20 janvier 2009 2 20 /01 /janvier /2009 07:46


Quand des émotions comme l'apathie ou le désespoir ne veulent pas disparaître, la dépression peut être la cause de ces maux. Plus qu'un coup de blues temporaire, la dépression nerveuse empêche d'apprécier la vie au quotidien.
       

Avec un traitement psychologique et médical et avec de l'aide, vous pouvez arriver à vous sentir mieux. Mais d'abord, vous devez comprendre à quoi ressemble la dépression. Apprendre à identifier les signes et les symptômes de la dépression est la première étape à franchir pour résoudre le problème.


Qu'est-ce que la dépression?

Nous connaissons tous des hauts et des bas dans notre vie. La tristesse est une réaction normale aux épreuves que l'on peut rencontrer dans la vie. On est triste pendant une courte période et puis la déception finit par s'en aller et la vie reprend son cours.

Mais lorsque le sentiment de tristesse persiste, qu'il interfère avec votre capacité à travailler, étudier, manger, dormir ou s'amuser, ce n'est plus une situation normale. C'est la dépression.

Signes et symptômes de la dépression

Il y a une grande différence entre se sentir déprimé et souffrir d'une véritable dépression nerveuse. Certaines personnes décrivent cela comme le fait de vivtre dans un trou noir, sans avoir la possibilité de s'en sortir. On ne peut plus se détacher du désespoir ou de la tristesse. Cependant, certaines personnes atteintes de dépression nerveuse ne se sentent pas forcément tristes. A la place, elles ont l'impression que leur vie est vide et sans aucun sens. Dans cet état d'apathie, elles sont incapables de prendre plaisir à faire quoi que ce soit (mêmes lorsqu'elles pratiquent des activités qu'elles appréciaient auparavant). Les signes et les symptômes de la dépression nerveuse varient en fonction des personnes et peuvent aussi varier dans le temps en intensité.

Signes et symptômes de la dépression

Sentiment d'impotence et de désespoir

Les choses ne pourront jamais s'arranger et il n'y a rien que vous puissiez faire pour arranger la situation

Perte d'intérêt dans les activités quotidiennes

Plus d'intérêt dans vos anciens hobbies et passe-temps, vous n'aimez plus sortir et les activités sociales

Changement d'appétit ou de poids

Pertes ou gains significatifs de poids - une variation de plus de 5% de votre poids sur un mois

Changement du cycle du sommeil

Soit de l'insomnie ou de l'hypersomnie (vous dormez trop)

Perte d'énergie

Vous vous sentez fatigué en permanence, même les plus petites tâches devient insurmontables.

Perte de confiance en soi

Vous vous sentez inutile et/ou coupable. Vous êtes très critiques envers vous mêmes sur vos erreurs..

Problèmes de concentration

Difficulté à réfléchir, à prendre des décisions ou à se rappeler des choses

Irritabilité

Facilement distrait ou facilement dérangé (un rien vous énerve)

Maux de têtes, douleurs aux ventres

De nouveaux symptômes physiques font leur apparition: mal à la tête, mal au dos, constipation, douleurs abdominales

Les personnes souffrant de dépression ont tendance à avoir un regard dévalorisant envers eux-mêmes et une faible estime de soi, en particulier sur leur situation et leur avenir. Piégés dans leur pessimisme, ils ne pensent alors plus qu'à leurs problèmes tout en y accordant une importance démesurée.

 

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19 janvier 2009 1 19 /01 /janvier /2009 12:35

Signification:"Vous écarter aprés s'être servi de vous".
Kleenex

 

Leader mondial du mouchoir en papier, la marque Kleenex, a réussi à s’imposer face à ses nombreux concurrents. Le côté pratique et hygiénique des mouchoirs jetables a complètement détrôné les mouchoirs en tissu, qui, il faut bien le reconnaître étaient de véritables nids à microbes ! Dotés de 3 couches de papier pour plus de douceur, les mouchoirs Kleenex, le nec plus ultra dans sa catégorie, évite les irritations disgracieuses et douloureuses en cas d’allergie ou de rhume !



Il y a encore quelques années, les mouchoirs jetables n’étaient pas référencés dans le commerce de détail. Puis le côté pratique et hygiénique des mouchoirs jetables a inversé la tendance, de nos jours on ne trouve pratiquement plus de mouchoirs en tissu, remplacés par les mouchoirs jetables.

