort.

En matière économique et sociale, il propose une réforme du système de santé américain permettant la mise en place, au niveau fédéral, d'une « assurance santé universelle » sans pour autant imposer une couverture santé obligatoire à l'exception des enfants. Barack Obama préconise une hausse du salaire minimum qu'il veut voir indexé sur l'inflation, des baisses d'impôts massives pour la classe moyenne (pour les personnes gagnant moins de 250 000 $ par an) le recours au crédit d'impôt pour aider les ménages les plus modestes et a promis de renégocier le traité de libre-échange nord-américain (l'ALÉNA). Dans le contexte de la crise des subprimes et du poids des crédits, il souhaite protéger les citoyens américains contre les abus des prêts de toutes sortes. Il prévoit un plan de grands travaux publics sur dix ans, financés par le retrait des troupes combattives d'Irak.

Pour lutter contre le réchauffement climatique, il propose d'augmenter le prix de l'électricité, d'investir dans les biocarburants, les énergies alternatives et se déclare favorable à l'instauration d'un marché du CO (obligeant les entreprises polluantes à racheter un "droit à polluer" auprès d'entreprises non polluantes)[. Comme son adversaire républicain à l'élection présidentielle, John McCain, il est plutôt favorable également au développement de l'énergie nucléaire comme solution aux problèmes climatiques mais sa position sur le sujet est devenue ambivalente durant la campagne électorale

En matière d'immigration, s'il est favorable au renforcement des contrôles à la frontière mexicaine, il défend une régularisation des immigrés clandestins déjà présents auxquels il envisage l'octroi du permis de conduire

Sur le financement des campagnes électorales, Barack Obama se déclare partisan d'un système de financement public et a indiqué, avant même sa déclaration de candidature, qu'il financerait ainsi sa campagne présidentielle si son rival républicain faisait de même. Cependant, en juin 2008, il est le premier des candidats à renoncer à ce type de financement lui permettant alors de continuer à collecter sans limitation des fonds privés Il est alors le premier candidat à se passer de ces fonds fédéraux depuis l'adoption par le Congrès des lois sur le financement des campagnes électorales, élaborées après le scandale du Watergate.

Concernant la sécurité nationale, il entend fermer le camp de détention de Guantánamo mais aussi, le cas échéant, lancer des opérations militaires contre Al-Qaida en Afghanistan mais aussi au Pakistan, sans recevoir l'aval de ce dernier Au nom de la lutte antiterroriste, il a approuvé la loi autorisant les écoutes des citoyens après avoir renoncé aux objections qu'il avait formulé concernant l'immunité que cette disposition législative accordait aux compagnies téléphoniques.

 

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20 octobre 2008 1 20 /10 /octobre /2008 08:42

Sœur Emmanuelle, née Madeleine Cinquin, est une religieuse et écrivain belge née le 16 novembre 1908 à Bruxelles (Belgique) et décédée le 20 octobre 2008 à Callian (Var) en France. Elle est connue pour ses œuvres caritatives en Égypte auprès des enfants et est un symbole, dans l'opinion française, de la cause des déshérités[].

Elle partage ses années d'enfance et de jeunesse entre Paris, Londres et Bruxelles, lesquelles sont marquées par la mort de son père, noyé sous ses yeux sur la côte d'Ostende lorsqu’elle a 6 ans. C'est à 20 ans que Madeleine Cinquin décide de rentrer au couvent malgré l'opposition de sa mère. A 23 ans, après des études de sciences philosophiques et religieuses, elle prononce ses vœux de religieuse dans la congrégation Notre-Dame de Sion et devient Sœur Emmanuelle.

Sœur Emmanuelle enseigne les lettres au Lycée Notre-Dame de Sion à Istanbul en Turquie et ensuite en Tunisie. Tout au long de ces années, elle ressent le désir de se mettre au service des exclus. Elle sensibilise ses élèves, de condition aisée, aux difficultés des populations démunies de leur pays. Elle enseigne à Alexandrie et s’attache beaucoup à l’Égypte.

En 1971, à l’âge de la retraite, elle décide de partager la vie des plus pauvres, les chiffonniers du Caire, en Égypte. Guidée par ses valeurs : la foi en l'Homme, le Respect de l'autre et la Justice, elle parvient à s'intégrer dans leur communauté.

