12 septembre 2008 5 12 /09 /septembre /2008 07:52

HISTOIRE VRAIE

    Un grand vent soufflait au-dehors, un vent d'automne mugissant et galopant, un de ces vents qui tuent les dernières feuilles et les emportent jusqu'aux nuages.
    Les chasseurs achevaient leur dîner, encore bottés, rouges, animés, allumés. C'étaient de demi-seigneurs normands, mi-hobereaux, mi-paysans, riches et vigoureux, taillés pour casser les cornes des boeufs lorsqu'ils les arrêtent dans les foires.
    Ils avaient chassé tout le jour sur les terres de maître Blondel, le maire d'Éparville, et ils mangeaient maintenant autour de la grande table, dans l'espèce de ferme-château dont était propriétaire leur hôte.
    Ils parlaient comme on hurle, riaient comme rugissent les fauves, et buvaient comme des citernes, les jambes allongées, les coudes sur la nappe, es Yeux luisants sous la flamme des lampes, chauffés par un foyer formidable qui jetait au plafond des lueurs sanglantes; ils causaient de chasse et de chiens. Mais ils étaient à l'heure où d'autres idées viennent aux hommes, à moitié gris, et tous suivaient de l'oeil une forte fille aux joues rebondies qui portait au bout de ses poings rouges les larges plats chargés de nourritures.
    Soudain un grand diable qui était devenu vétérinaire après avoir étudié pour être prêtre, et qui soignait toutes les bêtes de l'arrondissement, M. Séjour, s'écria:
    - Crébleu, maît' Blondel, vous avez là une bobonne qui n'est pas piquée des vers.
    Et un rire retentissant éclata. Alors un vieux noble déclassé, tombé dans l'alcool, M. de Varnetot, éleva la voix.
    - C'est moi qui ai eu jadis une drôle d'histoire avec une fillette comme ça! Tenez, il faut que je vous la raconte. Toutes les fois que j'y pense, ça me rappelle Mirza, ma chienne, que j'avais vendue au comte d'Haussonnel et qui revenait tous les jours, dès qu'on la lâchait, tant elle ne pouvait me quitter. A la fin je m' suis fâché et j'ai prié l' comte de la tenir à la chaîne. Savez-vous c' qu'elle a fait c'te bête? Elle est morte de chagrin.
    Mais, pour en revenir à ma bonne, v'là l'histoire:
    J'avais alors vingt-cinq ans et je vivais en garçon, dans mon château de Villebon. Vous savez, quand on est jeune, et qu'on a des rentes, et qu'on s'embête tous les soirs après dîner, on a l'oeil de tous les côtés.
    Bientôt je découvris une jeunesse qui était en service chez Déboultot, de Cauville. Vous avez bien connu Déboultot, vous, Blondel! Bref, elle m'enjôla si bien, la gredine, que j'allai un jour trouver son maître et je lui proposai une affaire. Il me céderait sa servante et je lui vendrais ma jument noire, Cocote, dont il avait envie depuis bientôt deux ans. Il me tendit la main: "Topez-là, monsieur de Varnetot." C'était marché conclu, la petite vint au château et je conduisis moi-même à Cauville ma jument, que je laissai pour trois cents écus.
    Dans les premiers temps, ça alla comme sur des roulettes. Personne ne se doutait de rien; seulement Rose m'aimait un peu trop pour mon goût. C't' enfant-là, voyez-vous, ce n'était pas n'importe qui. Elle devait avoir quéqu'chose de pas commun dans les veines. Ça venait encore de quéqu'fille qui aura fauté avec son maître.
    Bref, elle m'adorait. C'étaient des cajoleries, des mamours, des p'tits noms de chien, un tas d'gentillesses à me donner des réflexions.
    Je me disais: "Faut pas qu'ça dure ou je me laisserai prendre!" Mais on ne me prend pas facilement, moi. Je ne suis pas de ceux qu'on enjôle avec deux baisers. Enfin j'avais l'oeil; quand elle m'annonça qu'elle était grosse.
    