C’est après la première guerre mondiale que l’entreprise Kimberly Clark, basée dans le Wisconsin aux Etats-Unis, crée des mouchoirs en cellulose, une matière utilisée au départ pour les pansements. La production de mouchoirs jetables est lancée, les premiers mouchoirs en papier sont commercialisés en 1924 par la société américaine sous le nom de Kleenex, qui veut dire « Clean up », nettoyer en anglais. La boite de mouchoirs Kleenex est lancée sur le marché en 1928 et s’impose rapidement sur le territoire américain. Arrivent ensuite différentes variations comme les mouchoirs de couleurs différentes. En 1930, les paquets de mouchoirs à emporter dans ses déplacements sont à leur tour en vente. Après la seconde guerre mondiale, Kleenex se lance à l’assaut d’autres marchés en Europe et sur les autres continents. Parallèlement, la marque commercialise également et c’est une innovation, les couches culottes jetables. En France, c’est en 1960 que débarquent les premiers mouchoirs Kleenex. Pour conquérir le jeune public, la marque imprime les héros de l’époque sur ses mouchoirs, le résultat est immédiat, les ventes décollent. A l’heure actuelle, il se vend environ 20 milliards de mouchoirs Kleenex par an en France. Aux Etats-Unis, ce sont 300 milliards de mouchoirs par an. En 1999, nouvelle innovation pour la marque Kleenex qui lance le « Balsam », un mouchoir spécial « rhume et allergies ». Ce mouchoir aide à calmer les irritations dues à l’utilisation intensive des mouchoirs. Enfin Kleenex lance à la même époque le Kleenex menthol qui permet de dégager les voies respiratoires.

La marque est attaquée depuis quelques années par les associations de protection de l’environnement qui dénoncent les abattages intensifs d’arbres utilisés pour la fabrication des mouchoirs. Pour répondre à ces attaques, Kleenex utilise de plus en plus le papier recyclé pour fabriquer ses mouchoirs jetables. Kleenex fait un geste pour l’environnement, de votre côté, ne jetez pas vos mouchoirs usagés dans la nature, vous contribuerez ainsi également à la protection de la planète !

Source:Wikipedia

 

 
est une marque déposée par Kimberly-Clark Corporation, fabricant entre autres de mouchoirs en papiers, et qui est rentrée par usage dans le langage courant pour désigner un mouchoir jetable en papier.
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17 janvier 2009 6 17 /01 /janvier /2009 20:31

Dans notre vie quotidienne, la vue est le sens le plus utilisé. Intuitivement, nous la percevons comme le sens le plus important. Et pour cause, c'est elle qui monopolise le plus notre attention et dirige inconsciemment nos jugements. Pour preuve, cette petite expérience.

En 2001, l'Université de Victoria, en Colombie-britannique, a soumis des étudiants à des tests de QI. Ensuite ceux-ci ont été filmés alors qu'ils répondaient à des questions généralistes sur le futur de la planète.
Puis les vidéos ont été montrées à un jury chargé d'évaluer leur QI. Il s'avère que plus l'étudiant était volubile et utilisait de mots, plus son intelligence était surévaluée. Inversement, s'il faisait usage d'argot et d'interjections, son QI était jugé faible. De même si l'intéressé était gros.
En revanche, si l'on se contentait de faire écouter des enregistrements au jury, la réponse était beaucoup plus mitigée. Il semblerait donc que les signaux visuels troublent le jugement.

Alors, quand vous devez prendre une importante décision, prenez le temps de fermer les yeux. Pensez seulement aux enjeux et pas aux acteurs de la décision. Quand vous pensez avoir une opinion sur quelqu'un, fermez les yeux en pensant juste à ses propos et non à ce qu'il est, ou vous semble être.

Beaucoup de malentendus et de déceptions pourraient ainsi être évités, si nous ne nous laissions pas abuser par nos sens.

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14 janvier 2009 3 14 /01 /janvier /2009 14:52

Arc en ciel
L'arc-en-ciel

est provoqué par la dispersion de la lumière du soleil par des gouttes de pluie approximativement sphériques. La lumière est d'abord réfractée en pénétrant la surface de la goutte, subit ensuite une réflexion partielle à l'arrière de cette goutte et est réfractée à nouveau en sortant. L'effet global est que la lumière entrante est principalement réfléchie vers l'arrière sous un angle d'environ 40-42°, indépendamment de la taille de la goutte. La valeur précise de l'angle de réflexion dépend de la longueur d'onde (la couleur) des composantes de la lumière. La lumière bleue qui est réfractée a un plus grand angle que la lumière rouge, mais en raison de la réflexion totale, la lumière rouge apparaît plus haut dans le ciel et forme la couleur externe de l'arc-en-ciel.

