27 janvier 2008 7 27 /01 /janvier /2008 20:30
HISTOIRE VRAIE

 

 

Il s'appelait Fleming, c'était un pauvre fermier écossais. Un jour alors qu'il tentait de gagner la vie de sa famille,il entendit un appel "au secours" provenant d'un marécage proche .Il laisse tomber ses outils,y courut et trouva un jeune garçon enfoncée jusqu'à la taille dans le marécage,apeuré ,criant et cherchant à se libérer. Le fermier sauva le jeune homme de ce qui aurait put être une mort lente et cruelle. Le lendemain, un attelage élégant se présenta à la ferme. Un noble, élégamment vêtu, en sorti et se présenta comme étant le père du garçon  que le fermier avait sauvé. "Je veux vous récompenser" dit le noble "Vous avez sauvé mon fils"."Non je ne peux accepter de paiement pour ce que j'ai fait" dit le fermier écossais. A ce moment le fils du fermier vint à la porte de la cabane."C'est votre fils?""Oui " répondit le fermier.

"Je vous propose un marché. Permettez moi d'offrir à votre fils la même éducation qu'a mon fils. Si le fils ressemble au père je suis sûr qu'il sera un homme duquel tous deux nous serons fiers ".Le fermier accepta .Le fils du fermier Fleming suivit le meilleures écoles et fut diplômé de l'école de médecine. Il continua et devint le fameux Dr Alexander Fleming qui avait découvert la pénécilline.
Des années plus tard le fils du même noble qui avait été sauvé du marécage avait une pneumonie et la pénécilline lui sauva la vie.

Comment s'appelait le noble?.....Sir Randolph Churchill

Son fils?  Sir Winston Churchill

FLEMING Alexandre

Biologiste, Médecin, Physiologiste et Scientifique (écossais)

Né le 06 juillet 1881
Décédé le
11 mars 1955 (à l'âge de 73 ans)

C’est le 6 août 1881 que Sir Alexander Fleming, fils de paysan, vit le jour à Darvel en Ecosse dans la ferme familiale. Fruit d’un second mariage, il perdit son père à l’âge de sept ans. Devenus orphelins, le petit Alec et deux de ses frères furent recueillis par Tom, l’aîné de la famille. Ce dernier, médecin à Londres, s’occupa admirablement du clan et fit donner à ses frères la meilleure éducation possible. Alec, par exemple, poursuivit de brillantes études à la Polytechnic School, qui l’armèrent pour la suite. Ainsi, après quelques années passées dans la capitale anglaise, l’avenir de la famille semblait déterminé. Chacun s’était fait sa place : la clientèle de Tom grandissait, les filles s’étaient mariées, deux des frères travaillaient dans une usine d’optique, … quant à Alec, il avait accepté un poste d’employé dans une compagnie de navigation. Il y travailla durant quatre ans. Il faisait très bien son boulot : il ne l’aimait pas mais acceptait son sort avec stoïcisme et patience.

A l’âge de vingt ans, Alec reçut, comme ses frères et sœurs, une partie de l’héritage de leur oncle John. Encouragé par Tom, il décida de consacrer cet argent à faire des études de médecine. Ainsi, après avoir réussi les examens d’entrée de l’université de Londres, il s’inscrivit à la Saint Mary’s Hopital Medical School en octobre 1901. Il s’avéra être un étudiant remarquable, ce dont témoignent les bourses et les nombreux prix qu’il recevra durant ses études. En médecine, comme dans toute sa vie d’ailleurs, il eut des intérêts tous azimuts.

Encore étudiant, Fleming intégra le service d’inoculation dans le laboratoire d’Almroth Wright. La personnalité de ce dernier et son influence sur le monde des immunologistes de l’époque feront de ce brillant professeur de pathologie le maître de Fleming. Cependant, sans jamais abandonner ce travail de laboratoire, Fleming continua à préparer ses derniers examens de médecine. Il les passa en 1908 et, classé premier, obtint la médaille d’or de l’université de Londres. Alors qu’il s’investissait pleinement aux côtés de son maître, la guerre fut déclarée. Dès les premiers mois de combats, Fleming, envoyé en France où Wright l’attendait déjà, servit son pays en étudiant les plaies fraîches dans les hôpitaux de l’armée. De cette manière, il put poursuivre ses recherches. Le conflit terminé, Fleming retourna à Saint Mary’s et reprit ses études en bactériologie et fut même nommé au poste de professeur en 1928.


C’est à cette époque que le Dr Fleming fit sa plus grande découverte Alors qu’il étudiait les staphylocoques dorés (bactéries responsables de la formation du pus), le hasard fit bien les choses. En son absence, une des boîtes de Pétri dans laquelle il faisait une culture de bactéries avait été contaminée par une spore de moisissure. Il est vrai que les conditions climatiques contribuèrent également au bon déroulement de cette découverte. En effet, la boîte fut contaminée lors d’une période froide, ce qui permit aux moisissures de proliférer tandis que le développement des bactéries était bloqué. Ce n’est que par après, lorsque le temps se réchauffa, que les bactéries purent se développer à leur tour. Lorsqu’il revint, Fleming constata qu’une zone d’inhibition s’était formée autour de la moisissure. Il observa donc que cette dernière produisait un fluide bactéricide qui agissait en inhibant ou en supprimant les staphylocoques dorés. Par après, il nommera ce fluide anti-bactérien “ Pénicilline ” car un autre chercheur l’informera sur la nature de la moisissure s’avérant être du “ Penicillium notatum ”.

Fleming comprendra presqu’instantanément l’intérêt du pouvoir bactéricide de la pénicilline. Cependant, il ne parviendra pas à l’isoler et ce sera deux autres chercheurs de l’université d’Oxford, Howard Florey et Boris Chain, qui, bien des années plus tard, en 1941, y parviendront en cristallisant la pénicilline par refroidissement afin d’obtenir une forme stable. Durant la seconde guerre mondiale, Fleming intervint encore dans une nouvelle étape importante pour sa découverte. Ainsi, il trouva des moyens de vérifier la force et le degré d’activité du produit dans le sang, et, en 1943, il aida enfin à soigner l’infection de patients grâce à la pénicilline. Il fit bien plus que d’observer simplement les progrès de sa découverte en collaborant à l’avancement du programme de recherches britanniques. La production de pénicilline, vite organisée en raison des nécessités en temps de guerre, permit de sauver des milliers de vies et de maintenir les approvisionnements de fournitures médicales tout au long du conflit.

Après la période de guerre, la vie du Dr Fleming ne se limita plus simplement à des travaux de laboratoire mais prit une tournure importante. En effet, il fut convié à animer de nombreux débats ainsi qu’à présenter diverses conférences ayant trait à ses différentes expériences. Cependant, il ne cessa pas pour autant de s’occuper et ensuite de diriger le centre d’inoculation de l’hôpital Saint Mary’s, qui deviendra par la suite l’Institut Wright-Fleming. Malgré cette énorme popularité, Alexander Fleming sut garder une sérénité certaine et rester de tout temps un homme modeste. Nombreux sont ceux qui trouvèrent en lui un ami fidèle.

Le Dr Fleming fut largement récompensé et reçut tous les honneurs qui lui étaient dus. En effet, il fut nommé membre de la Royal Society de Londres (1943) et se vit recevoir la Croix de Chevalier (1944) et le Prix Nobel de médecine (1945) ainsi que la médaille du Mérite des Etats-Unis, pour ne citer que les titres honorifiques les plus importants. En outre, l’Association canadienne du médicament lui décerna également la médaille d’honneur (1945) afin de le récompenser des répercussions qu’engendra la découverte de la pénicilline dans le domaine scientifico-médical.

Sir Alexander Fleming mourut le 11 mars 1955 à la veille d’une retraite bien méritée durant laquelle il comptait enfin s’occuper de lui. Ses efforts pour l’avancement de la science et de la médecine afin d’apaiser la souffrance humaine trouvent peu d’égaux dans l’histoire. Son nom et ses contributions resteront gravées dans nos mémoires.
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«C'est la pénicilline qui guérit les hommes, mais c'est le bon vin qui les rend heureux.»
[ Alexander Fleming ]

 

 

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25 janvier 2008 5 25 /01 /janvier /2008 17:02

L'inventeur du stylo à bille

Gros plan d'une bille d'un stylo-bille commun  Les différentes parties d'un stylo à bille à pointe rétractable
Un stylo à bille (on entend parfois stylo-bille ou pointe-bille) est un outil servant à écrire, plus spécifiquement un
stylo, proche d'un crayon à papier dans la forme et la dimension. Les stylos-bille possèdent une réserve interne d'encre visqueuse qui est étalée sur le papier lors de l'écriture par l'intermédiaire d'une petite bille (en général entre 0,7 et 1 mm de diamètre) qui est en rotation ; l'encre sèche presque immédiatement après le contact avec le papier. Peu chers, sûrs et ne nécessitant pas d'entretien, ils ont fortement remplacé le stylo-plume.

Un journaliste hongrois du nom de Laszlo Biro remarqua un jour l'encre à séchage rapide utilisée pour l'impression des journaux afin d'éviter les taches par frottement. Il l'essaya alors dans un stylo à plume dont un certain Slavoljub Penkala avait inventé le principe en 1907 : en vain, la viscosité de l'encre l'empêche de s'écouler. Ce fameux journaliste eut l'idée de mettre une bille en voyant des enfants jouer avec des billes.Lorsque les enfants firent passer la bille dans une flaque d'eau l'homme remarqua qu'une trainée d'eau suivait la bille.C'est comme ça qu'il eut l'idée de faire le stylo a bille !! En travaillant avec son frère Georg, chimiste, il développe en 1938 une nouvelle pointe constituée d'une bille tournant librement dans une alvéole, et qui, en tournant, entraîne l'encre d'une cartouche et la dépose sur le papier. Ainsi naquit le stylo à bille en 1938.

Réfugiés en Argentine en 1943 Lazlo est rebaptisé Lisandro José, les deux frères déposent un nouveau brevet le 10 juin. Ils créent alors la société des stylos Biro qui commercialise leur produit sous le nom de Birome resté en usage dans ce pays. La Royal Air Force britannique l'adopte pour ses pilotes en vertu de ses performances en altitude.

Tandis qu'Eversharp, un fabricant de portemines des Etats-Unis s'associe avec Eberhard-Faber en mai 1945 pour exploiter une licence de fabrication du Birome, un autre homme d'affaires fonde la Reynolds International Pen Company et lance avant les détenteurs légitimes des droits une copie pirate à prix inférieur sous le nom de Reynolds Rocket, tuant aussitôt la concurrence. The Rocket, lancé le 29 octobre 1945 au prix de 12,5 $ se répand très largement aux États-Unis et poursuit aussitôt sa route triomphante et sans vergogne au Royaume-Uni puis en Europe continentale.

Négociant le brevet avec Biro, un certain Marcel Bich, baron de son état, fait alors un pari génial : une pointe-bille jetable à 50 centimes. En 1950, il lance sous la marque Bic le modèle Cristal. Cela ressemble à un crayon muni d'un capuchon dont la couleur annonce la couleur de l'encre, encre dont on peut suivre le niveau grâce à la transparence des matières plastiques du tube souple qui la contient et du tube rigide à section hexagonale qui en constitue la carrosserie. En 1961 le carbure de tungstène de la bille remplace l' acier inox employé jusque là et lui garantit un fonctionnement sans crachotements tandis qu'il s'efforce de franchir les portes de l'école et y réussit en 1965 en France. Autre cause, marginale certes mais non négligeable, du succès inouï de cet instrument à l'école, la petite goupille qui ferme l'extrémité de ce prisme oblong et le tube encreur avec sa tête conique de laiton sont amovibles, laissant à l'écolier muni de boulettes de papier mâché une sarbacane fort discrète et divertissante pendant les cours.

Bic entre dans le club très fermé des marques devenues noms communs. Il conquiert le monde et inaugure l'ère du jetable et la société de consommation. Il devient monnaie d'échange pour les touristes occidentaux qui visitent les pays du bloc soviétique. Il est l'auxiliaire modeste de l'alphabétisation des pays pauvres.

Aujourd'hui, le Bic cristal a été vendu à plus de 100 milliards d'exemplaires à travers le monde. Il est aussi entré dans les collections de design contemporain de plusieurs musées. Ce succès est dû en partie à sa forme plus proche du crayon à papier (différentes faces).

 

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25 janvier 2008 5 25 /01 /janvier /2008 06:38

Portrait de Gustave Eiffel

 

Alexandre Gustave Bönickhausen dit Eiffel, né le 15 décembre 1832 à Dijon (Côte-d'Or) et mort le 27 décembre 1923 à Paris, est un ingénieur et un industriel français qui participa notamment à la construction de la statue de la Liberté à New York et de la tour Eiffel qui porte son nom à Paris.