En travaillant en collaboration avec les chiffonniers, elle contribue à améliorer leurs conditions de vie. Ses priorités vont à la santé et à l’éducation des enfants. En quelques années, des dispensaires, des écoles et des jardins d'enfants sont construits.

Elle rencontre en 1976 Sarah Ayoub Ghattas (sœur Sarah), alors jeune et dynamique supérieure d'un couvent copte orthodoxe, francophone, issue d'une famille de la bourgeoisie qui la rejoint et devient l'âme de la communauté. Grâce à sœur Sarah, « la maison étant tenue », sœur Emmanuelle peut parcourir le monde pour récolter des fonds grâce à ses dons d'oratrice et sa personnalité chaleureuse.

Pour la soutenir dans ses actions, elle fonde sa propre association, en 1980 : ASMAE - Association Sœur Emmanuelle. Pragmatique, elle veut professionnaliser ses actions et assurer sa relève. Sous son impulsion, l'association développe ses actions dans d'autres pays.

En 1993, à la demande de ses supérieures, Sœur Emmanuelle quitte définitivement l'Égypte et rejoint sa communauté en France. Elle continue de se battre pour plus de solidarité. Elle écrit des livres (Chiffonnière avec les chiffonniers, Richesse de la pauvreté, Vivre, à quoi ça sert ?), rencontre des jeunes dans les lycées et les écoles, s'occupe également de l'association Les Amis de Paola en aide aux SDF et donne des conférences aux côtés de son association pour sensibiliser le public à l'engagement solidaire.

Parallèlement, Sœur Emmanuelle continue à donner « un souffle » à son association. Elle lui transmet ses principes d'actions qui sont chaque jour mis en pratique sur le terrain. « éduquer un homme c'est éduquer un individu, éduquer une femme, c'est éduquer un peuple ».

En 1995, avec Geneviève de Gaulle-Anthonioz, elle est à l'origine de l'orientation de la campagne présidentielle de Jacques Chirac sur le thème de la fracture et de l'exclusion sociale[2].

On oppose parfois son caractère exubérant (et son franc-parler) à la discrétion de sa contemporaine Mère Teresa, qui occupait des fonctions similaires à Calcutta. Il est de fait que si ces deux religieuses, toutes deux très médiatisées, ont effectué des actions très comparables, chacune l'a fait avec sa personnalité propre.

Le 1er janvier 2002, Sœur Emmanuelle est promue par Jacques Chirac au grade de commandeur de la Légion d'honneur avant d'être élévée, par Nicolas Sarkozy, le 31 janvier 2008 grand officier de la Légion d'honneur.

Depuis 1993, elle vivait dans une maison de retraite de Callian dans le département du Var, où elle est décédée le 20 octobre 2008 à l'âge de 99 ans.

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Ses citations

«Partout et toujours, cherche sans te lasser le remède qui soulage, sème l'espoir : ça vivifie et ton amour peut faire des miracles.»
[ Soeur Emmanuelle ]

«On ne possède pas le bonheur comme une acquisition définitive. Il s'agit à chaque instant de faire jaillir une étincelle de joie. Ne l'oublions pas : "Souris au monde et le monde te sourira."»
[ Soeur Emmanuelle ]


 

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14 octobre 2008 2 14 /10 /octobre /2008 20:37

Édouard François Armand RAOUL

 

(Le prénom Raoul a une origine germanique, équivalent de Radulf.

Radulf est composé en Althochdeutsch (ancien haut-allemand) du mot rad (rat) qui signifie « conseiller » et de wulf qui signifie « loup », donc en allemand Radulf symbolise « puissant conseiller ».)

 

Édouard François Armand Raoul est un explorateur et un naturaliste français, né le 20 août 1845 à Brest et mort le 26 avril 1898 à Kergroas-en-Lannilis, près de Brest.

Pharmacien dans la marine, il fait de nombreux voyages. En 1873, il explore Formose. En 1884, il participe à l’expédition en Chine sous la direction de l’amiral Amédée Anatole Courbet (1827-1885). Il part ensuite à Madagascar au sein d’un contigent soumettre les Hovas.