Un arc-en-ciel n'a donc pas réellement d'existence physique mais est une illusion optique dont la position apparente dépend de la position de l'observateur. Toutes les gouttes de pluie réfractent et reflètent la lumière du soleil de la même manière, mais seulement la lumière d'une petite partie des gouttes de pluie atteint l'œil de l'observateur. C'est l'image formée par la lumière de ces gouttes de pluie que nous voyons sous forme d'arc-en-ciel.

 

L'arc-en-ciel contient un dégradé de couleurs recouvrant toutes les teintes, sauf le magenta.

On peut observer l'effet d'un arc-en-ciel toutes les fois où il y a de l'eau en suspension dans l'air et qu'une source lumineuse (en général le Soleil) brille derrière l'observateur. Les arcs-en-ciel les plus spectaculaires ont lieu lorsque la moitié du ciel opposée au Soleil est obscurcie par les nuages mais que l'observateur est à un endroit où le ciel est clair. Un autre endroit commun où l'on peut voir cet effet est à proximité de chutes d'eau.

L'arc-en-ciel contient une infinité de couleurs. Le spectre lumineux, dont la décomposition est entraînée par la réfraction, est en effet continu, ce qui signifie qu'il n'y a pas de frontière réelle entre les couleurs. En effet, comme pour tout dégradé, les couleurs différentes voisines sur le dégradées ne peuvent être distinguées entre elles par l'œil humain.

Cependant on choisit généralement de considérer que l'arc-en-ciel comprend quelques couleurs dominantes, en nombre fini. Ce nombre varie de 3 à 9 selon les cultures, mais en Occident le nombre généralement retenu est 7, fixé par Isaac Newton : rouge, orange, jaune, vert, bleu, indigo et violet. Ce nombre sept a en partie été choisi à cause de l'analogie entre la lumière et le son, la gamme musicale comprenant sept notes par octave.

Le plus critiqué des choix de Newton est de faire de l'indigo une couleur principale, alors qu'il correspond à une gamme de fréquences très étroite. Souvent on préfère donc l'éliminer pour ne garder que six couleurs, qui ont l'avantage de consister en 3 couleurs (rouge, bleu, jaune) pouvant générer les trois autres par synthèse soustractive.

Ce découpage ne recoupe pas du tout celui qu'on obtient en retenant comme 3 couleurs primaires les trois couleurs prises en charge par un type de cône (composants sous forme neuronales de la rétine) spécifique l'œil humain : rouge, vert et bleu. Les couleurs secondaires dans ce système sont jaune, cyan, magenta — le cyan (entre le vert et le bleu) n'est pas une couleur retenue dans le découpage de Newton, et le magenta est absent, car il s'agit d'une couleur intermédiaire entre le rouge et le violet : elle ne correspond pas à une couleur du spectre.

Le magenta, absent du spectre issu de la décomposition de la lumière, doit lui être adjoint pour le transformer en roue chromatique.

Bien qu'on puisse voir que l'arc-en-ciel est en fait un dégradé, de nombreux dessinateurs choisissent de simplement représenter l'arc-en-ciel par des bandes de couleur monochromes — généralement sept, suivant le découpage de Newton.

 

  Croyances

-Dans la symbolique occidentale, l'arc-en-ciel (par ce qu'annonciateur du beau temps après la pluie ?) est souvent associé à la joie et la gaieté ou au renouvellement (Un arc en ciel apparait dans le ciel au moment de la naissance de Fou-hi, et chez les Chibcha (Colombie), il protège les femmes enceintes.

 

-D'anciens péruviens ne regardaient pas l'arc-en-ciel, et couvraient leur bouche d'une main, car il est aussi la couronne de plume d'Illapa (Dieu cruel et intraitable du tonnerre et des pluies). Pour les Incas, l'arc-en-ciel était un serpent céleste mythique. recueilli par les hommes sous la forme d'un vermisseau. Il est devenu gigantesque à force de manger, ce pourquoi il a fallu le tuer parce qu'il imposait qu'on lui donne des cœurs humains à manger. Les couleurs vives de certains oiseaux viennent du fait que leurs ancêtres se sont trempés dans le sang de ce serpent géant.

 

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13 janvier 2009 2 13 /01 /janvier /2009 16:47






L'annulaire serait au centre de la réussite d'un trader: selon une étude menée dans la City de Londres, sa longueur permettrait de prédire le succès éventuel du financier.

Ces travaux, publiés dans le dernier numéro des compte-rendus de l'Académie nationale américaine des sciences, montrent que le rapport entre l'index et l'annulaire serait en jeu.