Alexandre Gustave Bönickhausen dit Eiffel est né à Dijon en Côte-d'Or, le 15 décembre 1832, dans un milieu aisé. Son père, officier d’origine rhénane, a épousé quelques années auparavant une femme d'affaires entreprenante. Celle-ci a investi dans le négoce du bois et de la houille et s'est constitué une solide fortune personnelle. En 1843, Eiffel entre au collège Sainte-Barbe avant d'être admis en 1852 à l'École centrale des arts et manufactures à Paris, en plus de son admissibilité à l'École polytechnique. Il effectue au sein de l'institution de brillantes études et obtient un diplôme d'ingénieur chimiste en 1855.

Après s'être employé pendant quelques mois à la poudrerie de Châtillon-sur-Seine puis à la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest, Eiffel fait la rencontre, en 1856, de Charles Nepveu. Cet entrepreneur s'est spécialisé dans la construction métallique. Grâce aux progrès de la métallurgie, celle-ci connaît, à cette époque, une grande diffusion. Résistant, léger et facile à manipuler, ce matériau est bien souvent préféré à la pierre par souci d'économie. Le jeune ingénieur fait bientôt la preuve de ses talents. Sa première grande réalisation est le pont ferroviaire de Bordeaux en 1858, chantier dont il assume, à vingt-six ans, la direction. Gustave Eiffel utilise alors pour la première fois la technique de fondation à l'air comprimé lors de l'exécution des piles tubulaires. Le succès de l'entreprise, qui doit relier la Compagnie des chemins de fer du Midi à la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans, lui assure une pQuelques années plus tard, Eiffel, qui bénéficie déjà d'une solide expérience, décide de fonder sa propre société. En 1866, il fait l'acquisition d'ateliers de constructions métalliques à proximité de Paris, à Levallois-Perret, alors dans l'ancien département de la Seine.

L'entreprise emporte alors plusieurs grandes commandes d'édification de viaducs et de bâtiments à structure ou charpentes métalliques. Pour ce faire, il n'hésite pas à parcourir l'Europe entière.

Puis il se lance dans la conception de structures métalliques pour des ponts, comme :

  • le pont de Frynaudour à Quemper-Guézennec (Côtes d'armor)
  • le pont métallique de Gérone en Catalogne,
  • le pont Maria Pia sur le Douro au Portugal, 1877. Son projet fut à la fois le plus léger, le moins cher et le plus audacieux. Cette réalisation assoit définitivement sa réputation en France comme à l'étranger ;

Puis il se lance dans la conception de structures métalliques pour des ponts, comme :

  • le pont de Frynaudour à Quemper-Guézennec (Côtes d'armor)
  • le pont métallique de Gérone en Catalogne,
  • le pont Maria Pia sur le Douro au Portugal, 1877. Son projet fut à la fois le plus léger, le moins cher et le plus audacieux. Cette réalisation assoit définitivement sa réputation en France comme à l'étranger ;
  • le viaduc de la Souleuvre dans le Calvados,

 

 

  • le pont sur la rivière des Parfums à Huế (Viêt Nam),
  • le viaduc de Garabit, 1884. L'achèvement de ce viaduc, situé dans le Cantal, lui assure un égal triomphe. L'arc de cent soixante-cinq mètres de portée qui soutient le tablier du pont constitue un record du monde, absolu en ce domaine. De plus, celui-ci est élevé à cent vingt-deux mètres de hauteur. En fait, l'avant-projet est de Léon Boyer. Il figura sur le dernier billet de 200 francs dédié à Eiffel ;
  • le viaduc Eiffel sur la ligne Paris - Mantes par Conflans sur l'Oise : pont métallique construit par la Société Gustave Eiffel pour la partie « caisson poutrelle » en 1892. Dynamité par les Français le 13 juin 1940, reconstruit provisoirement par les Allemands en 1941-42, il est définitivement cassé en deux parties irrécupérables par une seule bombe bien placée en mai 1944, très certainement par le pilote Pierre Clostermann aux commandes d'un chasseur-bombardier britannique. Il a été reconstruit en 1947 par la SNCF.
  • Viaduc à Thouars : pont de chemin de fer au dessus de la rivière le Thouet.

Le talent de l'ingénieur centralien, sa vivacité à saisir toute nouvelle idée ou projet, mais aussi sa grande capacité à s'entourer de brillants collaborateurs, contribuent au succès de la société Eiffel. Citons : Seyrig en 1868, Émile Nouguier à partir de 1875, Maurice Koechlin à partir de 1879, etc. Maurice Koechlin sera d'ailleurs à l'origine en 1881 de la conception de l'armature de fer de la statue de la Liberté, dessinée par Bartholdi et inaugurée à New York en 1886.

  • Le pont qui permet l'accès à la Rocher de la Vierge à Biarritz, quelques mètres au dessus de l'océan Atlantique.
  • Il participe à la construction du magnifique pont-canal de Briare (1896), conçu par l'ingénieur Léonce-Abel Mazoyer, mais pour la construction des 14 piles en maçonnerie, et non pour la cuvette métallique qui est fabriquée par les établissements Daydé & Pillé de Creil.

Mais, il est surtout connu pour la tour Eiffel, construite en 1887-1889 pour l'Exposition universelle de 1889 à Paris. Ville dont elle est devenue le symbole.

L'ambition de réaliser une tour « haute de plus de mille pieds », taraude l'esprit des plus audacieux architectes dans le monde entier. Mais ceux-ci se heurtent à d'innombrables problèmes techniques. Ainsi, en 1885 s'achève difficilement la construction en maçonnerie de l'obélisque de Washington, haut de 169 mètres, et le Chrysler Building est encore dans les limbes... Mais « l'idée d'une tour monumentale hante les airs »... En 1874, Clarke et Reeves prétendent élever à Philadelphie une tour de plus de 914 mètres, qui ne voit pas le jour. En France, Bourdais et Sébillot conçoivent une colonne en maçonnerie de 300 m de haut, irréalisable selon les connaissances technologiques de l'époque. Les difficultés sautent aux yeux, mais ce rêve de tour hante le paysage fantasmatique de beaucoup d'architectes de l'époque, sans succès.

En France, après la défaite de Sedan et la perte de l'Alsace-Lorraine, la République renaissante et encore fragile a besoin pour marquer le centenaire de la Révolution de 1789 d'un coup d'éclat. Dès 1878, le gouvernement de Jules Ferry envisage l'organisation d'une grande Exposition universelle dont l'inauguration est fixée au 5 mai 1889.

Alors que le projet d'une Exposition universelle est définitivement adopté en 1883, deux ingénieurs de l'entreprise Eiffel, Émile Nouguier et Maurice Koechlin, ont l'idée d'une tour métallique. Leur ébauche, mise en forme le 6 juin 1884, s'embellit avec la collaboration de l'architecte Stephen Sauvestre, qui affine et décore l'édifice.

Eiffel, qui n'a plus qu'une idée en tête, accepte et octroie des salaires exorbitants (pour l'époque). Le 14 juillet 1888, le deuxième étage est atteint ; le 31 mars 1889, le troisième étage est terminé. « Stupéfiante prouesse technique, remarquable rapidité d'exécution » (26 mois) permettent à la tour, « la plus haute du monde » (depuis celle de Babel, rajoutent les mauvaises langues) d'être inaugurée, deux ans plus tard, le 31 mars 1889. Eiffel, qui a respecté les délais impartis, reçoit la Légion d'honneur (distinction rare à l'époque). À partir du 15 mai suivant, le monument est ouvert au public qui se déclare émerveillé non seulement par la vue mais surtout par les ascenseurs hydrauliques « ultra rapides » et tout à fait novateurs. Et, en moins de six mois, jusqu'à la clôture de l'Exposition universelle, le 6 novembre suivant, la tour recevra deux millions de visiteurs. C'est l'absolu succès, à la mesure des polémiques suscitées auparavant. Citons quelques extraits de la Presse d'alors : « À peine finie, la tour s'écroulera et tuera des milliers de Parisiens », « Arrivés au sommet, les visiteurs seront asphyxiés », « Le tout s'enfoncera sous terre créant un véritable cataclysme »

Qu'importe, 1889 sera pour Eiffel, l'année du triomphe et l'apogée de sa double carrière d'ingénieur et d'entrepreneur.

Mais, plus que la TSF, encore balbutiante (et en attendant la télévision), c'est en fait l'avènement de l'aviation et l'intérêt stratégique que lui portent désormais les militaires français qui sauvera définitivement le monument du démantèlement qui le menaçait (déjà quelques ferrailleurs lui avaient fait des propositions écrites...). « Cette tour présente un intérêt stratégique pour la Défense nationale » dira le général Ferrié. Ouf, la tour est sauvée !

L'ingénieur qui mise d'emblée sur l'avenir du « plus lourd que l'air », se lance dans des travaux d'aérodynamique, spécialité à laquelle il s'était précédemment intéressé lors de la construction de la tour. Il a d'ailleurs utilisé la tour pour réaliser des expériences sur la chute libre. En 1909, il installe une première soufflerie au Champ-de-Mars, puis en 1912, une deuxième à Auteuil, dans la très proche banlieue.

Dans ce laboratoire, il conçoit une soufflerie qui lui permettra de confirmer ses résultats avec ces expériences sur la chute libre, avec très bonne précision. Il a démontré expérimentalement dans ce laboratoire le principe de mouvement relatif : les forces exercées sur un corps au repos dans un courant sont égales aux forces que subit un corps qui se meut à la même vitesse dans l'air au repos. La conception de cette soufflerie a inspiré celles qui sont utilisées de nos jours.

Pendant la Première Guerre mondiale, Eiffel poursuit ses recherches sur les hélices, la voilure mais aussi sur les projectiles.

Ses travaux aboutiront en 1917 à la conception d'un avion de chasse monoplan. Après le conflit, il fera don de toutes ces installations à l'État en 1921.

  • Eiffel, ce nom mondialement connu, n'est en fait qu'un surnom, porté par la famille Eiffel depuis le début du XVIIIe siècle et renvoyant à l'Eifel, massif boisé d'Allemagne, situé en Rhénanie-du-Nord-Westphalie et en Rhénanie-Palatinat. Le vrai nom de cette famille est Boenickhausen (ou Bönickhausen). L'arrière-arrière-grand-père de Gustave Eiffel, Wilhelm Heinrich Johann Bönnickhausen, originaire de Marmagen, une petite ville dans l'Eifel, s'était installé en France en 1710 et ajouta "Eiffel" à son nom patronymique.
  • La tour « plus légère que l'air » : à son inauguration, la tour dressée sur la place du Champ-de-Mars, pesait plus de 8 860 tonnes (allégée depuis de 100 tonnes). Ce joyau de l'architecture présente l'incroyable caractéristique de ne pas peser plus sur le sol que l'air occupé par le même volume...
  • Deux cent vingt-cinq ouvriers sont ainsi devenus « charpentiers du ciel », aristocrates d'un chantier qui n'a connu qu'une seule grève, en décembre 1888, aucune victime mais d'innombrables polémiques.
  • On lui attribue cependant à tort certains ouvrages métalliques comme le viaduc ferroviaire de Busseau, près d'Ahun (20 km de Guéret), dans le département de la Creuse, qui a été construit par les ingénieurs LLyod et Nordling de la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans.
  • De même, contrairement à une idée répandue localement, on ne doit pas à Eiffel la construction du pont-canal métallique de Barberey-Saint-Sulpice, près de Troyes, que d'aucuns s'acharnent à baptiser "pont Eiffel" ou "pont genre Eiffel". En effet, lors de la mise en service de cet ouvrage, en 1846, le jeune Gustave n'a que 14 ans ! Il est dû en fait à l'ingénieur Pierre-Olivier Lebasteur.
  • Dès le premier coup de pioche, en janvier 1887, une « Protestation des artistes » voit le jour. Mais Eiffel n'est pas homme que l'on intimide facilement ; croisant un soir au restaurant Gounod, grand compositeur et « protestataire » des plus virulents, Eiffel le catapulte dans sa torpédo, lui fait prendre l'ascenseur jusqu'au sommet de l'"abominable monstre", et finalement, Gounod joue sur le piano que l'ingénieur a installé là-haut, dans son minuscule appartement « juste sous les nuages ». De ce soir, il sera l'un des plus ardents partisans de son « grand ami, Gustave »
  • C'est aussi l'époque où l'on pense que l'altitude guide vers la pureté, qu'en s'élevant au-dessus des miasmes de la cité on échappe aux maladies qu'elle héberge. À défaut de cimes enneigées, l'ascension de la Tour constituerait une sorte de cure oxygénée et d'ailleurs, le Dr Hénocque, beau-frère d'Eiffel, la recommande pour guérir et la dépression psychique et la coqueluche.
  • Gustave Eiffel héros de Bande Dessinée dans l'album LOUIS LA LUNE de Alban Guillemois publié chez Albin Michel en 2006.
  • Gustave Eiffel inventeur du porte-jarretelles : un canular lancé par Marcel Gotlieb dit Gotlib dans les années 1960... qui a parfois depuis été repris comme vérité par certains auteurs !...
  • L'informaticien Bertrand Meyer, concepteur du langage Eiffel l'a nommé en référence à l'ingénieur Français, et notamment par rapport à la construction de la tour Eiffel qui s'est déroulée dans les délais et dans les limites du budget. Cette référence se veut un clin d'œil à la philosophie du langage Eiffel qui prône de saines pratiques lors du développement de grands projets logiciels.
  • Les americains du groupe de rock the Pixies lui rendent hommage dans une chanson intitulé Alec Eiffel (Alexandre Eiffel)
  •  