En 1885, il effectue une mission autour du monde avec la charge de découvrir des espèces qui pourraient être utiles aux colonies françaises. Durant trois ans, il visite ainsi Madagascar, la Réunion, l’île Maurice, l’Australie, la Nouvelle-Zélande, les îles Tonga, les Samoa, les Fidji, La Nouvelle-Galles du Sud, la Nouvelle-Calédonie, les Tuamotou, Tubuai et Rapa, les Îles sous le Vent, la Malaisie, la Cochinchine et le Tonkin. Lors de son passage à Tahiti, il crée un jardin d’acclimatation. À son retour en France, il participe à la préparation de l’Exposition universelle de 1889 puis enseigne au sein de l’École coloniale. Il repart à Java et à Sumatra. Raoul fait paraître plusieurs ouvrages et livrets sur les peuples des colonies françaises ainsi que sur la flore tropicale.


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13 octobre 2008 1 13 /10 /octobre /2008 20:13

 

Jacques Brel
1929/1978

 Image:Brel vu par Joelle Chen.jpg

Citations :

 

Heureux les amants séparés Et qui ne savent pas encore Qu'ils vont demain se retrouver.

 

C'est par leur murmure Que les étangs mettent les fleuves en prison

 

Il y en a qui ont le coeur si vaste qu'ils sont toujours en voyage.

 

L'humour est la forme la plus saine de la lucidité.

 

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Jacques Brel, né Jacques Romain Georges Brel le 8 avril 1929 dans la commune bruxelloise de Schaerbeek (Région de Bruxelles-Capitale) et mort le 9 octobre 1978 à Bobigny (France), est un auteur et chanteur belge francophone (et néerlandophone au début de sa carrière). Il était également acteur et réalisateur de films.

Issu d'une famille industrielle catholique flamande, Jacques Brel était, enfant, peu intéressé par l'école, excepté par les cours de français. Il joue alors des pièces de théâtre en amateur au sein de la Franche Cordée[1], et son père le fait entrer dans la cartonnerie familiale, travail pour lequel il n'a aucun goût. Il réfléchit très sérieusement à une reconversion, soit dans l'élevage de poules, soit dans la chanson. Il choisit cette dernière voie. Il écrit n'importe où, n'importe quand. Amateur de musique classique (principalement de Maurice Ravel), il compose ses premières mélodies sur le piano familial et sur sa guitare.

Le 1er juin 1950, il épouse Thérèse Michielsen, dite « Miche », rencontrée trois ans plus tôt à la Franche Cordée. Le 6 décembre 1951 naît sa première fille, Chantal, puis France le 12 juillet 1953. Enfin, Isabelle en août 1958 pour laquelle Jacques Brel écrivit la chanson du même nom.

À partir de 1952, il compose ses premières chansons qu'il chante dans le cadre familial ou lors de diverses soirées dans des cabarets bruxellois[2]. Il fait déjà preuve de cette puissance lyrique (tant dans les textes que dans son interprétation) qui rebute sa famille, laquelle ne l'encourage pas à continuer.

Il persévère tout de même et, en 1953, sort un 78 tours. Ensuite, il quitte la capitale belge pour se rendre seul à Paris appelé par Jacques Canetti, découvreur de talents, travaillant chez Philips et propriétaire du cabaret « Les Trois Baudets ». Sa famille lui coupe alors les vivres et il se retrouve sous les toits de l'hôtel Stevens à Pigalle. Pour gagner un peu d'argent, il enseigne la guitare au danseur-acrobate Francesco « Cocky » Frediani, un artiste italien paraissant alors à l'affiche du cabaret La nouvelle Eve. Ce dernier, témoin des tout premiers jours, accompagnera d'ailleurs Brel lors de son premier passage à l'Olympia en « lever de rideau » — moment où les spectateurs entrent dans la salle et s'installent à leur place. Malgré les conditions de travail (il n'avait pas de loge et devait se changer derrière le bar de l'Olympia…), Bruno Coquatrix le remarque et le félicite de sa prestation, l'invitant à lui rendre visite pour discuter d'un prochain passage. Une nouvelle fille (France) naît : pour Jacques Brel, ce sont les années de galère.