    Pif! pan! c'est comme si on m'avait tiré deux coups de fusil dans la poitrine. Et elle m'embrassait, elle m'embrassait, elle riait, elle dansait, elle était folle, quoi! Je ne dis rien le premier jour; mais, la nuit, je me raisonnai. Je pensai: "Ça y est; mais faut parer le coup, et couper le fil, il n'est que temps." Vous comprenez, j'avais mon père et ma mère à Barneville, et ma soeur mariée au marquis d'Yspare, à Rollebec, à deux lieues de Villebon. Pas moyen de blaguer.
    Mais comment me tirer d'affaire? Si elle quittait la maison, on se douterait de quelque chose et on jaserait. Si je la gardais, on verrait bientôt l' bouquet; et puis, je ne pouvais la lâcher comme ça.
    J'en parlai à mon oncle, le baron de Creteuil, Un vieux lapin qui en a connu plus d'une, et je lui demandai un avis. Il me répondit tranquillement:
    - Il faut la marier, mon garçon.
    Je fis un bond.
    - La marier, mon oncle, mais avec qui?
    Il haussa doucement les épaules:
    Avec qui tu voudras, c'est ton affaire et non la mienne. Quand on n'est pas bête on trouve toujours.
    Je réfléchis bien huit jours à cette parole, et je finis par me dire à moi-même: "Il a raison, mon oncle."
    Alors, je commençai à me creuser la tête et à chercher; quand un soir le juge de paix, avec qui je venais de dîner, me dit.
    - Le fils de la mère Paumelle vient encore de faire une bêtise; il finira mal, ce garçon-là. Il est vrai que bon chien chasse de race.
    Cette mère Paumelle était une vieille rusée dont la jeunesse avait laissé à désirer. Pour un écu, elle aurait vendu certainement son âme, et son garnement de fils par-dessus le marché.
    J'allai la trouver, et tout doucement, je lui fis comprendre la chose.
    Comme je m'embarrassais dans mes explications, elle me demanda tout; à coup:
    - Qué qu' vous lui donnerez à c'te p'tite?
    Elle était maligne, la vieille, mais moi, pas bête, j'avais préparé mon affaire.
    Je possédais justement trois lopins de terre perdus auprès de Sasseville, qui dépendaient de mes trois fermes de Villebon. Les fermiers se plaignaient toujours que c'était loin; bref, j'avais repris ces trois champs, six acres en tout, et, comme mes paysans criaient, je leur avais remis, pour jusqu'à la fin. de chaque bail, toutes leurs redevances en volailles. De cette façon, la chose passa. Alors, ayant acheté un bout de côte à mon voisin, M. D'Aumonté, je faisais construire une masure dessus, le tout pour quinze cents francs. De la sorte, je venais de constituer un petit bien qui ne me coûtait pas grand'chose, et je le donnais en dot à la fillette.
    La vieille se récria: ce n'est pas assez; mais je tins bon, et nous nous quittâmes sans rien conclure.
    Le lendemain, dès l'aube, le gars vint me trouver. Je ne me rappelais guère sa figure. Quand je le vis, je me rassurai; il n'était pas mal pour un paysan; mais il avait l'air d'un rude coquin.
    Il prit la chose de loin, comme s'il venait acheter une vache. Quand nous fûmes d'accord, il voulut voir le bien; et nous voilà partis à travers champs. Le gredin me fit bien rester trois heures sur les terres; il les arpentait, les mesurait, en prenait des mottes qu'il écrasait dans ses mains, comme s'il avait peur d'être trompé sur la marchandise. La masure n'étant pas encore couverte, il exigea de l'ardoise au lieu de chaume, parce que cela demande moins d'entretien!
    Puis il me dit:
    - Mais l' mobilier, c'est vous qui le donnez.
    Je protestai:
    - Non pas; c'est déjà beau de vous donner une ferme.
    Il ricana:
    - J' crai ben, une ferme et un éfant.
    Je rougis malgré moi. Il reprit:
    - Allons, vous donnerez l' lit, une table, l'ormoire, trois chaises et pi la vaisselle, ou ben rien d' fait.
    J'y consentis.
    Et nous voilà en route pour revenir. Il n'avait pas encore dit un mot de la fille. Mais tout à coup, il demanda d'un air sournois et gêné:
    - Mais, si a mourait, à qui qu'il irait, çu bien?
    Je répondis:
    - Mais, à vous, naturellement.
    C'était tout ce qu'il voulait savoir depuis le matin. Aussitôt, il me tendit la main d'un mouvement satisfait. Nous étions d'accord.
    Oh! par exemple, j'eus du mal pour décider Rose. Elle se traînait à mes pieds, elle sanglotait, elle répétait: "C'est vous qui me proposez ça! c'est vous! c'est vous!" Pendant plus d'une semaine, elle résista malgré mes raisonnements et mes prières. C'est bête, les femmes; une fois qu'elles ont l'amour en tête, elles ne comprennent plus rien. Il n'y a pas de sagesse qui tienne, l'amour avant tout, tout pour l'amour.
    A la fin je me fâchai et la menaçai de la jeter dehors. Alors elle céda peu à peu, à condition que je lui permettrais de venir me voir de temps en temps.
    Je la conduisis moi-même à l'autel, je payai la cérémonie, j'offris à dîner à toute la noce. Je fis grandement les choses, enfin. Puis: "Bonsoir, mes enfants!" J'allai passer six mois chez mon frère en Touraine.
    Quand je fus de retour, j'appris qu'elle était, venue, chaque semaine, au château me demander. Et j 'étais à peine arrivé depuis une heure que je la vis arriver avec un marmot dans les bras. Vous me croirez si vous voulez, mais ça me fit quelque chose de voir ce mioche. Je crois même que je l'embrassai.
    Quand à la mère, une ruine, un squelette, une ombre. Maigre, vieillie. Bigre de bigre, ça ne lui allait pas, le mariage! Je lui demandai machinalement:
    - Es-tu heureuse?
    Alors elle se mit à pleurer comme une source, avec des hoquets, des sanglots, et elle criait:
    - Je n' peux pas, je n' peux pas m' passer de vous maintenant. J'aime mieux mourir, je n' peux pas!
    Elle faisait un bruit du diable. Je la consolai comme je pus et je la reconduisis à la barrière.
    J'appris en effet que son mari la battait; et que sa belle-mère lui rendait la vie dure, la vieille chouette.
    Deux jours après elle revenait. Et elle me prit dans ses bras, elle se traina par terre:
    Tuez-moi, mais je n'veux pas retourner là-bas.
    Tout à fait ce qu'aurait dit Mirza si elle avait parlé!
    Ça commençait à m'embêter, toutes ces histoires; et je filai pour six mois encore. Quand je revins... Quand je revins, j'appris qu'elle était morte trois semaines auparavant, après être revenue au château tous les dimanches... toujours comme Mirza. L'enfant aussi était mort huit jours après.
    Quant au mari, le madré coquin, il héritait. Il a bien tourné depuis, parait-il, il est maintenant conseiller municipal.
    Puis, M. de Varnetot ajouta en riant:
    - C'est égal, c'est moi qui ai fait sa fortune, à celui-là!
    Et M. Séjour, le vétérinaire, conclut gravement en portant à sa bouche un verre d'eau-de-vie:
    - Tout ce que vous voudrez, mais des femmes comme ça, il n'en faut pas!