Tour Eiffel vue depuis la tour Montparnasse
Alexandre Gustave Eiffel décèdera le
27 décembre 1923 dans son hôtel particulier de la rue Rabelais à Paris et sera enterré au cimetière de Levallois-Perret avec tous les honneurs dus à son rang. Il reste comme l'un des hommes les plus marquants de son siècle.

source:wikipedia

Anecdote 

Madame Liberté
19 Juin 1885

"Madame Liberté" arrive sur l'île de Bedloe's island dans le port de New York. Cette statue gigantesque de 'La Liberté éclairant le monde' est un cadeau de la France à sa cousine américaine. Oeuvre du sculpteur Bartholdi, réalisée autour d'une structure en fer dessinée par Eiffel, il a fallu la transporter par bateau en pièces détachées. Pour l'anecdote, le sculpteur s'est inspiré du visage de sa mère pour les traits de ce symbole de l'Amérique.

Guidant le peuple
28 Octobre 1886
En ce jour fut inaugurée la statue de la Liberté, placée à New York au sud de Manhattan sur la petite île de Liberty Island, par le président Cleveland. Offerte par la France pour fêter le centenaire de l'indépendance américaine, elle a été conçue et sculptée par Frédéric-Auguste Bartholdi et Gustave Eiffel. Elle mesure 92,99 mètres de haut en comptant le socle. Cette statue était la première image de l'Amérique aux émigrants : elle est encore aujourd'hui un des symboles universels de la liberté et de la démocratie.

Un mécano géant pour Paris !
28 Janvier 1887
L'ingénieur Gustave Eiffel débute, pour l'exposition universelle de 1889, une tour de fer devant peser 9.000 tonnes et mesurer 300 mètres de haut. Les sceptiques rient : ça va tomber ! Et pourtant elle tient. Mais que faire du plus haut monument du monde de l'époque, quand il ne sert à rien ? Plusieurs fois prévu et repoussé, son démontage est à l'ordre du jour. La radio, en en faisant une antenne, lui sauve la mise. Depuis, la tour est devenue un symbole parisien, national et mondial. Elle est intouchable. Merci monsieur Eiffel.

La vieille dame se dévoile
31 Mars 1889
La tour Eiffel est inaugurée en avant-première de l'Exposition universelle de Paris (pose du drapeau au sommet) qui célèbre le centenaire de la Révolution française. Construite en 2 ans, 2 mois et 5 jours par l'ingénieux Gustave Eiffel, elle est constituée de l'assemblage de 18.000 pièces de fer et de 2.500.000 rivets. Mesurant 318 mètres, pour un poids de 10.100 tonnes, elle est à l'époque le plus haut édifice du monde. Mais elle déclenche une violente polémique et s'attire la critique de presque tout le milieu artistique parisien. Les temps changent : la vieille dame est aujourd'hui le monument le plus visité au monde et reste chère dans le coeur des Parisiens.

source:evene.fr

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14 janvier 2008 1 14 /01 /janvier /2008 20:33
Marathon De Carte de l'espoir
Le Marathon de l’Espoir de Terry débuta le 12 avril 1980 à St-John’s, Terre-Neuve, pour se terminer le 1er septembre 1980, juste avant Thunder Bay, Ontario.

 

Il parcourut 5 373 kilomètres en 143 jours.

Ne manquez pas de lire le périple de Terry, dont une grande partie a été extraite du journal qu’il a tenu le long de son chemin.

 


12 avril; 0 km.

St. John’s, T.N.
Terry Fox trempe sa jambe artificielle dans l’océan Atlantique et entame son Marathon de l’espoir.

21 avril; 215 milles, 346 km.
Gander, T.N.
"C’était une journée fantastique à Gambo. Les gens sont venus, faisaient la queue et me donnaient dix, vingt dollars. C’est alors que j’ai réalisé que ma course avait un potentiel illimité."

15e jour; 337 milles, 542 km.
South Brook Junction, T.N.
"Aujourd’hui, nous nous sommes levés à 4 h. C’était difficile, comme d’habitude. Si je mourais, je mourrais heureux parce que je fais ce que je veux faire. Combien de gens pourraient dire ça? Je suis sorti et j’ai fait quinze pompes sur la route et je suis parti. Je veux donner un exemple que personne n’oubliera."

6 mai; 548 milles, 882 km.
Port-Aux-Basques, T.N.
Port-Aux-Basques, population 10 000 habitants. J’ai recueilli 10 000 $, soit un dollar par personne. Plusieurs semaines après avoir quitté Terre-Neuve, Terry a appris que ce total avait augmenté de 4 000 $.

767 milles, 1 234 km.
Route 7, N.É.
"Mon minimum quotidien est maintenant de 26 milles. C’est un pays magnifique, calme et paisible. Je l’adore."

15 mai; 794 milles, 1 278 km.
Sheet Harbour, N.É.
Après une réception et une course avec des enfants, voici ce que Terry a écrit "J’ai donné le maximum avec les enfants juste pour leur montrer à quelle vitesse je pouvais courir. Ils étaient fatigués et soufflaient. Fantastique!"

20 mai; 916 milles, 1 373 km.
Dartmouth, N.É. 

"… J’ai couru jusqu’à l’école professionnelle en compagnie de cinquante étudiants, environ 1 mille. Ils avaient récolté 3 000 $. Quel groupe extraordinaire! C’est dommage que tout le monde ne fasse pas de même!"

26 mai; 1 074 milles, 1 728 km.
Charlottetown, I.P.É.
"Beaucoup de gens sont venus m’encourager et m’appuyer. C’est incroyable!… J’ai eu un nouvel étourdissement durant la course. Il fait toujours glacial, mais je ne portais pas de survêtement pour que les gens puissent voir ma jambe. Je venais juste de parcourir plus de vingt-huit milles."

29 mai; 1 159 milles, 1 865 km.
Route 2, à l’ouest de Moncton, N.B.
"Nous venons juste d’apprendre que Saint John n’organiserait rien pour nous. Je fais de tels efforts et on me laisse tomber. Je vais aller jusqu’au cœur de cette ville. Doug va me suivre en klaxonnant. Nous serons des rebelles. Nous ferons du bruit. Les gens sauront que Terry Fox est venu à Saint John pour une raison!"

6 juin; 1 376 milles, 2 214 km.
Bristol, N.B.
"Les premiers milles étaient la torture habituelle. Mon pied avait des ampoules, mais mon moignon n’allait pas trop mal. J’ai reçu un soutien extraordinaire aujourd’hui. Tout le monde klaxonnait et me faisait des signes de la main. Partout les gens étaient sur le pas de leur porte ou devant les magasins pour m’encourager."

7 juin; 1 402 milles, 2 256 km.
Perth-Andover, N.B.
"… les habitants de la ville m’appuyaient et sous leur impulsion, j’ai accéléré mon rythme pendant les quatorze autres milles. J’ai littéralement volé!"

11 juin; 1 508 milles, 2 426 km.
Route 185, Qc.
"Le vent a de nouveau hurlé toute la journée. Il me fouettait le visage. C’était très difficile de courir constamment contre le vent. C’est difficile physiquement et mentalement. Les seules personnes ici qui sont au courant de ma course sont les camionneurs et les gens de l’extérieur de la province. Tout le monde veut s’arrêter et me prendre à bord."

1 611 milles, 2 592 km.
Route 20, Qc.
"Je suis fatigué et épuisé parce que les gens me forcent continuellement à quitter la route. Un conducteur m’a même poussé à la quitter à force de klaxonner. Les gens me doublent par l’arrière sur cette route étroite. C’est tellement frustrant."

1 655 milles, 2 663 km.
Québec, Qc.
Terry se sent honoré de rencontrer Gérard Côte, quatre fois vainqueur du Marathon de Boston. Sa photo figure en première page du quotidien de langue française Le Soleil.

1 813 milles, 2 917 km.
Montréal, Qc. 23 juin;
Terry est entré en courant dans Montréal en compagnie du botteur de l’équipe des Alouettes de Montréal, Don Sweet, et de quatre athlètes en fauteuil roulant.

28 juin 1 883 milles, 3 030 km.
Hawkesbury, ON.
Terry est accueilli en Ontario par une foule de 200 personnes, un orchestre et des ballons portant l’inscription : BIENVENUE TERRY. TU EN ES CAPABLE.

1 935 milles, 3 113 km.
Juste à l’extérieur d’Ottawa, ON.
"… tout le monde semble avoir renoncé à essayer. Pas moi. Ce n’est pas facile et ce n’est pas supposé l’être, mais je réalise quelque chose. Combien de gens renoncent à certaines choses pour faire le bien? Je suis convaincu que nous aurions trouvé une cure au cancer il y a vingt ans si nous avions vraiment essayé."

1er juillet; 1 941 milles, 3 123 km.
Ottawa, ON.
Terry a donné le coup d’envoi du match hors-concours de la Ligue canadienne de football entre Ottawa et la Saskatchewan. Il a droit à une ovation de la part d’une foule de plus de 16 000 personnes alors qu’il donne un coup de pied dans le ballon avec sa bonne jambe.

Millwood, ON.
Terry s’effondre dans une camionnette, épuisé. Son visage brille, sa respiration est difficile, ses yeux sont fermés comme s’il voulait bloquer la lumière et la douleur, tenant dans son poing fermé un billet de 100 $ froissé, trempé de sueur.

9 juillet; 2 168 milles, 3 488 km.
Pickering, ON. 
John et Edna Neale ont attendu pendant des heures le passage de Terry. Voici ce qu’ils déclarent en l’apercevant : "Il était juste ce dont nous avions besoin pour nous rendre fiers de notre peuple, le type même de personne qui fait foison aux États-Unis."

10 juillet; 2 180 milles, 3 508 km.
Centre municipal de Scarborough, ON.
Terry déclare à des milliers de personnes que le but de sa course n’est pas la célébrité, la richesse ou la notoriété. Il est tout simplement un individu qui court d’un bout du pays à l’autre pour recueillir des fonds pour la recherche sur le cancer. Il a également déclaré que le Marathon devait continuer, même sans lui.

11 juillet; 2 190 milles, 3 523 km.
Toronto, ON.
Terry rencontre son idole du hockey, Darryl Sittler, qui lui offre son maillot de l’équipe d’étoiles de la Ligue nationale de hockey de 1980. Voici ce que Darryl déclare : "Je fréquente des athlètes depuis longtemps et je n’ai jamais vu personne avec autant de courage et de détermination." Un des spectateurs fait la remarque suivante : "Il vous redonne confiance en la race humaine."

14 juillet; 2 251 milles, 3 622 km.
Hamilton, ON.
Terry est entouré d’une foule d’adolescents et de femmes à l’issue d'un discours prononcé dans les Jardins botaniques royaux et après avoir recueilli la somme de 4 500 $. En outre, le champion du marathon canadien, Gord Dickson, remet sa médaille d’or à Terry en déclarant : "Ce jeune homme fait la plus grande course du monde. "

28 juillet; 2 581 milles, 4 153 km.
Gravenhurst, ON.
Terry célèbre son 22e anniversaire en compagnie de 2 000 personnes au centre municipal de Gravenhurst. Une nouvelle jambe artificielle est l’un de ses cadeaux. La ville de 8 000 habitants a recueilli 14 000 $.

4 août; 2 753 milles, 4 430 km.
Sudbury, ON.
Terry est à mi-parcours, bien que sur 400 milles les gens vivant le long de la route prétendent que leur maison est à mi-chemin. On découvre que l’odomètre a commis une erreur de 4 %. Terry a en fait parcouru 65 milles de plus!