L'influence de la biologie sur le succès de ces hommes est à peu près équivalente à l'influence que peuvent avoir des années d'expérience dans ce domaine professionnel, souligne l'équipe de l'Université de Cambridge conduite par le physiologiste John Coates.

Selon les chercheurs, un ratio annulaire/index identique avait déjà été associé à des sports de compétition, notamment au football et au basket.

La différence de longueur entre ces deux doigts est déterminée pendant le développement du foetus et un quatrième doigt de la main relativement plus long que le second sous-entend une meilleure exposition aux hormones androgéniques masculines. Précédemment, d'autres recherches avaient montré qu'une telle exposition pouvait aboutir à une plus grande confiance en soi, donner le goût du risque, permettre une vigilance élevée et un temps de réaction plus rapide.

Une étude conduite l'an dernier par le Dr Coates et ses collègues faisait déjà apparaître que l'hormone responsable de l'agressivité masculine et de l'intérêt pour la sexualité semblait par ailleurs capable de stimuler le succès à court terme dans le domaine de la finance.

Dans la nouvelle étude, les chercheurs ont mesuré la main droite de 44 traders masculins impliqués dans un certain type de commerce qui nécessite une prise de décisions rapide et des réactions physiques tout aussi vives.

Au bout de 20 mois, ceux qui avaient l'annulaire le plus long, comparé à l'index, gagnaient 11 fois plus d'argent que ceux qui possédaient un quatrième doigt plus court. Pendant la même période, les traders les plus expérimentés gagnaient environ neuf fois plus que ceux qui avaient moins d'expérience. Concernant les seuls traders expérimentés, ceux à l'annulaire long gagnaient cinq fois plus que ceux à l'annulaire plus court.

Bien que le ratio, qui montre l'exposition foetale aux hormones mâles, apparaisse comme le signe d'un éventuel succès dans le domaine de la finance où domine la prise de risques et les réactions rapides, il ne fournit toutefois aucune indication concernant l'aptitude dans d'autres domaines financiers, précisent les chercheurs. AP

 

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13 janvier 2009 2 13 /01 /janvier /2009 15:40

Des prototypes de frigo utilisant le son ou encore la réfrigération thermoélectrique sont à l’étude mais le refroidissement magnétique est la solution la plus prometteuse. Bien que la technologie ne soit pas nouvelle 1er prototype 2002. Celle-ci à l’avantage d’être beaucoup moins gourmande en consommation électrique, plus écologique et aussi moins bruyante. Le secret est de remplacer le célèbre couple compresseur/gaz par un alliage pouvant changer de température suivant le champs magnétique auquel il est soumit. Le gaz est lui remplacé par un mélange d’eau et d’alcool qui reste infiniment moins nocif que les HFC.

Fondamentalement le fonctionnement global reste le même, on effectue des échanges thermique pour récupérer l’air chaud dans le frigo pour ensuite l’évacuer à l’extérieur. Sauf qu’ici, c’est un barreau de métal qui se déplace sur un rail et communique avec le circuit fermé du frigo.

 

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Le gadolinium est un métal des terres rares. Il est gris argent, malléable et ductile à la température ambiante.
Il cristallise sous forme hexagonale à température ambiante, mais possède une autre forme allotropique connue sous le nom de forme béta, de structure cubique à corps centré au-dessus de 1508 K.

Le gadolinium est assez stable dans l'air sec. En revanche, il s'oxyde rapidement dans l'air humide. Le gadolinium réagit lentement avec l'eau et est soluble dans les acides dilués.

L'oxyde de gadolinium a été isolé en 1880 par Jean Charles Galissard de Marignac et Paul-Émile Lecoq de Boisbaudran prépara le métal pur en 1886. Son nom provient du minerai duquel il a été d'abord obtenu, la gadolinite.

Il est ferromagnétique et son point de Curie est 293 K soit environ 20 °C. Il a la plus grande capacité d'absorption des neutrons thermiques des éléments naturels (49000 barns).

Le gadolinium présente une certaine toxicité. En effet, il entre en compétition avec le calcium dans les processus calcium-dépendants du corps humain (respiration, battements du cœur, contraction des muscles, coagulation ...) et peut mener à de graves dommages selon sa concentration. C'est pourquoi les composés du gadolinium qui sont utilisés en médecine comme agent de contraste pour l'imagerie par résonance magnétique (IRM) sont obligatoirement complexés. Ainsi, leur toxicité est annulée.