18 juin 1882

 

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10 septembre 2008 3 10 /09 /septembre /2008 19:21

Mai 1968

 

  • Contestation estudiantine et sociale de « mai 68 » en France. Manifestation de la gauche de la République à Denfert-Rochereau (800 à 170 000). La Sorbonne et la fac de Nanterre sont occupées par les étudiants.
  • 2 mai : Georges Pompidou part en voyage en Iran. Début des Événements de Mai 1968.
  • 3 mai : Les étudiants se réunissent à la Sorbonne. La police fait évacuer la Sorbonne. Le SNE-Sup pour les enseignants et l'UNEF pour les étudiants dénoncent l’atteinte aux franchises universitaires et décident une grève illimitée.
  • 6 mai : Premières barricades à Paris. Violent affrontement au quartier Latin : 600 étudiants et plus de 300 policiers sont blessés. Le mouvement s'étend en province.
  • 7 mai : Les étudiants défilent à travers Paris et vont chanter l'Internationale devant la tombe du soldat inconnu.
  • 10-11 mai : Nuit de barricades au Quartier Latin de Paris. Les affrontements avec la police font plus de mille blessés des deux côtés. La FEN appelle à une grève générale.
  • 10 mai : Première entrevue à Paris concernant le Viêt Nam.
  • 13 mai : Les centrales syndicales et les partis de gauche commencent à soutenir le mouvement estudiantin : des manifestations unitaires sont organisées à Paris et en province. La manifestation de la Gauche à Paris rassemble 800 000 personnes selon les syndicats contre 171 000 selon la police. A la fin de la journée, la Sorbonne rouverte est occupée par les étudiants.
  • 14-18 mai : Voyage du général Charles de Gaulle en Roumanie.
  • 19 mai : De retour de Roumanie, de Gaulle déclare devant les responsables des forces de l’ordre : « les réformes oui, la chienlit non ! ».
  • 20 mai : Début de grandes grèves de mai-juin 1968. On compte 6 millions de grévistes.
  • 22 mai :
    • On compte 8 millions de grévistes en France.
    • Daniel Cohn-Bendit est interdit de séjour en France.
    • Une motion de censure déposée par la gauche est repoussée. La crise ne peut se dénouer par un changement de gouvernement.
  • 24 mai : De Gaulle annonce un référendum, mal accueilli par l’opinion. De nouvelles barricades sont dressées dans la nuit du 24 au 25 mai.
  • 25-27 mai : Négociations des accords de Grenelle.
  • 27 mai :
    • Meeting au stade Charléty à Paris France : UNEF, PSU, CDFT.
    • Signature des accords de Grenelle, protocole d’accord entre le gouvernement et les syndicats (relèvement du SMIG, augmentation des salaires, réduction du ticket modérateur en matière de Sécurité sociale…). Les grévistes de Renault-Billancourt refusent les accords.
  • 28 mai :
    • François Mitterrand réclame un gouvernement provisoire.
    • Démission d’Alain Peyrefitte, ministre de l’Education nationale.
  • 29 mai : Manifestation de la CGT qui demande un gouvernement populaire. De Gaulle « disparaît » à Baden-Baden où il rencontre Jacques Massu.
  • 30 mai : Allocution radiotélévisée du général Charles de Gaulle sur la « Chienlit ». Il annonce la dissolution de l’Assemblée nationale et l’ajournement du référendum. Manifestation gaulliste sur les Champs-Élysées de même ampleur que la manifestation contestatrice du 13 mai.

 

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10 septembre 2008 3 10 /09 /septembre /2008 17:21

 

Cécité

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État d'une personne qui est aveugle, c'est-à-dire privée de toute sensation visuelle.

Plusieurs définitions sont employées :

- Cécité complète : sont atteints de cécité complète, ceux dont la vision est abolie au sens absolu du terme, avec abolition de la perception de la lumière.

- Quasi cécité : sont considérés comme atteints de quasi cécité, ceux dont la vision centrale d'un œil est au plus égale à 1 vingtième, celle de l'autre œil étant inférieure à 1 vingtième, avec déficience des champs visuels périphériques, lorsque le champ visuel n'excède pas 20 ° dans le secteur le plus étendu.

- Cécité professionnelle : est considéré comme atteint de cécité professionnelle, celui dont l'acuité visuelle du meilleur œil est au plus égale à 1 vingtième, avec un rétrécissement du champ visuel qui ne doit pas excéder 30 ° dans son secteur le plus étendu.

On évalue à 55 000 le nombre de personnes atteintes de cécité, (estimation datant de 1994) ; toutefois, on peut affirmer que, au moins 500 000 personnes dont l'acuité visuelle est inférieure à 1 dixième, sont considérées comme très malvoyantes.