En janvier 1955, Brel a fait ses débuts à l'« Ancienne Belgique », célèbre salle de concert bruxelloise, dans l'avant-programme de Bobbejaan Schoepen.[3],[4]

En 1955, il fait venir sa femme et ses enfants. Ils s'installent à Montreuil. Cela va être l'année de son premier 33 tours. Comme il chante pour des organisations chrétiennes, Georges Brassens le surnomme gentiment « l'abbé Brel ».

En 1956, il rencontre François Rauber, un pianiste, qui devient son accompagnateur. En 1957, pressé d'achever ses études musicales au conservatoire, Rauber renonce aux tournées à travers le pays. Il est alors remplacé par un autre étudiant du conservatoire. C'est la rencontre avec Gérard Jouannest, qui deviendra son accompagnateur exclusif sur scène, Rauber revenant vers Brel une fois son diplôme en poche pour devenir l'orchestrateur privilégié. Les deux musiciens resteront fidèles à Brel et à son œuvre, au-delà même de sa mort.

Petit à petit, Brel trouve son public et rencontre le succès lors de ses spectacles. En 1957, c'est le second 33 tours, qui reçoit le grand prix de l'Académie Charles-Cros et, fin 1958, c'est le succès à l'Olympia, en première partie, il est tête d'affiche à Bobino, fin 1959. À partir de là, les tournées s'enchaînent à un rythme infernal, Brel faisant parfois plus de concerts qu'il n'y a de jours par année.

En 1966, il décide d'abandonner la chanson. Le 16 mai 1967, il donne son dernier récital à Roubaix.

Mais il ne reste pas inactif pour autant : durant l'été 1967, il tourne dans son premier long métrage, Les Risques du métier du réalisateur André Cayatte. Ce sera un succès. Puis il commence à voyager en voilier.

En 1968, à Bruxelles, il crée la version francophone de L'Homme de la Mancha, interprétant le rôle titre de don Quichotte au côté de Dario Moreno dans le rôle de Sancho Pança. Suite à la mort de ce dernier, Robert Manuel reprend le rôle lorsque le spectacle est présenté en décembre à Paris.

Au début de l'été 1969, il interprète, dans le film d'Édouard Molinaro dont il fait également la musique avec François Rauber, le rôle de Mon oncle Benjamin au côté de Claude Jade, qui a 20 ans à cette époque et qui racontera : « Ma rencontre avec Jacques Brel a lieu à Vézelay […] il se montre d'emblée d'une grande sympathie […] Il sort des longues et fatigantes représentations de l'Homme de la Mancha qui a été un beau succès et il a gardé pour le film les cheveux longs de don Quichotte […] Il est cordial, sympathique, ouvert et attentionné aux autres et l'atmosphère gaie et chaleureuse du tournage lui doit beaucoup. […] Jacques est passionné d'aviation […] à l'aérodrome de Toussus-le-Noble, le dernier jour […] il était heureux à l'idée de s'envoler vers le Midi et nous a parlé de cette passion, des ciels, des paysages, des voyages… »[5]

Il va tourner ensuite dans un certain nombre de films, et en réalisera un lui-même en 1971, Franz (Barbara écrivant une partie de la musique), puis un deuxième, qui sort en 1973, Far West, qui sera un échec.

Son dernier rôle reste mythique : il campe le dépressif François Pignon, le personnage récurrent de Francis Veber, face au tueur à gages « monsieur Milan », alias Lino Ventura, dans L'Emmerdeur, à nouveau réalisé par Édouard Molinaro.

Il rencontre également le succès aux États-Unis d'Amérique et au Royaume-Uni. Des traductions en anglais de ses chansons rencontrent le succès et sont enregistrées par David Bowie (Amsterdam), Scott Walker (Amsterdam, Mathilde), Marc Almond, le groupe Goodbye Mr. Mackenzie (Amsterdam), Terry Jacks et Alex Harvey. Jacques Brel is alive and well and living in Paris est une comédie musicale américaine qui est jouée autour du monde pendant plusieurs années. Elle comprend des traductions rimantes définitives, assemblées par un ami de Jacques Brel, Mort Shuman en 1968. En 1974, le spectacle est adapté au cinéma (voir la fiche IMDb).