Il est aujourd'hui principalement extrait de la monazite ((Ce, La, Th, Nd, Y)PO4) et de la bastnasite ((Ce, La,Y)CO3F).

La réfrigération magnétique repose sur la propriété physique de certains matériaux magnétiques qui voient leur température intrinsèque s'élever lorsqu’ils sont soumis à un champ magnétique. Ce phénomène dénommé effet magnétocalorique (EMC) est maximum lorsque la température du matériau est proche de sa température de Curie.

Pratiquement, seuls certains matériaux magnétiques tel le gadolinium, l'arsenic ou certains alliages présentent un saut de température suffisant pour pouvoir être exploités dans le domaine du froid magnétique. Ces matériaux possèdent donc un EMC géant.

Les seul corps purs qui possèdent une température de Curie proche de la température ambiante (293K = 20°C) ainsi qu’un EMC géant sont l'arsenic et surtout le gadolinium. C’est pourquoi, ce dernier est souvent utilisé dans les démonstrateurs de « frigo magnétique ». Toutefois, ce matériau est rare et coûteux et l'arsenic, lui, est très toxique.

Mais la récente mise au point d'alliages à base de cobalt, manganèse, silicium et germanium ou de céramiques présentant des propriétés analogues rendent possible la réalisation et la commercialisation à destination du marché grand public de réfrigérateurs magnétiques silencieux et écologiques (absence de gaz destructeur de la couche d'ozone ou toxique) et économiques (haut rendement).

 

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12 janvier 2009 1 12 /01 /janvier /2009 18:31



Macarons
Un secret de fabrication bien gardé, depuis plus de 2 siècles

C'est aux deux Soeurs, Marguerite Gaillot et Marie-Elisabeth Morlot, de la communauté des Dames du Saint-Sacrement de Nancy, que l'on doit d'apprécier encore aujourd'hui les macarons, et les bergamotes.

Quand Catherine de Vaudémont, fille du Duc Charles III, devenue abbesse de Remineront, fonda au coeur de Nancy le monastère des Dames du Saint-Sacrement, la stricte règle y interdisait la consommation de viande comme aliment. Aussi les soeurs confectionnèrent-elles une grande variété de pâtisseries dont le fameux macarons....
Lors du décret de suppression des congrégations religieuses (5 avril 1792), les Soeurs Marguerite et Marie-Elisabeth trouvèrent refuge chez le docteur Gormand, médecin de la communauté, au numéro 10 de la rue de la Hache.
Afin de subvenir à leurs besoins, elles reprirent la fabrication des Macarons et les commercialisèrent. Elles devinrent rapidement très connues et on les surnomma "Les Soeurs Macarons".

 

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Le macaron est un petit gâteau granuleux et moelleux à la forme arrondie, d'environ 3 ou 5 cm de diamètre, spécialité de plusieurs villes et régions françaises : Lorraine (Nancy et Boulay), Pays basque (Saint-Jean-de-Luz), Saint-Émilion, Amiens, Montmorillon (86). Il ne doit pas être confondu avec les pâtisseries appelées massepain.

Dérivé de la meringue, il est fabriqué à partir de poudre d'amande, de sucre glace, de sucre et de blancs d'œufs. La pâte ainsi préparée est déposée sur une plaque de four et cuite. Ceci lui donne sa forme particulière d'une pâte figée et dorée à la cuisson.

Le macaron apparaît en Europe au Moyen Âge où il va se diversifier et trouver de nouvelles formes et saveurs. D’Italie, il passe en France à la Renaissance. Curieusement, cependant, il n'est pas mentionné dans le Traité des confitures et fardements publié par Nostradamus en 1552.

On trouve des écrits qui présentent la recette du macaron sous le nom de Louzieh d'une confiserie omeyyade qui l'offrit au calife Ottoman du au XVe siècle en Syrie.

Au Moyen Âge, le « macaron » désignait deux produits différents : le gâteau, mais aussi un potage avec des éléments en farine qu’on mangeait avec du fromage frappé, de la cannelle et du safran et que l'on appelle « macaroni » à partir, seulement, du XVIIe siècle. D’où la difficulté, parfois, de savoir à quels produits les sources historiques font référence.

Avant de s’unir deux à deux, ce petit gâteau à base d’amandes, de sucre et de blancs d’œufs, croquant à l’extérieur et moelleux à l’intérieur se présentait tout seul. S'il est cité par Rabelais son origine reste obscure. Pourtant bon nombre de villes en ont revendiqué la paternité et bon nombre de légendes se sont créées.