12 août 2 906 milles; 4 675 km.
Sault Ste. Marie, ON.

Lorsqu’une station de radio annonce qu’un ressort de la jambe artificielle de Terry s’est cassé, un soudeur saute dans sa voiture pour venir le réparer, ce qui est fait en 90 minutes. Terry peut reprendre la route.

18 août 3 046 milles, 4 901 km.
Wawa, ON.
La colline de la rivière Montréal, au sud de Wawa, est longue de 3 km. Ceux qui la connaissent la compare au combat de David et Goliath, Terry étant David. Le t-shirt de Terry porte le slogan : Montreal River Here I Come (rivière de Montréal, me voici!) et au dos, l’inscription I’ve Got You Beat (je te vaincrai)!

27 août; 3 208 milles, 5 153 km.
Terrace Bay, ON.
Terry rencontre Greg Scott, de Welland, âgé de 10 ans. Son cancer de l’os lui a aussi coûté une jambe. "Greg a roulé à bicyclette derrière moi pendant environ six milles et ça a probablement été le moment le plus émouvant de ma course! Le soir, nous avons eu droit à un accueil fantastique à Terrace Bay. J’ai parlé de Greg et je n’ai pas pu retenir mes larmes."

1er sept.; 3 339 milles, 5 373 km.
Thunder Bay, ON.
 

"Les gens m’attendaient le long de la route pour m’encourager "Continue, n’abandonne pas, tu en es capable, tu peux réussir, nous sommes tous derrière toi." De pareilles remarques ne peuvent pas entrer par une oreille et sortir par l’autre, en tout cas pas dans mon cas… les gens continuaient de me dire "Tu peux finir ta course, Terry". J’ai commencé à réfléchir à toutes ces remarques au cours de ce dernier mille. C’est vrai, ce sera peut-être mon dernier mille."

Conférence de presse.
Thunder Bay, ON.
 

"C’est comme ça avec le cancer. Je ne suis pas le seul, ça arrive sans arrêt à d’autres que moi. Je ne suis pas un cas spécial. Ce qui arrive ne peut que donner plus d’importance à ce que j’ai fait, plus de sens. Cela va inspirer plus de gens… J’aimerais seulement que le monde comprenne que rien n’est impossible si on essaie, les rêves se réalisent si les gens essaient. Au début de la course, j’ai dit que si nous donnions tous un dollar, nous aurions 22 millions de dollars pour la recherche sur le cancer. Et puis, je ne veux rien savoir, man, il n’y a pas de raison que ça ne soit pas possible. Pas de raison."


source:site de la fondation de Terry Fox    http://www.journeeterryfox.org/french
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14 janvier 2008 1 14 /01 /janvier /2008 20:24
http://www.answers.com/topic/terry-fox-running-jpg              http://webspace.oanet.com/jaywhy/terry.htm

Terrance Stanley "Terry" Fox, CC (28 juillet, 1958 28 juin, 1981) était un athlète canadien et un activiste pour le traitement du cancer. Il devint célèbre pour son "Marathon de l'espoir", un périple trans-canadien qu'il entreprit afin de lever des fonds pour la recherche contre le cancer; il courut ce marathon malgré une jambe artificielle. Il est considéré comme un des plus grands héros canadiens du XXe siècle, et sa mémoire est honorée chaque année, au mois de septembre, lorsque la population participe à la Course Terry Fox, le plus grand événement mondial journalier de levée de fonds pour la recherche sur le cancer.

Terry Fox naît à Winnipeg, Manitoba, Canada, fils de Rolly et Betty Fox. Il grandit dans la maison familiale de Morrill Street à Port Coquitlam, Colombie Britannique; il a deux frères et une sœur.Dans son enfance, Fox devient très tôt un sportif accompli, montrant une préférence marquée pour le plongeon. Quatre points le caractérisent:

  • D'abord, il aime de nombreux sports : football, rugby, baseball, et basket-ball ;
  • Il n'a pas une grande taille et doit donc performer plus fort que ses pairs plus grands.
  • Il est extrêmement compétitif
  • Il possède une détermination sans failles.

Pendant son secondaire, Fox aime jouer au basket-ball et désire jouer comme arrière dans l'équipe des Cobras de Mary Hill. Mais il mesure alors seulement 1m52 et n'est pas un bon joueur. Afin de parvenir à son but, il décide de s'entraîner chaque jour afin d'améliorer la qualité de son jeu. À l'âge de seize ans, il est considéré comme un très bon arrière, puis rendu au collège, il devient l'arrière partant des Corbeaux de Port Coquitlam, ayant atteint son but grâce à sa détermination.

Sur les conseils de Bob McGill, son professeur d'éducation physique, il pratique également la course de fond.

Tout au long de son adolescence, il gagne de nombreuses médailles dans des compétitions de natation et de plongeon, et impressionne son entourage par son endurance et sa détermination. Bien que plusieurs de ses entraîneurs lui conseillent de demeurer dans la pratique des sports nautiques et de s'entraîner de façon professionnelle, Terry rêve plutôt de devenir un professeur d'éducation physique. Après l'obtention haut la main de son diplôme d'éducation secondaire au collège de Port Coquitlam, (qui est maintenant nommé en son honneur Terry Fox Secondary School), il étudie la kinésiologie à l'université Simon Fraser de Burnaby, Colombie Britannique. Fox devient un étudiant actif dans la vie de l'université et participe à un nombre important de clubs et groupes sur le campus.

Le 12 novembre 1976, alors que Fox rentre chez lui dans sa voiture, il est distrait par un chantier de construction d'un pont et percute un camion. Le chauffeur du camion ne fut pas blessé, et Fox s'en tire avec une douleur au genou droit.

En 1977, à 17 ans, alors que sa douleur au genou droit empire, les médecins diagnostiquent un ostéosarcome. C'est une forme de cancer qui atteint plus souvent les hommes que les femmes, fréquemment entre les âges de 10 à 25 ans. Ce cancer débute très souvent dans le genou, puis se répand dans les muscles et les tendons. Après le diagnostic de Terry, le seul traitement possible est de lui amputer la jambe plusieurs centimètres en haut du genou.

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14 janvier 2008 1 14 /01 /janvier /2008 20:16
La statue de Terry Fox à Ottawa           
Surnom : Terry
Naissance : 28 juillet 1958
Winnipeg, Canada
Décès : 28 juin 1981 (à 22 ans)
Nationalité : Canadien

Terrance Stanley "Terry" Fox, CC (28 juillet, 1958 28 juin, 1981) était un athlète canadien et un activiste pour le traitement du cancer. Il devint célèbre pour son "Marathon de l'espoir", un périple trans-canadien qu'il entreprit afin de lever des fonds pour la recherche contre le cancer; il courut ce marathon malgré une jambe artificielle. Il est considéré comme un des plus grands héros canadiens du XXe siècle, et sa mémoire est honorée chaque année, au mois de septembre, lorsque la population participe à la Course Terry Fox, le plus grand événement mondial journalier de levée de fonds pour la recherche sur le cancer.

Terry Fox naît à Winnipeg, Manitoba, Canada, fils de Rolly et Betty Fox. Il grandit dans la maison familiale de Morrill Street à Port Coquitlam, Colombie Britannique; il a deux frères et une sœur.Dans son enfance, Fox devient très tôt un sportif accompli, montrant une préférence marquée pour le plongeon. Quatre points le caractérisent:

  • D'abord, il aime de nombreux sports : football, rugby, baseball, et basket-ball ;
  • Il n'a pas une grande taille et doit donc performer plus fort que ses pairs plus grands.
  • Il est extrêmement compétitif
  • Il possède une détermination sans failles.

Pendant son secondaire, Fox aime jouer au basket-ball et désire jouer comme arrière dans l'équipe des Cobras de Mary Hill. Mais il mesure alors seulement 1m52 et n'est pas un bon joueur. Afin de parvenir à son but, il décide de s'entraîner chaque jour afin d'améliorer la qualité de son jeu. À l'âge de seize ans, il est considéré comme un très bon arrière, puis rendu au collège, il devient l'arrière partant des Corbeaux de Port Coquitlam, ayant atteint son but grâce à sa détermination.

Sur les conseils de Bob McGill, son professeur d'éducation physique, il pratique également la course de fond.

Tout au long de son adolescence, il gagne de nombreuses médailles dans des compétitions de natation et de plongeon, et impressionne son entourage par son endurance et sa détermination. Bien que plusieurs de ses entraîneurs lui conseillent de demeurer dans la pratique des sports nautiques et de s'entraîner de façon professionnelle, Terry rêve plutôt de devenir un professeur d'éducation physique. Après l'obtention haut la main de son diplôme d'éducation secondaire au collège de Port Coquitlam, (qui est maintenant nommé en son honneur Terry Fox Secondary School), il étudie la kinésiologie à l'université Simon Fraser de Burnaby, Colombie Britannique. Fox devient un étudiant actif dans la vie de l'université et participe à un nombre important de clubs et groupes sur le campus.

Le 12 novembre 1976, alors que Fox rentre chez lui dans sa voiture, il est distrait par un chantier de construction d'un pont et percute un camion. Le chauffeur du camion ne fut pas blessé, et Fox s'en tire avec une douleur au genou droit.

En 1977, à 17 ans, alors que sa douleur au genou droit empire, les médecins diagnostiquent un ostéosarcome. C'est une forme de cancer qui atteint plus souvent les hommes que les femmes, fréquemment entre les âges de 10 à 25 ans. Ce cancer débute très souvent dans le genou, puis se répand dans les muscles et les tendons. Après le diagnostic de Terry, le seul traitement possible est de lui amputer la jambe plusieurs centimètres en haut du genou.

Fox était persuadé que la blessure subie lors de l'accident de 1976 avait affaibli son genou et l'avait rendu plus susceptible au cancer, bien que ses médecins ne soient pas de cet avis. Les causes de l'ostéosarcome ne sont pas connues.

Trois ans après avoir perdu sa jambe, le jeune athlète décide de parcourir le Canada d'un océan à l'autre afin de recueillir des fonds pour la recherche contre le cancer. En créant le MPour marquer le début de son périple, le 12 avril 1980, Fox trempe sa jambe dans l'Océan Atlantique à St. John's, Terre-Neuve. Il a l'intention de la tremper à nouveau dans l'Océan Pacifique à son arrivée à Victoria, à l'extrême ouest de la Colombie-Britannique. Il remplit également deux bouteilles de l'eau de l'Atlantique, désirant en conserver une en souvenir et verser l'autre dans le Pacifique. Il espère courir en moyenne 42 Km par jour, la distance normale d'un marathon. Personne n'a alors jamais réalisé ce que Terry tente d'accomplir.

Fox traverse successivement Terre-Neuve, l'Île-du-Prince-Édouard, la Nouvelle-Écosse, le Nouveau-Brunswick et le Québec. Mais, après avoir traversé une grande partie de l'Ontario, il se sent très mal. Les Rayons X révèlent dans le poumon droit de Terry une masse cancéreuse de la taille d'une balle de golf, et une autre de la taille d'un citron dans le gauche. Ce sont des métastases de son cancer des os. Il est forcé d'arrêter son marathon le 1er septembre 1980 au Nord-est de Thunder Bay (Ontario), après 143 jours. Il a couru sur une distance de 5,373 Km (soit près de 37.5 Km/jour).

Peu après que Fox ait dû arrêter, le réseau de télévision CTV organise un téléthon afin de recueillir des sommes additionnelles pour sa cause. Toutes les personnalités connues pouvant se rendre à Toronto sont invitées à participer, et L’événement accumule plusieurs millions de dollars. Un grand nombre des invités ont contribué financièrement à l'oeuvre de Fox; l'acteur de télévision Lee Majors a appelé Terry "le vrai homme de six millions de dollars ."

En juin 1981, Terry développe une pneumonie, et tombe dans le coma le 27 juin. Il meurt le 28 à 4h35, son heure préférée pour courir. Une année s'est écoulée depuis sa course légendaire, à un mois de son vingt-troisième anniversaire.

Les funérailles de Terry sont grandioses, diffusées en direct sur le réseau télévisé national. Il est enterré au cimetière de Port Coquitlam.