En 1974, il abandonne tout et part en voilier (l'Askoy) avec Madly Bamy qu'il a rencontrée lors du tournage du film L'Aventure c'est l'aventure de Claude Lelouch. Mais il est déjà malade et est opéré d'un cancer au poumon. Il décide de se retirer aux Marquises. Pilote privé depuis le 28 juin 1965 (brevet TT 16060) et utilisateur d'un bimoteur Beechcraft Twin-Bonanza immatriculé F-ODBU acheté par Madly Bamy le 30 novembre 1976, il y fait l'avion-taxi pour rendre service aux habitants en les transportant entre Hiva-Oa (Marquises) et Tahiti sur un trajet maritime de mille quatre cent trente kilomètres demandant de quatre heures vingt à cinq heures de vol.

En 1977, malgré la maladie qui gagne du terrain, il revient à Paris pour enregistrer son dernier album. La chanson Les Marquises, qui clôt l'album, s'achève sur ces paroles « Veux-tu que je te dise / Gémir n'est pas de mise / Aux Marquises ». Il retourne aux îles Marquises après cet enregistrement, avant que, en juillet 1978, son cancer ne s'aggrave. Il est rapatrié en France métropolitaine où il meurt le 9 octobre 1978 à l'hôpital Avicenne à Bobigny.

Jacques Brel repose au cimetière d'Atuona à Hiva Oa, dans l'archipel des îles Marquises, à côté de Paul Gauguin.

En décembre 2005, il est élu au rang de plus grand Belge de tous les temps par le public de la RTBF.

 

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27 septembre 2008 6 27 /09 /septembre /2008 19:12

                                              http://www.javno.com/en/lifestyle/clanak.php?id=53166         http://internetservices.readingeagle.com/blog/moviehouse/2007/05/thoughts_on_paul_newmans_retir.html

est un acteur, réalisateur, producteur et scénariste né le 26 janvier 1925 à Shaker Heights en Ohio (États-Unis), mort le 27 septembre 2008 près de Westport (Connecticut)

Les anecdotes

Daltonien
Paul Newman voulait être pilote de l'air dans l'
armée américaine. Seulement, ses légendaires yeux bleus masquent son daltonisme...

 

Son oraison
Newman a
écrit sa propre épitaphe : 'Ci-gît Paul Newman. Sa carrière d'acteur prit fin lorsque ses yeux bleus devinrent bruns.'

 

Plein de repartie
D'apparence froide, Newman est en fait réputé pour ses phrases '
choc' et son intelligence comme lorsqu'il rétorqua que son entente avec sa femme était meilleure au lit que sur les plateaux !

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Paul Newman

. Paul Newman est né à Cleveland dans l'Ohio. Son père était juif allemand et sa mère était catholique avec des racines hongroises.

Il participe de 1941 à 1945, à la guerre du Pacifique, où il est blessé. Cet incident lui interdit de pratiquer le sport et il se consacre alors au théâtre.

Il étudie l'art dramatique d'abord à école d'art dramatique de Yale, puis à l'Actor's Studio de New York, auprès de Lee Strasberg. Bientôt, il monte sur scène à Broadway dans des pièces comme Picnic (1953) ou The desperate Hours (1955), qui lui apportent la célébrité.

À partir de 1954, il tourne pour le cinéma. Son premier film est Le Calice d'argent de Victor Saville.

Ses prestations sont remarquées dans Le gaucher d'Arthur Penn (1957), La chatte sur un toit brûlant (1958) et Exodus (1960).

En 1961, il joue dans L'arnaqueur un personnage dont il reprendra le rôle dans La Couleur de l'argent de Martin Scorsese (1986). Avec La Couleur de l'argent, Paul Newman décroche enfin l'Oscar du meilleur acteur dans un premier rôle.

D'autres rôles importants émaillent sa filmographie: Luke la main froide (1967), Butch Cassidy et le Kid (1969), L'arnaque (1973), La tour infernale (1974), Le Policeman (1981) et Le Verdict (1982).

Dès 1959, Paul Newman s'intéresse à la réalisation. Il commence par un court métrage : On the harmfulness of tobacco (Sur les méfaits du tabac), puis il poursuit dans cette voie avec Rachel, Rachel (1968), De l'influence des rayons gamma sur le comportement des marguerites (1972), La ménagerie de verre (1986).