Principales causes de cécité

Le diabète (maladie sournoise et insidieuse), le glaucome (augmentation anormale de la tension oculaire, actuellement en régression grâce aux progrès de la médecine et de la chirurgie oculaire), la rétinite pigmentaire (maladie génétique évolutive), la dégénérescence maculaire due à l'âge (principale cause de cécité chez les personnes âgées), enfin, accidents de toutes sortes (entraînant une cécité brutale très difficile à surmonter : période de dépression).

De la différence des causes, découle une très importante différence chez les non-voyants : aveugles de naissance ou aveugles dits "tardifs" : devenus progressivement aveugles, ou devenus brutalement aveugles, ou encore, aveugles parce que âgés.

Un monde sépare l'aveugle de naissance du " devenu " aveugle en cours de vie : le premier n'ayant jamais perçu d'images, il ne peut avoir aucune représentation abstraite de son environnement ; il est cependant plus à l'aise dans son handicap, n'ayant pas une idée précise du "douloureux" du manque .

Le second en revanche, peut garder plus ou moins longtemps, voire toujours, des attitudes corporelles de voyant, (regarder son interlocuteur, se coiffer devant une glace, etc…) ; toutefois pour ce dernier, si les souvenirs permettent d'imaginer ce qui lui est décrit, la nostalgie du passé est souvent très pénible et le handicap n'est jamais totalement accepté ; les plus forts l'assument mais nombreux sont ceux qui s'enferment dans leurs ténèbres.

Symbolique de la cécité : canne blanche, lunettes noires

- La canne blanche en soi, ne sert qu'à signaler la personne non-voyante à l'entourage ; elle n'a sa véritable signification que lorsque l'utilisateur en maîtrise le maniement.

- Des lunettes noires, pourquoi ?

  • Tout simplement pour dissimuler aux regards des autres, des yeux parfois abîmés par la cécité.
  • Mais il arrive aussi que, le " quasi aveugle " soit atteint de photophobie : la lumière qui constitue sa seule perception lui devient très agressive.

- Ces lunettes sont-elles toujours indispensables ?

  • non : dans certains cas où, par exemple, la maladie évolue lentement, les yeux ne subissent pratiquement pas d'altération ; ils gardent un aspect " normal " et la personne n'a par conséquent, aucune raison particulière de porter ces dites lunettes.
  • Il s'ensuit alors fréquemment des quiproquos qui peuvent être parfois drôles, souvent pénibles. Le voyant ne réalise pas toujours qu'il a affaire à un non-voyant parce que, justement, celui qu'il a en face de lui ne répond pas à la symbolique traditionnelle de l'aveugle, (l'agressivité est alors bien souvent au rendez-vous) !…

 

 

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9 septembre 2008 2 09 /09 /septembre /2008 13:35

 

Pour essayer de comprendre

 

Le cholestérol est lié à des protéines plasmatiques, aussi appelées protéines de transport, qui circulent dans le système cardio-vasculaire (sang,...) ceci car le cholestérol n'est pas soluble dans le sang (d'où sa liaison à des protéines de transport).
On distingue 3 types de lipoprotéines, classées selon leur densité (density en anglais) : les VLDL (very low density lipoprotein), les LDL (low density lipoprotein) et les HDL (high density lipoprotein). Ce sont surtout les deux derniers qui jouent un rôle cliniquement important. Le LDL, aussi appelé "mauvais cholestérol", est une lipoprotéine qui amène le cholestérol aux tissus, il peut être responsable d'obstruction des artères et mener à l'athérosclérose.
En revanche le HDL, aussi appelé "bon cholestérol", est une lipoprotéine qui ramène le cholestérol au foie. Si la valeur du HDL est élevée et celle du LDL basse votre formule sanguine est optimale. Dans les autres cas de figures il faudra certainement entreprendre un traitement. Bien entendu seule votre médecin décidera du diagnostic et proposera le traitement adéquat. Remarquons que la pratique de sport augmente la valeur du bon cholestérol ou HDL et joue un effet favorable.

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HDL =bon                                                                                                   LDL=mauvais

HIGH DENSITY LIPOPROTEINS (HDL). …….LDL (low density lipoproteins)

Conseils pour mieux manger

Mangez davantage de

Acides gras oméga-3 dans le poisson et de source végétale

Poisson, volaille sans peau, boeuf maigre

Lait écrémé ou faible en gras

Sorbet, yogourt congelé, lait glacé

Blancs d'oeufs

Légumes cuits à la vapeur

Pommes de terre au four

Bouillons

Huiles végétales non saturées : maïs, colza, carthame, sésame, tournesol, olive, soja

Gâteau des anges

Biscuits graham, aux figues, à la vanille, doigts de dame

Bretzels, maïs éclaté nature, bagels, muffins anglais

Crêpes ou céréales avec du lait faible en gras

Fruits

Mangez moins de

Saucisses, abats (comme le foie)

Lait entier

Crème glacée

Jaunes d'oeufs

Légumes au beurre ou en friture

Frites

Soupes en crème

Gras saturés : beurre, huile de coco, huile de palme, saindoux, gras de bacon

Gâteau au fromage

Pâtisseries, beignes

Croustilles (chips)

Sucre et hydrates de carbone raffinés

Oeufs et bacon

 

 

Privilégiez les bonnes graisses

Pas question de se priver de matières grasses. Il suffit simplement de bien les choisir !