Certains prétendirent que ce «  nombril du monde » fut crée en 781 dans un couvent, d’autres que Catherine de Médicis le rapporta d’Italie. La première recette de macaron figure dans un ouvrage du début du XVIIè siècle.

En Lorraine, le macaron est apparu sous l'égide des Dames du Saint-Sacrement, dans une recette tenue secrète depuis le XVIIIe siècle. La recette des macarons de Boulay est apparue en 1854. Ces macarons perpétuent la recette initiale et présentent la particularité d'être à croûte dure et à intérieur fondant.

Au Pays basque, à Saint-Jean-de-Luz, le macaron est apparu sous l'impulsion d'un pâtissier, M. Adam, qui en offrit à Louis XIV pour son mariage en 1660. Depuis lors, les descendants du pâtissier perpétuent la tradition.

A Paris, et en particulier à la Cour de Versailles, les officiers de bouche portant le nom de Dalloyau, ancêtres de ceux qui fonderont en 1802 la maison de gastronomie du même nom, servaient les Rois de macarons, de 1682 jusqu'à Louis XVI et Marie-Antoinette.

Enrichi de confitures, d’épices, de liqueurs, les deux coques du macaron vont être accolées deux à deux dans les années 1830, puis à la fin du XIXè siècle naît « le macaron parisien » ou « Gerbet ».

Ainsi, le macaron tel qu'on le connaît aujourd'hui est le macaron dit Gerbet, que l'on retrouve dès 1880 dans le quartier de Belleville à Paris.

Cette nouvelle présentation sucrée et parfumée n'a que peu de rapport avec les macarons lorrains au parfum d'amande, à la croûte croquante et fondants à l'intérieur.

 

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12 janvier 2009 1 12 /01 /janvier /2009 11:32

La petite éplucheuse de pomme de terre.

Albert Anker.1886


L’Assemblée générale des Nations unies proclame 2008 Année de la pomme de terre. La démarche initiée a pour vocation d’attirer l’attention sur le rôle vital que peut jouer cette denrée dans la lutte contre la malnutrition et la pauvreté.

Nourrir la planète, tel est le défi que va tenter de relever l’ONU. La désignation d’une Année internationale consacrée à la pomme de terre peut paraître loufoque de prime abord. Pourtant, cette démarche peut être salutaire. La communauté internationale dresse un bilan alarmant : dans les vingt prochaines années, la population mondiale devrait croître de plus de 100 millions d’habitants par an dont 95 % dans les pays en développement où la pression sur la terre et l’eau est déjà très forte. Pour pallier ces contraintes naturelles, l’Assemblée générale des Nations unies a choisi de mettre en exergue la contribution de ce tubercule, indispensable à la sécurité alimentaire de millions de personnes vivant dans un monde en développement.

 

Un potentiel productif élevé

Les chiffres sont éloquents. La culture vivrière de la pomme de terre est foisonnante. En terme de quantités récoltées, elle se classe derrière le maïs, le blé et le riz, avec une production de plus de 323 millions de tonnes en 2005. La valeur totale de cette culture avoisine les 27 milliards d’euros. La croissance de la production de pommes de terre est exponentielle, augmentant en moyenne de 4,5 % par an. Si la consommation du produit a reculé en Europe, dans les pays en développement, particulièrement en Asie, elle augmente, passant de 10 kg par an et par personne dans les années 60 à 22 kg en 2003. Dans la patate, tout est bon… ou presque. Elle est comestible à 85 %, contre 50 % pour les céréales. Riche en glucides, elle possède la plus haute teneur en protéine, environ 2,1 % en poids frais. De surcroît, la pomme de terre est parfaitement adaptée aux besoins nutritifs de l’homme.

 

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La pomme de terre ou patate (langage familier, québécisme et français régional) est un tubercule produit par l'espèce Solanum tuberosum, appartenant à la famille des Solanacées. Il s'agit d'un des légumes les plus consommés dans les Amériques et en Europe. Outre ses vertus alimentaires, la pomme de terre est largement utilisée dans l'industrie, sa fécule ayant de multiples destinations.

 

 

 

 

Pomme de terre (expression figée qui constitue un nom composé) désigne aussi la plante elle-même. Il semble que l'appellation pomme de terre ait été utilisée pour la première fois en 1762 par le botaniste Henri Louis Duhamel du Monceau[].