En 1958, Newman épouse l'actrice Joanne Woodward. À eux deux, ils battent un record : c'est le couple marié à Las Vegas qui a la plus longue durée de vie commune.

Il a obtenu un Golden Globe Award pour Rachel, Rachel en 1969 et l'Oscar du meilleur acteur en 1986 pour son rôle dans La Couleur de l'argent de Martin Scorsese.

Parallèlement à sa carrière d'acteur, Newman s'est lancé dans diverses actions caritatives. Il a créé, par exemple, une marque de produits alimentaires (Newman's Own) dont les bénéfices sont versés à des organismes de charité pour les enfants. Il organise des camps pour enfants cancéreux et aide financièrement des centres pour personnes abusant des drogues ou de l'alcool.

Paul Newman est également connu pour son implication dans le sport automobile, il est d'ailleurs le copropriétaire de l'écurie Newman/Haas/Lanigan Racing.

En mai 2007, il annonce la fin de sa carrière cinématographique.

Il est alors atteint d'un cancer des poumons qui ne lui laisserait plus que quelques semaines à vivre[5]. Il meurt le 27 septembre 2008 à 83 ans

Paul Newman a découvert le sport automobile en 1968, à l'occasion du tournage du film Winning (Virages en français) dans lequel il jouait le rôle principal, celui d'un pilote des 500 miles d'Indianapolis tentant de concilier sa carrière et sa vie sentimentale.

Tombé littéralement amoureux de ce sport, il met alors à profit son aisance financière pour entamer parallèlement à sa carrière d'acteur une carrière de pilote de course. Compte tenu de son âge déjà avancé, Newman ne peut évidemment pas viser les sommets, mais il parvient tout de même à décrocher la deuxième place des 24 heures du Mans 1979 en équipage avec Rolf Stommelen et Dick Barbour sur une Porsche 935. En 1995, Paul Newman remporte aussi une victoire de catégorie à l'occasion des 24 heures de Daytona.

La passion de Paul Newman pour la course se matérialise également au début des années 1980 par la création d'une écurie de CART en partenariat avec Carl Haas, une figure bien connue du sport automobile américain. Depuis sa création en 1983, l'écurie Newman/Haas Racing est devenue l'une des plus célèbres des courses américaines. Des pilotes tels que Mario Andretti, Michael Andretti, Nigel Mansell, Cristiano da Matta ou plus récemment Sébastien Bourdais y ont notamment brillé. En 2005, à plus de 80 ans, Newman a même repris le volant lors des 24 heures de Daytona en compagnie de ses pilotes Sébastien Bourdais et Bruno Junqueira.