  • Privilégiez les graisses mono ou poly-insaturées présentes dans les huiles, végétales comme le colza, le tournesol, le maïs, l’huile d’olive, de noix. Il suffit d’en mettre 1 à 2 cuillères par jour dans ses salades ou en cuisson en variant les huiles…
  • Préférez le spécialités fromagères permettant de limiter l’excès de cholestérol, les yaourts et fromages blancs à 20 % de MG.
  • Consommez au moins 2 fois par semaine des poissons gras : saumon hareng, thon, sardine… et régulièrement des coquillages riches en acides gras essentiels.
  • Limiter les acides gras saturés, c’est facile : il suffit de ne pas manger trop souvent de la charcuterie, les viandes grasses comme l’agneau, les côtes de porc, entrecôtes… Choisissez de préférence des viandes blanches et ayez la main légère sur le beurre et la crème fraîche. 
  • Méfiez vous des graisses cachées dans les chips, le chocolat, les plats cuisinés… Et évitez les produits qui contiennent le terme «matière grasse végétale hydrogénée" ou "graisses "trans", qui sont de très mauvaises qualité, et néfastes à nos artères.

Remèdes simples

Lutte anti-sédentarité : 30 minutes de marche par jour

Dans le cadre du Programme national nutrition santé, le ministre de la Santé voudrait convaincre les Français des bénéfices en termes de santé d'une marche rapide quotidienne d'environ 30 minutes. A la clé, la prévention d'une myriade de maladies, allant des cancers au diabète de type 2 en passant par les pathologies cardiovasculaires, l'ostéoporose, et bien sûr, l'obésité. Associée à une alimentation satisfaisante (notamment 5 fruits et légumes par jour), la vie sera longue et saine.

L'effet de cette activité physique quotidienne sur la diminution du risque de certaines maladies a pu être calculé. Par exemple, moins 60% de risque de cancer du côlon, moins 50% de risque de fracture du col du fémur chez la femme, moins 50% de risque de maladies cardiovasculaires, etc. Mais, le plus important à souligner, c'est que ces bénéfices ne demandent pas beaucoup de sacrifices, puisque dans la grande majorité des cas, une marche ' rapide ' d'une demi-heure par jour suffit.

 

Malheureusement, aussi simple que semblent paraître 30 minutes de marche par jour, cet objectif minime est loin d'être atteint par bon nombre d'entre nous : 34% des 12-75 ans, 41,5% des hommes et 50% des femmes de 35-60 ans n'atteignent pas ce seuil. Globalement, une personne sur trois est en dessous de l'équivalent des 30 minutes de marche quotidiennes. Ce constat touche l'ensemble de la population avec cependant une baisse sensible de l'activité à partir de 45 ans et une plus grande sédentarité chez les femmes.
Nos habitudes de vie sont en cause : télé (130 minutes par jour en moyenne), ordinateur et consoles de jeux, voiture, ascenseurs, escalators…
Pourtant, 30 minutes de marche est à la portée de tous :

  • en allant travailler, décider de descendre du bus ou du métro un arrêt plus tôt = 10 minutes ;
  • dans une journée, prendre les escaliers plutôt que les ascenseurs ou les escalators = 7 minutes ;
  • aller chercher le pain à vélo et non en voiture = 13 minutes.

 Ceci est une synthese et n'est qu'une information basique, ne remplace en aucune façon le conseil du médecin.

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8 septembre 2008 1 08 /09 /septembre /2008 19:41

Dracip vous livre cette nouvelle.Qu'en pensez-vous?

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Une femme de 59 ans donne naissance à des triplés à Paris

Une femme de 59 ans a donné naissance à trois bébés samedi à Paris à la suite d'un don d'ovocytes, un fait rarissime qui pose, outre des questions de santé, celle du bien-être d'enfants dont la mère sera octogénaire quand ils auront 20 ans.

L'AP-HP s'est bornée à dire que la naissance s'était passée par césarienne, comme c'est la règle pour des triplés, et que "tout s'est bien déroulé".

Se refusant à toute précision sur l'état de la mère et des enfants, elle a indiqué qu'il s'agissait d'une petite fille de 2,420 kg et 46 cm, et de deux petits garçons respectivement de 2,320 kg et 47 cm et 2,420 kg et 46 cm.

Le professeur Dominique Cabrol, qui a procédé à l'accouchement, aussi bien que la mère ont refusé toute information à la presse sur cette naissance, révélée lundi par le Parisien.

Cette triple naissance chez une quasi sexagénaire est un fait inédit en France et peut-être dans le monde.

Cette Française d'origine asiatique avait bénéficié d'un don d'ovocytes au Vietnam. En France, l'assistance médicale à la procréation (AMP) est limitée aux couples en âge de procréer soit jusqu'à environ 48 ans pour une femme. On réduit aussi au maximum depuis quelques années le nombre d'embryons transférés, pour éviter les grossesses multiples, toujours à risque.

L'annonce de ces naissances a été accueillie avec des réserves chez les professionnels, dont plusieurs ont évoqué le regard de l'autre qui va peser, avec les amis des enfants qui remarqueront une mère "en âge d'être grand-mère".

Dominique Ratia-Armangol, présidente de l'Association nationale des psychologues pour la petite enfance, se refuse à "porter un jugement" mais voit dans cette affaire "une problématique de société".