La course Terry Fox est organisée dans de nombreux points du globe chaque année afin de recueillir des fonds pour la recherche contre le cancer. Elle n'est pas compétitive - pas de gagnant, pas de prix -, uniquement des gens qui s'assemblent pour lever des fonds pour la recherche. Steve Fonyo, rétabli d'un cancer qui l'a laissé amputé de la jambe gauche, inspiré par Fox, a complété la course de Fox jusqu'à bout.

source:Wikepedia

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5 décembre 2007 3 05 /12 /décembre /2007 18:14


Né le 14 mars 1804
Décédé le 25 septembre 1849 (à l'âge de 45 ans)

Johann Strauss I (connu également comme Johann Strauss Père) est un compositeur autrichien né à Vienne le 14 mars 1804 et mort le 25 septembre 1849. Il est universellement connu pour ses valses, qu'il contribue à populariser avec Joseph Lanner, établissant ainsi les bases qui permettront à ses fils de poursuire la dynastie musicale. Sa plus fameuse valse est probablement le Lorelei Rhein Klänge. Son œuvre la plus célèbre est cependant la Marche de Radetzky (nommée en référence à Joseph Radetzky), jouée imperturbablement chaque année par l'orchestre philharmonique de Vienne lors du traditionnel Concert du Nouvel An.

Johann Strauss I est le père de Johann Strauss II, Josef Strauss et Eduard Strauss. Il a également deux filles : Anna, née en 1829 et Therese née en 1831. Son troisième fils, Ferdinand, né en 1834, ne vécut que 10 mois.

Les parents de Strauss étaient aubergistes. Le malheur s'abat sur sa famille lorsque, âgé de sept ans, il voit sa mère mourir d'une mauvaise fièvre. Alors qu'il est âgé de 12 ans, son père Franz Borgias (qui s'était remarié depuis) est retrouvé noyé dans le Danube. Sa belle-mère cherche à le placer comme apprenti chez le relieur Johann Lichtscheidl, mais il peut prendre des leçons de violon et de viole tout en complétant son apprentissage. Contrairement a ce qui a parfois été affirmé, il a terminé sa formation de relieur en 1822. Il étudie également la musique avec Johann Polischansky durant son apprentissage. Il obtient une place dans l'orchestre local de Michael Pamer qu'il quitte par la suite afin de rejoindre un quatuor à cordes populaire connu sous le nom de Quatuor Lanner formé par un potentiel rival Joseph Lanner et les frères Drahanek, Karl et Johann. Ce quatuor à cordes, qui jouait des valses viennoises et des danses rustiques allemandes, se transforme en un petit orchestre à cordes en 1824.

Il devient par la suite le chef de l'orchestre au sein duquel il jouait. Grâce au succès populaire qu'il obtient lors du carnaval de 1824, Strauss est bientôt placé aux commandes d'un second orchestre, plus petit, formé en raison du succès du premier. S'inspirant du succès de Lanner, et réalisant qu'il pouvait ainsi mettre fin a ses problèmes financiers, il décide en 1825 de former son propre ensemble et commence à écrire de la musique pour celui-ci. Ce faisant, il se place en rival de Lanner mais sans conséquences sérieuses, la compétition en musique étant alors très productive pour le développement de la valse et autres danses à Vienne. Il devient bientôt l'un des compiteurs de danses les plus célèbres et les plus appréciés à Vienne et part en tournée avec son ensemble en Allemagne, aux Pays-Bas, Belgique, Angleterre, et Écosse.

Lors d'un voyage en France en 1837 il entend un quadrille et commence à en composer lui-même. Il lui revient d'avoir introduit cette danse en Autriche lors du carnaval de 1840 à partir duquel elle devient célèbre. Ce fut particulièrement ce voyage qui créa la popularité de Strauss auprès de différents milieux sociaux, popularité qui lui permit de mener à bien son projet ambitieux de jouer sa musique en Angleterre à l'occasion du couronnement de la reine Victoria en 1838.

Il se marie avec Maria Anna Streim en 1825 dans l'église de la paroisse de Liechtenthal à Vienne. Son mariage est relativement instable en raison de ses absences prolongées loin de sa famille lors des fréquentes tournées à l'étranger. En 1834, il prend une maîtresse, Émilie Trambusch, de laquelle il aura huit enfants. La décision de son père d'interdire formellement à ses enfants de prendre des cours de musique a probablement marqué les premières compositions de Johann Strauss II. Avec la déclaration de paternité de Johann père d'une fille qu'il a eue avec Émilie, Maria Anna demande le divorce en 1844 et permet à Johann fils de poursuivre activement une carrière musicale.

En dépit de ses problèmes familiaux, il effectue de nombreuses tournées dans les îles britanniques et est toujours prêt à écrire de nouvelles pièces pour de nombreuses organisations de charité. Ses valses sont inspirées des danses rurales en trois temps avec une courte introduction sans véritable rapport avec la structure précédente puis généralement avec une coda courte et une fin agitato. Son fils Johann Strauss II en développant la structure de la valse utilisa plus d'instruments que son père. Bien que ne possédant pas un talent musical aussi riche que celui de son fils ainé, il fut parmi les premiers compositeurs avec Joseph Lanner à écrire des pièces avec des titres individuels. En rendant ainsi ces dernières immédiatement reconnaissables, il encourageait l'enthousiasme musical et aidait à la diffusion des partitions. Pendant ses représentations à la salle de bal Sperl à Vienne où il se fit un nom, il défendit activement le principe de collecter une somme fixe comme droit d'entrée.

Johann Strauss II a souvent joué les œuvres de son père et déclaré ouvertement son admiration. Leur rivalité n'était cependant pas un secret à Vienne, propos qu'alimentait la presse d'alors. Johann Strauss I refusa de jouer au Casino Dommayer qui avait vu les débuts de son fils, gênant ainsi sa carrière. Malgré tout, Strauss II relégua son père à la seconde place en terme de popularité du repertoire classique.

Strauss meurt à Vienne en 1849. Il fut d'abord enterré au cimetière Döbling aux cotés de son ami Lanner avant qu'en 1904, leurs restes soient transférés dans les tombes d'honneur du Zentralfriedhof. L'ancien cimetière Döbling est maintenant le parc Strauss-Lanner. Berlioz lui-même dit du Père de la Valse Viennoise que Vienne sans Strauss c'est comme l'Autriche sans le Danube. 

Pour écouter Le beau danube bleu


Citations:

Il n'est pas dans mes intentions de me mesurer avec insolence au génie de mon père »
  • « Je suis certain que mon père dans la tombe se réconciliera avec moi si je sais prouver que je ne suis pas indigne de ma profession d'artiste »
  • « C'est étrange mais votre musique reste aussi jeune que vous. Après tant d'années, elle n'a pas pris une ride », l'empereur François-Joseph


Oeuvres

  • Contes de la forêt viennoise (1868),
  • Indigo (1871),
  • Le Carnaval à Rome (1873),
  • Sang viennois (1873),
  • La Chauve-Souris (1874),
  • Cagliostro (1875),
  • Mathusalem (1877),
  • Colin-Maillard (1878),
  • Le Mouchoir de la reine (1880),
  • La Guerre des femmes (1881),
  • Une Nuit à Venise (1883),
  • Le Baron tzigane (1885),
  • Simplicius (1887),
  • La Valse de l'Empereur (1889),
  • Le Cavalier Pasman (1892),
  • La Déesse Raison (1897).

    Le Beau Danube bleu
    (An der schönen blauen Donau) est une célèbre valse viennoise de Johann Strauss fils écrite en 1867. Cette œuvre fut utilisée par Stanley Kubrick dans son film 2001 : l'odyssée de l'espace en 1968.

L'opérette Valses de Vienne (Walzer aus Wien), créée en 1930 à Vienne sur les musiques de Johann Strauss père et fils arrangées par Erich Korngold, raconte de façon romancée la composition de cette œuvre. Elle fut adaptée par Alfred Hitchcock en 1934 sous le titre Le Chant du Danube (Waltzes from Vienna).

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3 décembre 2007 1 03 /12 /décembre /2007 15:51

Maria Montessori

Maria Montessori, née à Chiaravalle près d'Ancône le 31 août 1870 et morte à Noordwijk aan Zee (Pays-Bas) le 6 mai 1952, est un médecin et une pédagogue italienne. Elle est internationalement connue pour la méthode pédagogique qui porte son nom, la pédagogie Montessori.
Image:Maria Montessori.jpg

Elle est issue d'une famille bourgeoise. Son père était un militaire. Bien qu'élevée avec des règles de discipline très strictes, sa mère, très proche, respectait sa liberté.

En 1882, ses parents déménagent à Rome pour lui donner une meilleure éducation. Ils souhaitent pour elle une carrière d'enseignante.

En 1884, Maria éprouve un très grand intérêt pour les mathématiques. Ceci entraîne les premières difficultés avec son père. Elle intègre alors une école technique pour garçons, y découvre la biologie et décide de devenir médecin. Elle réussit à s'inscrire à la faculté de médecine et à décrocher une bourse. La discorde avec son père s'amplifie, et il décide de se désintéresser de ce qu'elle fait. De nombreuses personnes de son entourage, tant familial et qu'universitaire, la critiquent et se montrent hostiles envers elle.

En 1896, Maria Montessori devient la première femme médecin italienne. Elle travaillera pendant dix ans en psychiatrie. C'est là qu'elle découvre que les enfants dits « débiles »

  • n'ont aucun jeu à leur disposition, alors qu'ils ont besoin d'actions pour progresser ;
  • ont besoin de leurs mains pour développer leur intelligence.

Parallèlement, elle découvre les recherches de deux médecins français : Édouard Seguin et Jean Itard, à savoir les travaux sur les sourds-muets et les écrits sur Victor, l'enfant sauvage de l'Aveyron.

Maria intervient au congrès de pédagogie de Turin en 1899 : le Ministre de l'Éducation lui demande de faire des conférences à Rome peu après. Elle dit alors, en parlant des enfants débiles (au sens médical) : « J'eus l'intuition que le problème de ces déficients était moins d'ordre médical que pédagogique... Je faisais un rapport d'éducation morale ». Peu de temps après, elle crée une école d'orthophrénie. Elle y forme des enseignants et leur fait prendre conscience de l'importance de l'observation : « observer et non juger ». Elle participe à de nombreux congrès à Rome, puis à Paris, d'où elle ramène les œuvres d'Itard et de Seguin qu'elle traduit et recopie à la main. Elle en fait une étude approfondie la nuit ; le jour, elle travaille avec des enfants déficients auxquels elle apprend à lire, écrire et leur fait subir des examens (avec succès) en même temps que des enfants normaux.

En 1901, elle commence à s'intéresser aux enfants « normaux ». Elle entreprend des études de psychologie et de philosophie. En 1906, tournant dans sa vie, elle s'occupe d'enfants normaux d'âge préscolaire, pour lesquels elle va créer sa méthode pédagogique.

La création de la première Maison des enfants (Casa dei bambini) a lieu en 1907 dans le quartier populaire de San Lorenzo à Rome. En vue d'améliorer la vie du quartier, un organisme met en chantier la construction de deux immeubles pour regrouper la population des taudis. Son directeur demande alors à Maria Montessori d'organiser la vie des enfants habitant ces immeubles. Les objectifs sont :

  • regrouper tous ces enfants et les empêcher d'errer, de semer le désordre.
  • procurer une meilleure hygiène et instaurer une harmonie familiale.

On offre aux enfants une « petite maison » dans une « grande maison » pour y vivre la journée. Les parents avaient le libre accès de l'école. En contrepartie, ils devaient veiller à la propreté et à la bonne tenue (vestimentaire) des enfants. L'institutrice avait l'obligation d'habiter dans l'immeuble pour mieux collaborer avec les parents, dans une optique commune d'éducation des enfants. La Casa dei bambini devient une base de recherche, un laboratoire d'expérimentation où Mme Montessori construit et éprouve sa méthode.

Elle organise des cours internationaux à partir de 1913. De nombreuses associations et organisations caritatives lui demandent de créer des maisons d'enfants. Elle multiplie les voyages pour effectuer des conférences et organiser des stages de formation pédagogique.

De 1914 à 1918, Maria part aux États-Unis d'Amérique. Elle y crée un collège pour enseignants et dirige une « semaine pédagogique ».

De 1921 à 1931 elle participe aux échanges de la ligue internationale pour l'éducation nouvelle et en particulier à ses congrès où elle présente ses travaux et rencontre les autres grands pédagogues de ce mouvement tels que Adolphe Ferrière, John Dewey et Roger Cousinet.

En 1936, le gouvernement italien fasciste condamne et proscrit les principes montessoriens : il s'en suit la fermeture de toutes les écoles Montessori. Maria quitte l'Italie et s'installe en Espagne. La venue de Franco détruit ses plans. Elle s'installe alors en Hollande et y crée l'Association Montessori internationale.