Seuls les habitants des Andes péruviennes connaissaient la pomme de terre, appelée papa en quechua. Ils la cultivaient près de 1000 ans avant J.-C. La première description connue date de 1533, que l'on doit à Pedro de Cieza de León dans sa Chronique du Pérou. Introduite en Espagne en 1534, elle est cultivée par des moines de Séville en 1573 pour nourrir des personnes malades, également sous le nom de papa. En deux siècles, la pomme de terre va conquérir l'Europe : d'abord en Espagne où elle prendra le nom de patata (sous l’influence de batata, patate douce[] et le mot papa ayant vraisemblablement entraîné une confusion avec le mot Papa désignant le Pape[]), puis l'Italie taratouffli (petite truffe), l'Irlande potato, l'Allemagne puis la France. Elle est introduite en France vers 1540 et cultivée à Saint-Alban-d'Ay (il s'agissait là de la variété dite « Truffole »). Elle est figurée pour la première fois par Gaspard Bauhin dans Pinax Theatri Botanici de 1596.

Elle est décrite en 1600 par Olivier de Serres, qui la nomme cartoufle (à relier à l'allemand Kartoffel) et déclare à son sujet : « Cet arbuste dit cartoufle porte fruict de mesme nom, semblable a truffes. » Tandis qu'en Italie, Allemagne, Pologne et Russie on mangeait déjà la pomme de terre, en France elle ne fut utilisée que pour nourrir le bétail pendant plus de deux siècles. Les Anglais avaient de leur côté découvert le tubercule en 1586, au retour d'une campagne contre les Espagnols dans l'actuelle Colombie. Propagée aussi bien par les Anglais que par les Espagnols, la pomme de terre gagne le reste de l'Europe, et les nombreuses disettes du XVIIIe siècle vont encourager sa consommation par les Européens, l'Allemagne figurant au rang des précurseurs.

Concernant la France, en 1757 elle fut cultivée en Bretagne, alors en période de disette, dans la région de Rennes par Louis René de Caradeuc de La Chalotais, bientôt suivi dans le Léon par monseigneur de la Marche, surnommé « l'évêque des patates » (eskob ar patatez). Jean-François Mustel, agronome rouennais (auteur d’un Mémoire sur les pommes de terre et sur le pain économique), encourage sa culture en Normandie : en 1766 on cultive la pomme de terre à Alençon, à Lisieux et dans la baie du Mont Saint-Michel[]. Mais c'est surtout Antoine Parmentier, de retour d'un séjour en captivité en Prusse, qui fait la promotion de la pomme de terre comme aliment humain et réussit à développer son usage dans toutes les couches de la société française. Il avait été capturé par les Prussiens pendant la guerre de Sept Ans (1756-1763) et avait découvert à cette occasion la pomme de terre, principale nourriture fournie aux prisonniers. À la suite d'une terrible disette survenue en 1769, l'académie de Besançon lance en 1771 un concours sur le thème suivant : « Indiquez les végétaux qui pourraient suppléer en cas de disette à ceux que l'on emploie communément à la nourriture des hommes, et quelle en devrait être la préparation. » Parmentier remporte le premier prix, devant d'autres concurrents qui avaient eux aussi rédigé un mémoire sur la pomme de terre, preuve que l'usage de ce tubercule était vraiment à l'ordre du jour. Plus d'un siècle avant Parmentier, grâce à Jean Bauhin (1541-1612) et frère de Gaspard Bauhin, directeur des "Grands-Jardin" de Montbéliard, la patate était consommée pour pallier la famine qui sévissait dans le Comté de Montbéliard indépendant et devenu français en 1793.

Par la suite, Parmentier réussit à obtenir l'appui des autorités pour inciter la population à consommer des pommes de terre. Il fait notamment usage d'un stratagème resté célèbre : il fait monter une garde (légère) autour d'un champ de pommes de terre, donnant ainsi l'impression aux riverains qu'il s'agit d'une culture rare et chère, destinée au seul usage des nobles. Certains volent des tubercules, les cuisinent et les apprécient. Le roi Louis XVI le félicite en ces termes : La France vous remerciera un jour d'avoir inventé le pain des pauvres. Leur emploi dans la cuisine populaire se développe alors très rapidement.

À la fin du XVIIIe siècle, 45 km² étaient consacrés en France à la culture de la pomme de terre. Un siècle plus tard, en 1892, cette surface était passée à 14 500 km², chiffre considérable dont il faut cependant souligner qu'il a nettement baissé par la suite. Actuellement, la production de pommes de terre n'occupe plus que 1 800 km², d'une part parce que la consommation humaine a fortement diminué, de l'autre parce que la consommation animale a disparu. Dans le monde, la production annuelle est d'environ 300 millions de tonnes, pour une surface cultivée supérieure à 200 000 km². Peu avant la Révolution, l'agronome Jean Chanorier développe cette culture sur ses terres de Croissy-sur-Seine.