  •  
  • 1956: Marqué par la haine (Somebody Up There Likes Me), de Robert Wise, dans le rôle de Rocky Graziano
  • 1956: The Rack, de Arnold Laven, dans le rôle de Capt. Edward Worthington Hall Jr.
  • 1957: Pour elle un seul homme (The Helen Morgan Story), de Michael Curtiz, dans le rôle de Larry Maddux
  • 1957: Femmes coupables (Until They Sail), de Robert Wise, dans le rôle de Capt. Jack Harding
  • 1958: Les Feux de l'été (The Long, Hot Summer), de Martin Ritt, dans le rôle de Ben Quick
  • 1958: Le Gaucher (The Left Handed Gun), de Arthur Penn, dans le rôle de William Bonney (Billy the Kid)
  • 1958: La Chatte sur un toit brûlant (Cat on a Hot Tin Roof), de Richard Brooks, dans le rôle de Brick Pollitt
  • 1958: La Brune brûlante (Rally 'Round the Flag, Boys!), de Leo McCarey, dans le rôle de Harry Bannerman
  • 1959: Ce monde à part (The Young Philadelphians), de Vincent Sherman, dans le rôle de Anthony Judson Lawrence/Narrateur
  • 1960: Du haut de la terrasse (From the Terrace), de Mark Robson, dans le rôle de David Alfred Eaton
  • 1960: Exodus, de Otto Preminger, dans le rôle de Ari Ben Canaan
  • 1961: L'Arnaqueur (The Hustler), de Robert Rossen, dans le rôle de Eddie Felson
  • 1961: Paris Blues, de Martin Ritt, dans le rôle de Ram Bowen
  • 1962: Doux oiseau de jeunesse (Sweet Bird of Youth), de Richard Brooks, dans le rôle de Chance Wayne
  • 1962: Aventures de jeunesse (Hemingway's Adventures of a Young Man), de Martin Ritt, dans le rôle de Ad Francis, Le Batteur
  • 1963: Le Plus sauvage d'entre tous (Hud), de Martin Ritt, dans le rôle de Hud Bannon
  • 1963: La Fille à la casquette (A New Kind of Love),de Melville Shavelson, dans le rôle de Steve Sherman
  • 1963: Pas de lauriers pour les tueurs (The Prize), de Mark Robson, dans le rôle de Andrew Craig
  • 1964: Madame croque-maris (What a Way to Go!), de J. Lee Thompson, dans le rôle de Larry Flint
  • 1964: L'Outrage (The Outrage), de Martin Ritt, dans le rôle de Juan Carrasco
  • 1965: Lady L, de Peter Ustinov, dans le rôle de Armand
  • 1966: Détective privé (Harper), de Jack Smight, dans le rôle de Lew Harper
  • 1966: Le Rideau déchiré (Torn Curtain), de Alfred Hitchcock, dans le rôle de Professeur Michael Armstrong
  • 1967: Hombre de Martin Ritt, dans le rôle de John Russell
  • 1967: Luke la main froide (Cool Hand Luke), de Stuart Rosenberg, dans le rôle de Lucas 'Luke' Jackson
  • 1968: Évasion sur commande (The Secret War of Harry Frigg), de Jack Smight, dans le rôle de Harry Frigg
  • 1969: Virages (Winning), de James Goldstone, dans le rôle de Frank Capua
  • 1969: Butch Cassidy et le Kid (Butch Cassidy and the Sundance Kid), de George Roy Hill, dans le rôle de Butch Cassidy
  • 1970: W.U.S.A. (WUSA), de Stuart Rosenberg, dans le rôle de Rheinhardt
  • 1971: Le Clan des irréductibles (Sometimes a Great Notion), de Paul Newman, dans le rôle de Hank Stamper
  • 1972: Les Indésirables (Pocket Money), de Stuart Rosenberg, dans le rôle de Jim Kane
  • 1972: Juge et hors-la-loi (The Life and Times of Judge Roy Bean), de John Huston, dans le rôle de Judge Roy Bean
  • 1973: Le Piège (The MacKintosh Man), de John Huston, dans le rôle de Joseph Rearden
  • 1973: L'Arnaque (The Sting), de George Roy Hill, dans le rôle de Henry Gondorff aka Shaw
  • 1974: La Tour infernale (The Towering Inferno), de John Guillermin et Irwin Allen, dans le rôle de l'architecte Doug Roberts
  • 1975: La Toile d'araignée (The Drowning Pool), de Stuart Rosenberg, dans le rôle de Lew Harper
  • 1976: Buffalo Bill et les Indiens (Buffalo Bill and the Indians, or Sitting Bull's History Lesson), de Robert Altman, dans le rôle de William F. 'Buffalo Bill' Cody
  • 1976: La Dernière Folie de Mel Brooks (Silent Movie) de Mel Brooks, dans son propre rôle
  • 1977: La Castagne (Slap Shot), de George Roy Hill, dans le rôle de Reggie Dunlop
  • 1979: Quintet, de Robert Altman, dans le rôle de Essex
  • 1980: Le Jour de la fin du monde (When Time Ran Out...), de James Goldstone, dans le rôle de Hank Anderson
  • 1981: Le Policeman (Fort Apache the Bronx), de Daniel Petrie, dans le rôle de Murphy
  • 1981: Absence de malice (Absence of Malice), de Sydney Pollack, dans le rôle de Michael Colin Gallagher
  • 1982: Le Verdict (The Verdict), de Sidney Lumet, dans le rôle de Frank Galvin
  • 1984: L'Affrontement (Harry & Son), de Paul Newman, dans le rôle de Harry Keach
  • 1986: La Couleur de l'argent (The Color of Money), de Martin Scorsese, dans le rôle de Fast Eddie Felson
  • 1989: Fat Man et Little Boy (Fat Man and Little Boy), de Roland Joffé, dans le rôle de Gen. Leslie R. Groves
  • 1989: Blaze, de Ron Shelton, dans le rôle de Gov. Earl K. Long
  • 1990: Mr. & Mrs. Bridge, de James Ivory, dans le rôle de Walter Bridge
  • 1994: Le Grand saut (The Hudsucker Proxy), de Joel Coen, dans le rôle de Sidney J. Mussburger
  • 1994: Un homme presque parfait (Nobody's Fool), de Robert Benton, dans le rôle de Sully Sullivan
  • 1998: L'Heure magique (Twilight), de Robert Benton, dans le rôle de Harry Ross
  • 1999: Une bouteille à la mer (Message in a Bottle ), de Luis Mandoki, dans le rôle de Dodge Blake
  • 2000: En toute complicité (Where the money is), de Marek Kanievska, dans le rôle de Henry Manning
  • 2002: Les Sentiers de la perdition (Road to Perdition), de Sam Mendes, dans le rôle de John Rooney
  • 2006: Cars, de John Lasseter, dans le rôle de Doc Hudson