Elle évoque "la question de la différenciation de générations" avec "un risque de confusion dans les rôles et les fonctions" entre un rôle de grand-parent ou de mère.

Ce cas pose selon elle des questions sur "comment on aide un enfant à grandir, en termes éducatifs, de structuration".

"Quand la science permet de dépasser les limites fixées par la nature, est-ce que cela ne va pas mettre en difficulté ceux qui en sont les fruits ?", se demande-t-elle, s'interrogeant sur le fait de "jouer aux apprentis sorciers".

La pédo-psychiatre Nicole Garret-Gloanec se dit quant à elle "profondément choquée", estimant que c'est "éthiquement honteux".

"Avoir des enfants à cet âge c'est dangereux pour leur structuration", juge-t-elle : la procréation doit selon elle correspondre à un moment où la mère est capable d'avoir "un lien avec sa propre enfance et son état de bébé".

La pédo-psychiatre soupçonne dans ce désir très tardif d'enfant un "déni de la vieillesse et de la mort". "C'est malsain, c'est reporter sur les bébés la question de sa propre mort", dit-elle.

"On finit par trouver que tout est possible, on n'a rien à élaborer à partir de notre propre vieillesse, on n'a rien à construire si ce n'est vouloir reconsommer parce qu'on peut. On est dans le droit de l'objet, le droit de la consommation, alors on consomme des bébés", lance-t-elle.

Elle note encore que quand les enfants seront plus grands il faudra "énormément de souplesse psychique" pour "appréhender un monde dynamique, qui s'ouvre, en étant soi-même dans des incertitudes, des angoisses, en ayant plutôt besoin de figer les choses".

Source: Par Christine COURCOL "Le point"

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8 septembre 2008 1 08 /09 /septembre /2008 18:31

Article paru dans 'CADUCEE',revue d'information  professionnelle médicale. 
 Il y a quelque temps mourut une femme dans des conditions  absurdes.  

Elle était allée avec quelques amis, un dimanche, faire une excursion en barque et avait mis des boites (des canettes) de rafraîchissements dans la glacière.

Le jour suivant, le lundi, elle était admise à l'hôpital universitaire, pour en sortir morte le mercredi. L'autopsie a révélé une LEPTOSPIROSE, symptômes fièvre élevée, atteinte hépatique avec jaunisse et hémorragies fulgurante provoquée par une boisson en boite qui avait été consommée sans verre, dans la barque.
  

L'examen des boites a confirmé qu'elles étaient infectées d'urine de rats, et dont de leptospires. Probablement, la personne en question n'avait pas lavé la partie supérieure de la boite avant de boire et a été contaminée par l'urine de rat, qui contient des substances toxiques et mortelles, parmi lesquelles les leptospires qui provoquent la LEPTOSPIROSE .

 

Les boissons et autres aliments en boite sont emmagasinés dans des hangars infestés de rongeurs et sont transportés jusqu'au point de vente sans passer par aucun type de nettoyage.
 
 Chaque fois que vous achetez une boite ou une canette, lavez consciencieusement la partie supérieure avec de l'eau et du détergent et rincez bien avant de mettre au frigo ou a la bouche. Selon une étude réalisée par INMETRO (Espagne), les couvercles des boites de conserve et canettes de boissons sont plus contaminés que les WC publics.

L'étude démontre que la quantité de germes et de bactéries contenus dans les couvercles et les boites est si grande qu'il est indispensable de bien les laver avec de l'eau et du détergent, puis de rincer abondamment.

source:Grace à Efdévé
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29 août 2008 5 29 /08 /août /2008 19:26

Le premier indice de la qualité d'un chocolat, c'est la liste de ses ingrédients.  Un chocolat noir de qualité renferme uniquement de la pâte de cacao, du beurre de cacao, du sucre et un peu de lécithine.  Plus le pourcentage de cacao qu'il renferme est élevé et moins il contient de sucre, plus son goût sera prononcé, bien qu'avec un taux de cacao de 60% et plus, le produit vous paraîtra bien amer!  Le magazine français Que Choisir considère que «le choix des fèves et le savoir-faire du fabricant au moment du conchage (procédé qui consiste à brasser longuement les ingrédients) importent davantage que le pourcentage de cacao dans la qualité du chocolat».  Mais tout est question de goût, car après avoir fait testé 22 chocolats noirs à des dégustateurs français, les notes allaient de 4,5 à 14,5 sur 20 pour certains produits!!! D'ailleurs, ce ne furent pas les chocolats les plus chers qui remportèrent la palme du bon goût. Après tout, vos meilleurs juges seront sans aucun doute vos papilles gustatives.

En général, un chocolat de qualité a un fini uniforme et brillant, sa cassure est sans miettes et nette et il croque sous la dent.  En bouche, il laisse un goût franc de chocolat et il ne colle pas au palais.  Selon la provenance des fèves, sa saveur sera acidulée, vanillée, fruitée ou encore parfumée, mais, comme pour les vins, l'apprentissage pour devenir un expert du chocolat est long et fastidieux!