La première école Montessori aux Pays-Bas à La Haye en 1915.   Premiere école

De 1939 à 1945, pour fuir la Seconde Guerre mondiale, elle part vivre en Inde, où elle est assignée à résidence en tant que ressortissante italienne jusqu'en 1946. Elle en profite pour créer de nombreuses écoles Montessori.

En 1952, elle retourne en Europe, tout d'abord en Italie qui la réhabilite, mais elle préfère s'installer aux Pays-Bas, où elle décède la même année à l'âge de 82 ans.

On retiendra de Maria Montessori qu'elle était une femme de caractère. Dans l'Italie catholique des années 1900, elle est devenue médecin contre l'avis de tous et a éduqué un enfant conçu hors mariage. C'était aussi une femme de cœur qui a su rompre avec les préjugés adultes qui étouffaient l'enfant.

Le fils de Maria Montessori, Mario, continue l'œuvre de celle-ci.

Les citations de Maria Montessori

«La fonction du milieu n'est pas de former l'enfant mais de lui permettre de se révéler.»
[ Maria Montessori ]

«Toute personne dans une situation d’autorité incontestée, libre de toute critique, court le danger de devenir un tyran !»
[ Maria Montessori ]

«L'enfant nous demande de l'aider à agir tout seul.»
[ Maria Montessori ]

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29 novembre 2007 4 29 /11 /novembre /2007 17:36
Frederic Chopin

Frédéric Chopin est un compositeur et pianiste polonais d'origine française, né le 1er mars 1810 et mort le 17 octobre 1849 de la tuberculose pulmonaire.

Son nom de naissance est Fryderyk Franciszek Chopin, il adopta ses prénoms francisés Frédéric-François lorsqu'il quitta définitivement la Pologne pour Paris. Les Polonais écrivent parfois son nom Szopen par analogie avec la phonétique française.
Chopin est né à Żelazowa Wola le 1er mars 1810 (les registres paroissiaux mentionnent cependant la date du 22 février) près de Varsovie et fut baptisé dans l'église du village de Brochów près de Sochaczew. Son père Nicolas Chopin (1771 Marainville-sur-Madon — 1844 Varsovie), français, quitte la France à 16 ans pour la Pologne en 1787 et épouse Justyna Krzyżanowska, dame d’honneur de la comtesse Skarbek, en 1806. Frédéric est le second de quatre enfants. Ses trois sœurs sont prénommées Ludwika, Izabella et Emilia qui disparaîtra à l’âge de quatorze ans.

Chopin a révélé très tôt de grandes dispositions pour la musique. Il possédait l'oreille absolue et faisait preuve d'une sensibilité exceptionnelle à la musique. Il commença donc son éducation musicale à six ans (1816) et composa sa première œuvre, la polonaise en sol mineur, à l'âge de sept ans (1817). Il fit sa première apparition sur scène à huit ans, dans un salon aristocratique de Varsovie (1818).

Par son don prodigieux, le petit Chopin, qui connaissait déjà dans son pays une certaine renommée, fut rapidement comparé à Mozart. Il étudia la musique tout d'abord avec Wojciech Zywny qui lui fit découvrir Jean-Sébastien Bach, et ensuite, à partir de 1826, au Conservatoire de Varsovie]], principalement avec Wilhelm Wurfel pour le piano et l'orgue et Józef Elsner pour la composition et le contrepoint.

Élève du Conservatoire et du lycée de Varsovie (où son père était professeur), il se familiarisa avec la musique populaire polonaise en passant ses vacances dans différentes régions rurales de Pologne. Il termina ses études musicales en 1829.

Il planifia par la suite un long voyage en Europe, afin de se familiariser plus profondément avec la vie musicale européenne et d’acquérir une certaine réputation. Il s'installa d'abord à Vienne, en Autriche, où il vivra 8 mois. En proie à des difficultés financières et ayant du mal à se faire connaître, Chopin pensa rapidement à gagner d'autres villes. C'est pendant cette période viennoise qu'eut lieu l'insurrection de Varsovie, accompagnée de la répression sanglante de l'armée russe. Chopin était profondément patriote et fut très affecté par cet événement qui a certainement inspiré son imagination créatrice. On retrouvera dans les lignes de son journal intime écrites à Stuttgart, ainsi que dans différentes lettres, un cri de révolte et de grand désarroi. De ces années datent le premier des Scherzo ainsi que les Études op. 10.

C'est avec un passeport pour Londres que Chopin se dirigea vers la France, où il vécut le restant de sa vie. À Paris, il fit la connaissance de compatriotes polonais, exilés suite à la défaite polonaise, et découvrit l'intense activité culturelle et musicale, notamment l'Opéra italien (Rossini, Bellini). Sa grande sociabilité mondaine ainsi que sa réputation de virtuose lui permettront très rapidement de devenir le professeur le plus recherché dans les milieux aristocratiques parisiens. Kalkbrenner, un des plus grands pianistes de son époque, lui aurait fait ce compliment : « Vous avez le style de Cramer et le toucher de Field »[1]. Il parviendra également à faire publier ses compositions chez un grand éditeur, ce qui lui permettra de se faire enfin connaître en Europe. Ainsi, Schumann à Leipzig ayant découvert les variations sur un thème de Mozart Op. 2, publia en 1831 un article dans lequel il exprima son admiration pour son contemporain (« Chapeau bas, messieurs, un génie ! »). D'autre part, il se lia d'amitié avec d'autres grands artistes de son époque, tels Delacroix, Berlioz ou Liszt. Ce dernier restera, comme Schumann, un très grand admirateur et un fervent défenseur des compositions de Chopin.

Pendant les années suivantes, le compositeur publia des chefs-d’œuvre comme la 1re Ballade (publiée en 1835) ou le 2e Cycle d'études Op. 25 (publié en 1837) qui contribuèrent à lui assurer sa grande notoriété. Lors de cette période fructueuse, Chopin connut pourtant des passages difficiles à travers son amour déçu pour Maria Wodzinska et le choix qu'il avait fait en 1834. Pendant cette année, il refusa en effet des invitations auprès de l'ambassade russe et fit savoir que, malgré son départ avant l'insurrection, il était à Paris en émigré politique et non en sujet loyal du tsar. Ce choix lui interdisait à tout jamais de rentrer dans sa Pologne natale.

De 1836 à 1847 (?), il fut le compagnon de l'écrivain George Sand (pseudonyme d'Aurore Dupin, baronne Dudevant). Ils menèrent ensemble une vie mondaine, nourris d'admirations réciproques. Après un séjour hivernal dans de mauvaises conditions au monastère de Valldemossa (à Majorque,Espagne), durant lequel il composa entre autres son cycle des 24 préludes Op. 28 et sa 2e Ballade, la santé de Chopin, qui était tuberculeux, se dégrada considérablement malgré les soins et le dévouement inconditionnel de Sand. De retour en France, Chopin retrouva une bonne santé et, de 1839 à 1846, il séjourna souvent à Nohant, la magnifique résidence de campagne de George Sand non loin de La Châtre. Il est à noter que certaines rumeurs voudraient que George Sand ait eu plusieurs relations avec des élèves du célèbre pianiste. Ce fut une période heureuse pour celui-ci qui y composa quelques unes de ses plus belles œuvres : la Polonaise héroïque , la 4e Ballade, la Barcarolle, les dernières Valses

Pendant le mois de juillet 1847, le couple, qui ne connaissait plus depuis un certain temps la passion de ses débuts, se sépara définitivement après que Chopin eut pris le parti de Solange, la fille de George Sand, dans une violente dispute familiale qui éclata à Nohant en l'absence du pianiste. Il ne reverra George Sand qu'une seule et dernière fois, par hasard, en avril 1848, mais restera jusqu'à la fin de sa vie très proche de Solange et de son mari Auguste Clésinger.

Particulièrement affaibli après cette rupture douloureuse, il fit quand même une dernière tournée en Angleterre et en Écosse organisée par son élève Jane Stirling. Ce voyage fut pour lui épuisant physiquement et moralement.

Il rentra à Paris, très malade, et mourut quelques mois plus tard, le 17 octobre 1849, au 12 place Vendôme, des suites de sa maladie pulmonaire, à l'âge de 39 ans. Il fut enterré au cimetière du Père-Lachaise. Conformément à ses dernières volontés, sa sœur Ludwika qui était venue de Pologne juste avant qu'il ne meure, ramena à Varsovie son cœur qui se trouve actuellement dans un cénotaphe de l'église Sainte-Croix.

Liszt : “Chopin a passé parmi nous comme un fantôme”

Un homme à la santé fragile 
Chopin est un homme qui n’aura jamais connu la pleine santé. Son état général était en permanence altéré et la fin de sa vie n’aura été qu’une descente progressive vers la mort (les hivers se faisant sentir de plus en plus et chaque petite maladie l'affectant davantage).
Portrait de Chopin par son ami Eugène Delacroix en 1838

La médecine étant ce qu'elle était à cette époque, de nombreuses méthodes de guérison avaient été essayées par le musicien. Ainsi, nous savons que Chopin absorbait quelques gouttes d’opium dans un verre d’eau et frictionnait ses tempes avec de l’eau de Cologne dès que son état risquait de s'aggraver[2].

En 1844, George Sand décide d’inviter la sœur de Chopin en France (le ménage Iedrzeiewicz) pour faire sortir Chopin de la dépression qu’il manifestait suite au décès de son père, au mois de mai 1844, à Varsovie, qui suivait celui de son ami d’enfance Matuszinski (de la tuberculose). Madame Sand décide donc d’écrire à cette sœur du musicien pour l’avertir de l’état de santé fragile de son ami, donnant une description assez complète de l’état de santé du musicien. Elle écrit : « Vous allez trouver mon cher enfant bien chétif et bien changé depuis le temps que vous ne l’avez vu, mais ne soyez pourtant pas trop effrayés de sa santé. Elle se maintient sans altération générale depuis six ans que je le vois tous les jours. Une quinte de toux assez forte, tous les matins; deux ou trois crises considérables et durant chacune deux ou trois jours seulement, tous les hivers; quelques souffrances névralgiques, de temps à autre, voilà son état régulier… ». Chaque hiver est une épreuve pour le musicien. Chopin, écrivant à sa famille en automne 1846, l’expose : « L’hiver ne s’annonce pas mauvais, et en me soignant quelque peu il passera comme le précédent, et grâce à Dieu pas plus mal. Combien de personnes vont plus mal que moi ! Il est vrai que beaucoup vont mieux, mais à celles-là je ne pense pas ».

Les qualificatifs de George pour désigner par écrit Chopin sont révélateurs à la fois de l’état de santé du musicien mais aussi de la dégradation de la relation entre les deux artistes : « Mon cher malade » puis « mon petit souffreteux » jusqu’à « mon cher cadavre »… Rien que les soucis affichés dans une lettre de Georges Sand au comte Grzymala le 12 mai 1847, montrant une interrogation sur le caractère « transportable ou non » de Chopin au moment du mariage de Solange, sont un exemple révélateur de l’état de santé gravissime de Chopin dans les dernières années de sa vie.

Amour

Chopin écrivait à Fontana quelques mois avant de mourir : « Le seul malheur consiste en ceci : que nous sortons de l’atelier d’un maître célèbre, quelque stradivarius sui generis, qui n’est plus là pour nous raccommoder. Des mains habiles ne savent pas tirer de nous des sons nouveaux, et nous refoulons au fond de nous-mêmes ce que personne ne sait tirer, faute d’un luthier ».

Chanteuse lyrique polonaise que le très jeune Chopin admirait, mademoiselle G?adkowska est certainement le premier amour féminin ressenti par le musicien. « Elle phrase et nuance délicieusement. Sa voix, au début, tremblait légèrement, mais elle se remit bientôt de son trouble », disait le musicien en parlant d’elle. Après avoir fait sa connaissance et joué à de nombreuses reprises avec elle, il brûle d’amour pour la cantatrice. Sa jeune gloire est dédiée à cette femme qui assiste à ses concerts (concert du 17 mars 1830 ou encore du 11 octobre 1830) et y prête parfois sa voix. Dans son explosion amoureuse, Chopin ne s’est pourtant jamais déclaré à l’être aimé : « Mes yeux ont surpris son regard. Alors je m’élançai dans la rue et il me fallut un quart d’heure pour revenir à moi. Je suis parfois si fou que c’est effrayant. Mais dès samedi en huit je partirai quoi qu’il arrive. Je mettrai ma musique dans ma valise, son ruban dans mon âme, mon âme sous mon bras, et en avant, dans la diligence ! » Après être parti de Pologne, Chopin ne reverra plus Constance qui se maria deux ans plus tard avec un gentilhomme campagnard.