 

 

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19 septembre 2008 5 19 /09 /septembre /2008 15:29

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Biographie de Soeur Emmanuelle

Madeleine Cinquin dite soeur Emmanuelle mène une enfance des plus paisibles à Bruxelles. Sa vie se trouve néanmoins bouleversée par la mort de son père. Elle décide de rentrer au couvent dans le but de s'occuper de l'enfance malheureuse. Son dévouement insatiable l'amène à devenir professeur de lettres et de philosophie en Egypte, Turquie et Tunisie. Sa retraite se prononçant, déterminée, elle se consacre aux pauvres et s'établit à l'âge de 62 ans au Caire avec les chiffonniers d'un bidonville. Elle oeuvre sans répit dans la misère quotidienne jusqu'à fonder, alors qu'elle a 74 ans, une association baptisée Les Amis de soeur Emmanuelle. Celle-ci aide aujourd'hui plus de 60 000 enfants du monde entier. A la demande de ses supérieures, elle rentre en France en 1993 ; elle écrit alors trois ouvrages inspirés par sa foi inébranlable : 'Le Paradis c'est les autres', 'Jésus tel que je le connais' et 'Yalla : en avant les jeunes'. A 93 ans, elle aide des SDF en majorité algériens dans un centre situé près de Fréjus, avec l'association Les Amis de Paola. Le 1er Janvier 2002, soeur Emmanuelle est promue au grade de commandeur de la Légion d'honneur. Par sa générosité et sa tolérance, elle sait remporter le soutien de nombreuses personnalités médiatiques, qui s'ajoute à son efficacité naturelle.

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Anecdotes:

En faveur de la contraception
Confrontée à une surnatalité dûe à la carence de moyens de contraception, Soeur Emmanuelle milite pour la nécessité de la prise de la pilule. Elle a d'ailleurs tenté d'en convaincre le pape, sans succès...

 

Qu'en dira-t-on
On oppose souvent son exubérance à la discrétion de sa consoeur mère Teresa. Son franc-parler dérange quelquefois les purs catholiques. Elle tutoie facilement et pense que c'est dans l'action que se vit la chrétienté.

 

Intégration
A titre d'exception, elle obtient au bout de cinq la nationalité égyptienne grâce à l'épouse du président Moubarak.

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  Rives des songes.MFD.Jipé (2)

Parc du Chateau de la Motte TILLY

 

 

La reconnaissance vieillit vite.

Aristote 

 

J’ai fait un rêve dans le temps passé
Quand l’espoir était brillant
Et que la vie valait la peine d’être vécue
J’ai rêvé que l’amour ne mourrait jamais.
Les misérables

 

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La patience guide l'espoir en terrain inconnu.
 
L'espoir est une lumière dans un océan de ténèbres.
 
BSS.CB.JP (13)
 
Quand il n'y a plus d'espoir il y a encore un petit espoir
 
 
 
 
 
 

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