Noir,blanc,ou lait

Si nous vous disions qu'une seule de ces variétés a le droit de s'appeler chocolat, et que les deux autres ne sont que des imposteurs, lequel choisiriez-vous?  Et bien, quel que soit le choix que vous ayez fait, vous vous êtes trompés, car ces trois variétés méritent en effet de porter le nom de chocolat!    C'est la Loi sur les aliments et drogues qui régit la composition de chacune de ces catégories au Canada, et pour avoir le droit de s'appeler chocolat, le produit ne doit pas contenir de graisses végétales autre que le beurre de cacao, bien que certains pays comme l'Espagne et le Royaume-Uni en permettent un maximum de 5%.  Les variétés de chocolat ne sont donc pas universelles, ce sont les livres de la loi de chaque pays qui leur donne leurs lettres de noblesse!  D'ailleurs, le Canada définit une 4e catégorie: le chocolat sucré.  Mais que contiennent-elles toutes, ces variétés de chocolat?

Le chocolat noir s'obtient à partir de pâte de cacao, de beurre de cacao, de sucre, de lécithine - la lécithine est un émulsifiant servant à lier les diverses composantes, à base de soya dans 95% des cas- et de vanille (naturelle ou rtificielle).  Au Canada, le chocolat noir est aussi appelé mi-amer ou mi-sucré.  Il doit contenir au moins 35% de solides du cacao, il peut renfermer au plus 5% de solides du lait.

Le chocolat au lait renferme du sucre, de la pâte de cacao, de la poudre de lait, du beurre de cacao, de la lécithine et de la vanille.  S'il est plus pâle que le chocolat noir, c'est parce qu'il comporte moins de pâte de cacao et plus de sucre.  Il doit contenir 25% de solides di cacao, et au moins 12% de solides du lait.

Le chocolat blanc ne contient pas de pâte de cacao responsable de la traditionnelle couleur brune.  Mais que contient-il alors qui lui confère le droit de s'appeler chocolat?  Du beurre de cacao, du sucre, de la poudre de lait et de la lécithine.  Il doit contenir au moins 20% de beurre de cacao et 14% de solides du lait.

Enfin, pour ce qui est de la quatrième catégorie au Canada, el chocolat sucré, il doit contenir au moins 30% de solides du cacao, et au plus 12% de solides du lait.

Le chocolat est riche en magnésium, en potassium et en phosphore (surtout lorsqu'il renferme beaucoup de cacao).  Par contre, il convient de toujours en manger avec modération, car son contenu en gras et en sucre est élevé, en plus de contenir autour de 500 kcal par 100g!

Il contient aussi de la théobromine et de la caféine (deux stimulants du système nerveux), mais en moins grande quantité que le café.  En effet, il faut consommer 85g de chocolat noir pour obtenir la quantité de caféine contenue dans une tasse de café, mais avec les calories en plus.

Le chocolat contiendrait aussi quelques composés antidépresseurs, ce qui pourrait expliquer sa réputation à de grand consolateur des peines d'amour... Quant à ses vertus aphrodisiaques, aucune recherche scientifique ne les a confirmées.  Mais c'est à chacun de faire ses expériences la-dessus...

Sans sucre……………

Le chocolat sans sucre n'est pas, contrairement à ce que l'on pourrait croire, faible en calorie.  En effet, le sucre est remplacé par du succaryl, mais il contient une plus grande quantité de gras soit de crème.  Il n'est donc pas recommendé pour les personnes qui font un régime.

Par contre, pour les personnes diabétiques, il est un substitue intéressant une chocolat.  Au niveau du goût, il ressemble beaucoup au chocolat.

Le seul reproche que l'on peut faire à ce produit est qu'il a des propriétés laxatives.  Il doit donc est pris en petite quantité.

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Le chocolat dit de couverture est fabriqué à base de beurre de cacao, de poudre de cacao, de sucre et éventuellement de lait en poudre.

Fabrication

Le chocolat de couverture est un chocolat de très bonne qualité qui est utilisé par les chocolatiers et les pâtissiers comme matière première. Il peut être noir ou au lait mais il contient au moins 32% de beurre de cacao ce qui le rend très fluide pour réaliser un enrobage plus fin qu'un enrobage classique. Le fabricant de couverture de chocolat est appelé un couverturier, à distinguer d'un chocolatier

 

 

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25 août 2008 1 25 /08 /août /2008 15:37
Maladroit
Qui manque d'adresse, qui manque d'habileté.
La maladresse

Nous ne sommes pas tous maladroits. Mais, à un moment ou un autre, nous avons tous eu des maladresses, des attitudes décalées, des comportements inadaptés… Des mots inappropriés à la situation. Des gestes qui ne sont pas arrivés à destination, ont dévié, ont entraîné une mini catastrophe, voire même des dégâts importants !

Le maladroit, c’est celui qui se prend les pieds dans le tapis sur un plancher qui n’en a pas ! Il fait feu de tout bois et transforme une rencontre paisible en chantier. Il referme la porte au nez du suivant et provoque un énorme hématome sur cet appendice qu’il veut soigner en versant de l’arnica, mais se trompe de flacon, provoquant ainsi une inflammation de tout le visage. Le maladroit est un artiste accompli en dégradations tout azimut. Surtout quand il veut aider, quand il propose ses talents de peintre, de carreleur, de menuisier ou de plombier. Au cours d’un repas, c’est lui qui soulèvera la question qu’il ne fallait surtout pas poser. Ou qui abordera le sujet qui va fâcher la maîtresse de maison, en lui rappelant qu’elle a un mari que toutes les femmes adorent et qu’il a beaucoup de mal à résister à cette adoration !