Au XIXe siècle, la pomme de terre était devenue l'aliment prédominant chez les Irlandais. L'épidémie de mildiou dans les années 1840 est à l'origine d'une grande famine et d'une importante émigration vers les États-Unis et le Canada.

 

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11 janvier 2009 7 11 /01 /janvier /2009 18:51

Fichier:Lentille de fresnel.jpg Fichier:LentilleFresnel-fr.svg     Fichier:Fresnel lens.svg 

La lentille de Fresnel
est un type de lentille inventé par Augustin Fresnel pour équiper le système optique des phares de signalisation marine. Sa conception lui permet d'obtenir une courte distance focale pour un large diamètre, sans le poids et le volume nécessaire à une lentille standard.

Par rapport à une lentille simple, la lentille de Fresnel réduit la quantité de verre à utiliser en la découpant en un ensemble de sections annulaires concentriques connues sous le nom de zones de Fresnel. Pour chacune de ces zones, l'épaisseur est réduite, ce qui fait que la surface globale de la lentille n'est plus lisse mais se compose de plusieurs surfaces de même courbure, séparées par des discontinuités.

C'est en fait comme si l'on avait des anneaux découpés dans des lentilles différentes. Bien entendu, cette diminution de l'épaisseur et donc du poids a un prix : celui de la qualité optique, les anneaux étant visibles. Pour cette raison, les lentilles de Fresnel trouvent leurs applications là ou la qualité de l'image est secondaire :

  • celles de haut de gamme sont utilisées dans les phares, parfois secondées par un système de prisme annulaire pour augmenter l'intensité du rayon lumineux ;
  • on utilise aussi ce type de lentille dans la construction des projecteurs de cinéma, pour remplacer les lentilles plan convexe plus fréquemment utilisés au théâtre ;
  • dans un registre moins coûteux, on utilise le même principe optique (avec des zones annulaires très fines) pour certaines loupes et on en trouve également dans les rétroprojecteurs ;
  • ce système est aussi utilisé en conjonction avec un moteur Stirling pour exploiter l'énergie solaire. Dans toutes ces applications, il s'agit de lentilles convergentes ;
  • ce système est aussi utilisé pour réduire l'angle mort vers le bas des véhicules, par exemple pour des autobus (il s'agit alors de lentilles divergentes) ;
  • dans les vidéoprojecteurs c'est aussi une lentille de Fresnel qui convertit l'image de l'écran interne en image agrandie sur l'écran.

Il existe aussi des prismes de Fresnel basés sur le même principe, et toujours dans le but d’alléger le poids de verre nécessaire.

 

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11 janvier 2009 7 11 /01 /janvier /2009 18:46

Fichier:Lentille de fresnel.jpg
Lentilles de Fresnel

Fils d’architecte, Augustin Fresnel naît à Broglie, dans l’Eure. Il entre à l’École centrale de Caen à l’âge de 13 ans puis à l’École polytechnique à 16 ans et demi (promotion 1804). En 1809, il devient membre de l’École nationale des ponts et chaussées au service des phares. Il est membre de l’Académie des sciences en 1823 ainsi que de la Royal Society, qui lui décerne la Médaille Rumford en 1824 et qui l’élit membre étranger l’année suivante.

Il débute sa carrière en 1809 au service des ponts et chaussées ; en 1815, il s’oppose au retour de Napoléon de l’île d’Elbe (Fresnel avait reçu une éducation royaliste). Il est assigné à résidence par la police impériale ; passant par Paris, il rencontre François Arago et y débute sa carrière scientifique. Il réalise de nombreuses expériences sur les interférences lumineuses, indépendamment de celles de Young, pour lesquelles il forge la notion de longueur d'onde. Il calcule les intégrales dites de Fresnel. Il prouve le premier que deux faisceaux de lumière polarisés dans des plans différents n’ont aucun effet d’interférence. De cette expérience, il déduit que le mouvement ondulatoire de la lumière polarisée est transversal et non longitudinal (comme celui du son) ainsi que l’on croyait avant lui.

Il est le premier à produire une lumière polarisée circulaire. Ses formules, dites de Fresnel, sur la réfraction sont toujours utilisées. Dans le domaine de l’optique appliquée, Fresnel invente la lentille à échelon utilisée pour accroître le pouvoir de l’éclairage des phares. Il meurt de la tuberculose en 1827 à Ville-d'Avray, près de Paris.

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