La comtesse Delphine Potoçka, beauté célèbre de vingt-cinq ans, dont la voix faisait tourner la tête de Chopin (qui l’accompagnait au piano) fréquenta le jeune Chopin en 1835. L’aventure qu’eut cette femme avec le pianiste démarra très rapidement (Mickiewicz : « elle est la plus grande des pécheresses ») mais dura peu. N’oublions pas que la comtesse était mariée et son mari l’emmena en Pologne d’où elle ne revint que beaucoup plus tard.

Il semble que cette histoire fut la moins malheureuse de Chopin dans la mesure où la comtesse gardera toujours une affection sincère pour Frédéric. Seules ces quelques lignes de Delphine retrouvées après le décès de Chopin en fournissent le témoignage : « Je ne t’ennuierai pas par une longue lettre, mais je ne veux pas rester plus longtemps sans nouvelles de ta santé et de tes projets d’avenir. Je suis triste de te sentir abandonné et solitaire… Ici mon temps se passe de façon ennuyeuse et je souhaite de n’avoir pas plus de désagréments encore. Mais j’en ai assez. Toutes les personnes à qui j’ai fait du bien m’ont payée d’ingratitude. Au total, la vie n’est qu’une immense dissonance. Dieu te bénisse, cher Chopin. Au revoir. »[5]

Delphine Potoçka fit le voyage de Nice à Paris pour arriver le dimanche 15 octobre 1849 au chevet de Chopin mourant. Chopin lui adressa la parole en ces termes : « C’est donc cela que Dieu tardait tant à m’appeler à lui, il a encore voulu me laisser le plaisir de te voir ».

 

La déception : Marie Wodzinska

Les Wodzinski étaient une famille de grands propriétaires terriens transportée à Genève pour l’éducation des enfants pendant la révolution polonaise des années 1830. Chopin aimait cette famille compatriote et amie car il avait eu pour camarades les trois garçons Wodzinski dans la pension de son père et il connaissait leur jeune sœur Marie depuis sa tendre enfance. C’est pendant l’été 1835, à Dresde, que Chopin revit cette famille avec joie, Marie Wodzinska avait alors dix-neuf ans. Frédéric n’avait, depuis quelques années, qu’une relation de musicien avec la jeune Marie (qui a été dans leur enfance une de ses petites élèves) en s’envoyant régulièrement des pages de musique. Pendant tout cet été qu’il passa avec cette aimable famille, l’amitié se transforma en amour. Malgré tout, Chopin les quitta en septembre pour retourner à Paris où beaucoup de travail l’attendait. Le reflet de cette séparation avec Marie est peint par le pianiste dans une valse que Chopin ne publia jamais : La Valse de l’Adieu.

Tout au long de l’année suivante, Chopin et Marie s’écrivent et s’envoient de la musique, avant de se revoir l’été suivant. Après un nouvel été formidable avec cette famille, à Dresde, le 7 septembre (avant-veille de son départ pour Paris), Chopin demande à Marie Wodzinska si elle accepterait de devenir sa femme. Si la jeune femme accepta et la comtesse (sa mère) approuva, ils tinrent ce projet secret aux yeux du comte (attendant de trouver un moment opportun pour obtenir un consentement du père de Marie).

Jusqu’en janvier 1937, Chopin allait vivre avec la promesse de cet amour et une correspondance entre lui et Marie faisant d’une manière secrète mention de leur projet de mariage sous le nom de “crépuscule” d’opéra. Après des premières lettres très amoureuses, la correspondance gardée de cette femme montre, par des mots d’une extrême platitude, que l’amour s’est peu à peu éteint. La rupture de ses fiançailles, le “crépuscule” de son bonheur, s’effectua donc en silence.

Les billets de Marie Wodzinska ainsi que la rose qu’elle lui avait offerte à Dresde furent retrouvés, après la mort de Chopin, chez lui dans une enveloppe nouée sur laquelle il avait écrit ces deux mots polonais : moia biéda, mon malheur.

  George Sand

La relation : George Sand
Les Wodzinski étaient une famille de grands propriétaires terriens transportée à Genève pour l’éducation des enfants pendant la révolution polonaise des années 1830. Chopin aimait cette famille compatriote et amie car il avait eu pour camarades les trois garçons Wodzinski dans la pension de son père et il connaissait leur jeune sœur Marie depuis sa tendre enfance. C’est pendant l’été 1835, à Dresde, que Chopin revit cette famille avec joie, Marie Wodzinska avait alors dix-neuf ans. Frédéric n’avait, depuis quelques années, qu’une relation de musicien avec la jeune Marie (qui a été dans leur enfance une de ses petites élèves) en s’envoyant régulièrement des pages de musique. Pendant tout cet été qu’il passa avec cette aimable famille, l’amitié se transforma en amour. Malgré tout, Chopin les quitta en septembre pour retourner à Paris où beaucoup de travail l’attendait. Le reflet de cette séparation avec Marie est peint par le pianiste dans une valse que Chopin ne publia jamais : La Valse de l’Adieu.

Tout au long de l’année suivante, Chopin et Marie s’écrivent et s’envoient de la musique, avant de se revoir l’été suivant. Après un nouvel été formidable avec cette famille, à Dresde, le 7 septembre (avant-veille de son départ pour Paris), Chopin demande à Marie Wodzinska si elle accepterait de devenir sa femme. Si la jeune femme accepta et la comtesse (sa mère) approuva, ils tinrent ce projet secret aux yeux du comte (attendant de trouver un moment opportun pour obtenir un consentement du père de Marie).

Jusqu’en janvier 1937, Chopin allait vivre avec la promesse de cet amour et une correspondance entre lui et Marie faisant d’une manière secrète mention de leur projet de mariage sous le nom de “crépuscule” d’opéra. Après des premières lettres très amoureuses, la correspondance gardée de cette femme montre, par des mots d’une extrême platitude, que l’amour s’est peu à peu éteint. La rupture de ses fiançailles, le “crépuscule” de son bonheur, s’effectua donc en silence.

Les billets de Marie Wodzinska ainsi que la rose qu’elle lui avait offerte à Dresde furent retrouvés, après la mort de Chopin, chez lui dans une enveloppe nouée sur laquelle il avait écrit ces deux mots polonais : moia biéda, mon malheur.

La rencontre

Les deux artistes se rencontrèrent pour la première fois à la demande de George Sand, dans le courant de l’été 1836, à l’hôtel de France de la rue Laffitte. De ce premier contact, Chopin dit le soir même à son ami Hiller : « Quelle femme antipathique que cette Sand ! Est-ce vraiment bien une femme ? Je suis prêt à en douter ».” Par la suite, Chopin et Sand se sont fréquentés à Paris de temps en temps, puis de plus en plus. Chopin sortant de sa déception avec Marie Wodzinska et George Sand de sa relation avec Michel de Bourges, la souffrance en amour fut leur premier lien. Notons que George Sand hésita longtemps avant de se lancer dans une relation avec le pianiste. Elle écrivit à cette époque une lettre immense et complexe à son amie Madame Marliani en date du 23 mai 1838 dans laquelle l’écrivain met à nu sa passion pour Chopin et exprime le principal but d’une idylle avec le pianiste : « …S’il est heureux ou doit être heureux par elle (Marie Wodzinska), laissez-le faire. S’il doit être malheureux, empêchez-le. S’il peut être heureux par moi sans être malheureux avec elle, il faut que nous nous évitions et qu’il m’oublie. Il n’y a pas à sortir de ces quatre points. Je serai forte pour cela, je vous le promets, car il s’agit de lui, et si je n’ai pas grande vertu pour moi-même, j’ai grand dévouement pour ceux que j’aime… »

Au début de leur relation, Chopin était âgé de vingt-huit ans mais semblait bien plus jeune, George avait trente-quatre ans. D'après ses correspondances de l’époque, l’amour de George pour Frédéric frôlait le “maternel”, la bonté “pélicane”; l’auteur appelait ça “faire son devoir”. Tout cela tombait à merveille puisque Chopin, vu son état de santé, avait besoin de soins.

J’ai le pressentiment que si je quitte Varsovie, je ne reverrai plus jamais ma maison. je m’imagine que je pars pour mourir. Ah! quelle tristesse ce doit être de ne pas mourir où l’on a toujours vécu (…) L’homme est rarement heureux. S’il ne lui est destiné que de courtes heures de félicité, pourquoi renoncerait-il à ses illusions qui sont, elles aussi, fugitives?” (lettre de Chopin à Titus datée du 4 septembre 1830)


Chopin a quitté la Pologne à vingt ans (le 1er novembre 1830) pour Vienne sans savoir qu’il ne remettrait plus jamais les pieds dans sa terre natale qui occupera pourtant éternellement son cœur. Une coupe d’argent remplie de sa terre natale le suivra toute sa vie et son contenu sera mêlé, à sa mort, à la terre du Père-Lachaise recouvrant son cercueil.

Elsner composa une cantate en l’honneur du départ de l’enfant du pays qui ressemble plus à un “adieu” qu’à un “au-revoir” :

Que ton talent, né sur notre sol,
Eclate en tout et partout,
Que tu sois sur les bords du Danube,
Sur ceux de la Sprée, du Tibre ou de la Seine.
Cultive les mœurs de tes parents
Et, par les sons de ta musique,
Nos mazurkas et nos cracoviennes,
Chante la gloire de ta patrie.
Oui, tu réaliseras tes rêves.
Sache toujours, Chopin, que par ton chant
Tu donneras la gloire à ton pays.
Ce n’est rien de quitter ton pays
Puisque ton âme reste parmi nous.
Nous formons des vœux pour ton bonheur
Et garderons dans nos cœurs ta mémoire.

Anecdotes

Les anecdotes sur Frédéric Chopin

Improvisation à Vienne
Le 11 août 1829, Chopin donne son premier concert à Vienne. Il doit improviser car l'orchestre n'arrive pas à déchiffrer son Rondo... c'est pourtant un succès !


Ecriture à deux mains
'Chopin a donné une voix propre à la main gauche, écrit Hélène Grimaud ; il a exigé d'elle une vertigineuse virtuosité. (.. .)J'aime Chopin pour l'harmonie dans l'asymétrie qu'il exige dans le doigté des deux mains et, partant, pour l'amplitude, la plénitude nouvelle qu'il offre au clavier.' (' Variations sauvages', 2003)

Citation:
«Bach est un astronome qui découvre les plus merveilleuses étoiles. Beethoven se mesure à l'univers. Moi, je ne cherche qu'à exprimer l'âme et le coeur de l'Homme.»
[ Frédéric Chopin ]

Célébrité proche de Chopin
Franz Liszt

Franz Liszt
Compositeur et pianiste hongrois

Né en 1811
Décédé à Bayreuth en 1886

L'inventeur du poème symphonique, considéré comme le pianiste virtuose du millénaire, peut être érigé en symbole de l'exaltation de la période romantique : alors que dans sa jeunesse, ses liaisons défrayent la chronique, notamment avec Marie d'Agoult, Franz Liszt vit dans l'opulence et côtoie les plus grands - prenant des cours avec Czerny, échangeant avec Chopin, chapeautant Wagner qui[...]

Anecdote sur Chopin (Sans garantie)
La correspondance de Chopin nous dévoile parfois un homme à l'humour piquant , en très peu de mots il parvient à décrire des situations pittoresques . Voici ce qu'il écrit à un ami dans une ses lettres lors de son premier séjour à Londres en juillet 1837:
"Ici on peut facilement s'amuser , mais par prudence pas trop longtemps . Il y a des choses énormes !! De grands urinoirs sans la place pour faire pipi . Mais les Anglaises,les chevaux,les palais,les attelages,la richesse,le luxe,les paysages,les arbres,mais vraiment tout ,du savon à barbe jusqu'au rasoir, tout est extraordinaire , tout se ressemble , tout est bien éduqué et tout est lavé , mais noir comme le c(ul) d'un aristocrate."
Je t'embrasse sur le visage (F. Chopin)

Chopin et le trac
Je commence avec cette histoire concernant Chopin qui on le sait n'aimait pas se produire devant un trop large public. Alors les quinze jours précédant le concert il se cloitrait chez lui et ne jouait que du Bach, jamais ses compositions.

Chopin et Liszt
On sait qu'ils jouaient beaucoup dans des salons où se réunissait une société cultivée. Un soir, Liszt joue un morceau de Chopin. Mais il y ajoute beaucoup de trilles, d'ornementations qui ne sont pas dans la composition initiale. On l'applaudit. Cependant Frédéric lui fait remarquer avec un peu d'énervement qu'il n'apprécie pas beaucoup ces transformations de son oeuvre... Il se met au piano, et pour mieux profiter de la musique, on éteint les chandelles-véritable 'expérience esthétique', comme dit mon prof de philo. Le soir suivant, de nouveau les pianistes jouent pour la compagnie. C'est Chopin qui est au piano, on souffle les bougies, et tout le monde se laisse bercer dans le noir... Là, Liszt demande tout bas à Chopin de lui céder la place. Celui-ci, surpris, s'exécute cependant, et Liszt reprend des oeuvres de Chopin, mais sans rien y ajouter. A la fin, tout le monde applaudit le virtuose... Quand on rallume la lumière, surprise générale en voyant que ce n'est pas Chopin au piano! Alors, Liszt aurait dit: 'Je peux jouer comme Chopin, mais lui ne peut pas jouer comme moi!'

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22 novembre 2007 4 22 /11 /novembre /2007 19:43

Maurice Béjart (1984)

Maurice Béjart, de son vrai nom Maurice-Jean Berger, est un danseur et chorégraphe français, né à Marseille le 1er janvier 1927 et mort à Lausanne (Suisse) le 22 novembre 2007. Il a été membre de l'Académie des Beaux-Arts (section des membres libres) de 1994 jusqu'à sa mort.

Fils du philosophe Gaston Berger, sa mère décéde lorsqu'il a 7 ans. Il prend alors des cours de danse sur les conseils d'un docteur pour se fortifier[ et rêve de devenir toréador. Il fait parallèlement ses études secondaires et universitaires. Fasciné par un récital de Serge Lifar, il décide de se consacrer entièrement à la danse. Il rentre à quatorze ans à l'Opéra de Paris et suit les cours de Lioubov Egorova et apprend auprès des danseuses Janine Charrat et Yvette Chauviré[, puis avec Roland Petit à partir de 1948.

En 1951, il collabore avec Birgit Cullberg et crée son premier ballet, L'Inconnu, à Stockholm, puis règle L'Oiseau de feu. En 1955, il crée Symphonie pour un homme seul sur une musique de Pierre Henry et Pierre Schaeffer, avec sa première compagnie fondée en 1953, les Ballets de l'Étoile, qui lui vaut les honneurs de la presse et du public.

En 1959, n'obtenant pas l'aide de l'état français pour établir sa troupe dans un théâtre, il décide sur la demande de Maurice Huisman, alors directeur du Théâtre royal de la Monnaie, de créer en 1960 à Bruxelles le Ballet du XXe siècle et sa plus fameuse chorégraphie, Le Sacre du printemps. Il parcourra avec celle-ci le monde entier et initiera un vaste public de néophytes à la danse moderne. L'année suivante il monte avec Jorge Donn le Boléro de Maurice Ravel qui devient une de ses chorégraphies emblématiques.

En 1966, le Festival d'Avignon s'ouvre à la danse et invite Maurice Béjart et son Ballet du XXe siècle à se produire dans la cour d'honneur du Palais des Papes.

À la fin des années 1960 et durant la décennie suivante, Maurice Béjart va en outre s'investir dans le répertoire chorégraphique persan. Ses créations vont dès lors être présentées au Rudaki Hall Opera House (Hall Roudaki) de Téhéran et bénéficier du soutien de la Shahbanou Farah Pahlavi. De cette relation avec l'impératrice d'Iran vont voir le jour deux créations qui seront présentées dans le cadre des Célébrations du 2500e anniversaire de la monarchie iranienne à Persépolis, en octobre 1971. Le premier ballet, intitulé Golestan (« La roseraie »), s'inspire du chef d'œuvre de Saadi, tandis que le second est un hommage à la Shahbanou : Farah. Pour la circonstance, l'artiste français va travailler avec les musiciens iraniens Nur Ali Brumand, Nourredine Razavi Sarvestan et Dariush Tala'i. Influencé par son expérience iranienne, il se rapprochera de l'Islam suite à sa rencontre avec Ostad Elahi. Maurice Béjart reconnaît que cette expérience a joué un rôle déterminant dans sa carrière, tant d'un point de vue artistique que spirituel.

En 1987, au terme d'un conflit ouvert avec le directeur de La Monnaie Gerard Mortier, Béjart, en pleine tournée à Léningrad, décide de ne plus revenir en Belgique. Peu de temps après, la Fondation Philip Morris (établie à Lausanne) lui propose de venir s'installer en Suisse. Béjart dissout alors le Ballet du XXe siècle et fonde six semaines plus tard à Lausanne une nouvelle compagnie, le Béjart Ballet Lausanne.

Tant au Ballet du XXe siècle qu'à Lausanne, Béjart accueille des danseurs de haut niveau, de toutes nationalités. S'attachant à réhabiliter la danse masculine, il exige de ses interprètes une parfaite maîtrise de la danse académique et une grande faculté d'adaptation aux courants néoclassiques. Adepte d'un spectacle total, il mêle les univers musicaux, lyriques, théâtraux et chorégraphiques, mettant en valeur les qualités individuelles de ses solistes, tout en étant très exigeant pour les mouvements d'ensembles. Les thématiques qu'il aborde sont souvent universelles et il n'hésite pas à mettre en scène les grandes questions de l'actualité, comme le sida ou l'écologie.

En 1998, il est condamné pour plagiat. Son spectacle Le Presbytère contient une scène copiée de La Chute d'Icare du chorégraphe belge Frédéric Flamand.

Il est lauréat du Prix de Kyoto en 1999.

Même s'il a eu beaucoup de détracteurs, notamment ses pairs qui le jugeaient trop classique ou tout du moins lui reprochaient de s'être arrêté dans ses recherches chorégraphiques pour satisfaire le plus grand nombre, Béjart n'a jamais vraiment réussi à imposer son nom dans les pays anglo-saxons. Il a par contre énormément contribué à la naissance de la danse moderne en France et en Belgique dans les années 1960 notamment grâce aux générations de chorégraphes qu'il a formées à Mudra

En 1970, il fonde l'École Mudra à Bruxelles afin de dispenser des cours de danse à des jeunes talents de cet art. Cet enseignement formera de nombreux danseurs et chorégraphes qui participeront activement à l'essor de la danse contemporaine en Europe. On peut par exemple citer Maguy Marin ou Anne Teresa De Keersmaeker. Il ouvre ensuite son école Mudra à Dakar, avant de se déplacer à Lausanne pour ouvrir en 1992 l'École-atelier Rudra, qui dispense depuis cette date une formation complète de danseur sur deux années. Elle est une des écoles les plus prestigieuse dans le milieu de la danse classique et contemporaine.

Chorégraphe très impliqué dans le milieu de la danse, il parcourt le monde entier avec sa compagnie. Plusieurs documentaires lui ont été consacrés. 


Les anecdotes sur Maurice Béjart

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Maurice Béjart

 

En 1987, Maurice Béjart fut le premier chorégraphe/directeur artistique à déménager toute sa troupe de façon permanente d'un pays dans un autre en transportant son "Ballet du XXème siècle" de Bruxelles en Suisse où il devint le "Ballet Béjart Lausanne". Si, depuis sa fondation, le point d'attache de la troupe était le Théâtre de la Monnaie, l'opéra de Bruxelles, les spectacles du Ballet étaient la plupart du temps donnés dans d'autres théâtres.

A partir de 1960, la troupe acquit une grande popularité auprès du jeune public grâce, en particulier, au concept du "spectacle total" un terme que Béjart employait pour des spectacles qu'il préférait donner dans de vastes espaces comme la Forêt Nationale, le Cirque Royal de Bruxelles ou encore le Palais des Sports de Paris qui devint sa seconde base. Après s'être créé un public de fidèles sur place et ailleurs, Béjart put diversifier son travail, certain de son succès.

Chorégraphe audacieux et entreprenant, il lança un style nouveau qui alliait la sensualité à l'aspect visionnaire. Issu du ballet classique, il recommande cette formation technique pour ses propres danseurs même si son "melting pot stylistique" intègre des techniques de danse modernes venues d'Europe comme des Etats-Unis, diverses traditions folkloriques occidentales ou orientales et l'utilisation de gestes rituels empruntés à un ensemble éclectique d'influences.

 

Béjart explique qu'il est parfois difficile de décider s'il est ou non moderne mais pour lui, les étiquettes n'ont aucune importance. Il ne cherche pas à se conformer à une image mais à être lui-même. S'il a reçu une formation classique, il est un homme d'aujourd'hui et il essaye d'utiliser des idées contemporaines qui touchent sa sensibilité et s'adaptent à sa technique. Ces idées peuvent inclure des notions phylosophiques et culturelles empruntées à d'autres arts à côté de l'image du mouvement pour lui-même.

Maurice Béjart est né à Marseille le 1er janvier 1927; il a étudié la danse dans sa ville natale puis à Paris et à Londres où il à été l'élève de Vera Volkova, ballerine d'origine russe. Après ses débuts à Vichy en 1945, il se produisit en Grande-Bretagne, en Suède et en France avec différentes troupes dont celles de Janine Charrat et de Roland Petit. En 1953, il monta sa première troupe à Paris, "Les Ballets de l'Etoile" dont il était à la fois chorégraphe et danseur. Cette troupe allait devenir par la suite "Le Ballet Théâtre de Paris".

Après une version devenue célèbre de l'historique "Sacre du Printemps" d'Igor Stravinsky montée à Bruxelles en 1959 avec un ensemble de danseurs international, il était invité à créer sur place sa propre troupe : c'est ainsi que naquit le "Ballet du XXème siècle". Il monta plusieurs ballets sur des musiques de Stravinsky, dont des versions fort peu conventionnelles de "L'oiseau de Feu" et de "Petrouchka". Mais son répertoire musical s'étend de Bach à Boulez en passant par la Neuvième Symphonie de Beethoven et Malher, pour lequel il s'est découvert une affinité particulière.

 

Béjart mêle sans complexe la musique de Bach aux tangos argentins et les pointes aux pieds nus dans une même oeuvre. Son imagination se donne pour toute limite les capacités de mouvements du corps humain.

Afin de prolonger son travail, Béjart a fondé une école de danse à Bruxelles puis, par la suite, le centre "Mudra", devenu depuis "Rudra", beaucoup plus ambitieux. C'est un centre de recherche européen ainsi qu'un centre d'enseignement où l'on étudie toutes les techniques de scène : le théâtre, le chant, le mime et tous les types de danse. S'il a mis en scène des opéras et des oeuvres théâtrales, la chorégraphie reste le domaine d'élection de Béjart, car, selon lui, c'est dans notre monde le dernier refuge où l'homme peut encore découvrir la vraie nature de son âme.

 

Professeur né
Sa fibre pédagogique le pousse à créer l'école Mudra, à Bruxelles (1970), puis à Dakar (1977), et l'école-atelier Rudra à Lausanne (1992).

 

Les honneurs
L'Empereur Hirohito l'a élevé à l'Ordre du Soleil levant (1986) et le Roi Baudouin l'a nommé Grand Officier de l'Ordre de la Couronne (1988). La Japan Art Association lui a décerné le prestigieux Praemium Impériale (1993) et la Inamori Foundation le Kyoto Prize (1999). En 1994, Maurice Béjart est élu membre libre à l'Académie des Beaux-Arts de l'Institut de France.

 

Les citations de Maurice Béjart

«La danse, un minimum d'explication, un minimum d'anecdotes, et un maximum de sensations.»
[ Maurice Béjart ] - Extrait d’ Un instant dans la vie d'autrui

«L’agriculture c’est la base de la culture.»
[ Maurice Béjart ] - Extrait d'une Interview

«Echapper à sa propre chronologie est une joie que donnent les rêves.»
[ Maurice Béjart ] - Extrait d’ Un instant dans la vie d'autrui

«La phrase la plus sotte de la langue française, c'est "bête comme ses pieds".»
[ Maurice Béjart ] - Extrait de la revue L'Arc

«La danse n'a plus rien à raconter : elle a beaucoup à dire !»
[ Maurice Béjart ] - Extrait d’ Un Instant dans la vie d'autrui

«La danse, mieux qu'aucun autre des arts, peut nous livrer l'essentiel des mythes.»
[ Maurice Béjart ]

«Il n'y a qu'un seul public : celui qui vient pour aimer. Si les gens viennent pour s'aimer eux-mêmes ou chercher le reflet d'anciennes amours, le contact n'a pas lieu.»
[ Maurice Béjart ] - Extrait d’ Un instant dans la vie d'autrui

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J’ai fait un rêve dans le temps passé
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Et que la vie valait la peine d’être vécue
J’ai rêvé que l’amour ne mourrait jamais.
Les misérables

 

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La patience guide l'espoir en terrain inconnu.
 
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BSS.CB.JP (13)
 
Quand il n'y a plus d'espoir il y a encore un petit espoir
 
 
 
 
 
 

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