Le maladroit est plein de bonne volonté. Parfois, même, il réussit à réparer les dégâts occasionnés par ses interventions, sans trop ajouter au désarroi de ceux qui le côtoient ou qui l’ont invité. Le maladroit est quelquefois gêné et souvent malheureux de ses maladresses. Il voudrait pouvoir traverser la vie sans déclencher des catastrophes, sans attirer l’attention. Sans soulever la pitié ou la condescendance qu’il sent chez ceux qui n’ont pas besoin de montrer leur maladresse à tout bout de champ.

La maladresse involontaire n’est jamais méchante : elle est accueillie avec beaucoup de tolérance et de tendresse par tous ceux qui ne vivent pas avec le maladroit ! Avec peut-être un peu plus d’irritation chez celui qui vit à temps plein avec le maladroit, car la répétition fatigue beaucoup ! Il y a aussi, il faut le dire, des maladresses volontaires. Langages indirects pour dire l’indicible ou l’inacceptable.

Ainsi cette scène récente qui m’a beaucoup réjoui. Au cours d’un repas qui réunissait quatre couples, madame Martin (l’hôtesse) s’est aperçue que son mari, à l’autre bout de la table, semblait focalisé sur sa belle voisine de droite. Et qu’il penchait même dangereusement vers son corsage. Malgré plusieurs tentatives pour le ramener dans la conversation générale, elle décide alors de se lever . Le plat de gigot à la main, elle demande si l’un ou l’autre souhaite un morceau et ce faisant, lâche une tranche bien rouge sur la jupe de la dame. Elle s’excuse bruyamment, sincèrement, et entraîne la victime dans la salle de bain pour réparer (ou augmenter) les dégâts. Le but a été atteint (provisoirement) : mettre de la distance entre son mari et l’objet de sa tentation. Bien sûr, il faut ensuite gérer la suite du repas ! La maladresse volontaire est tout un art, qui demande inventivité, doigté et  un peu d’humour, si on ne veut pas que la maladresse se transforme en scandale.

 source:Jacques Salomé

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20 août 2008 3 20 /08 /août /2008 17:15

Il faut prendre soin de l'amour quotidiennement

 "Il faut prendre soin de l'amour quotidiennement"
Martine Teillac, psychanalyste et auteur de "J'ai mal à mon couple", explique comment retrouver l'harmonie au sein de son couple à travers la communication, le respect de l'autre et de son jardin secret...   (26/01/2005 )

Un couple harmonieux, qu'est-ce que c'est ?
Martine Teillac C'est un couple qui a été dans la capacité de pouvoir passer à travers la première étape, l'étape passionnelle, et se retrouver face à face avec le plaisir de découvrir un tout autre à ses côtés. Il n'y a de couples harmonieux que dans la reconnaissance de l'altérité, c'est-à-dire la reconnaissance de l'autre comme tout autre, qui peut donc avoir des désirs différents des siens. Et c'est cette tolérance de la différence qui va rendre un couple harmonieux.

En quoi les hommes et les femmes abordent-ils la vie de couple différemment ?
La femme recherche la sécurité et une vie affective qui lui apporte calme, sérénité et de la certitude quant à l'avenir, car la femme bien souvent recherche le désir d'avoir des enfants. Elle doit être rassurée quant à la pérennité de son couple, et quant à la capacité de son conjoint à endosser son rôle d'homme et de père. La femme recherche le respect de son horloge biologique et le contentement d'un besoin affectif. Sa satisfaction, c'est la possibilité de pouvoir aimer. L'homme, lui, investit dans la démonstration de sa virilité, et cherche à assoir sa conquête. Pour lui, c'est la satisfaction de son besoin d'être aimé qui prime. C'est le distingo principal entre homme et femme, et c'est merveilleux car ils sont tous les deux complémentaires dans leur recherche d'aimer pour l'un, et d'être aimé pour l'autre.

A quels obstacles sont confrontés les hommes et les femmes dans le couple ?
Ils sont confrontés aux obstacles du monde extérieur, et à l'idée qu'ils se font du couple. Le monde extérieur comprend la famille, le travail qui ne rend pas aussi disponible qu'on le souhaiterait, et qui parfois nous éloigne de la vie de couple, et les amis, pouvant priver le couple de son intimité. Car le couple a besoin de moments pour lui tout seul. Certains couples sont si entourés d'amis qu'ils n'ont pas de moments privilégiés à eux deux. On se trouve alors dans une configuration d'adolescents : on est en couple dans la bande, qu'on ne quitte pas, ce qui empêche le couple d'évoluer.
Il y a aussi les croyances décalées de la réalité : l'autre est là pour donner son amour, pas pour combler ses propres manques. En outre, il a le droit de ne pas toujours comprendre son ou sa partenaire surtout quand ses réactions demeurent explicables même à cette dernière ! Autre fausse croyance : devoir tout dire à l'autre. Le jardin secret et la pudeur sont primordiales. Il ne faut pas tout dire ou dire des choses qui peuvent être mal ressenties par l'autre. Il faut faire preuve de sensibilité et de tact. Pour finir, il existe l'attente irréaliste consistant à demander à l'autre quelque chose qu'il n'est pas. Il est donc important de respecter la personnalité de son conjoint.

Quel est le rôle de la communication dans le couple ?

C'est fondamental autant sur le registre sentimental que sexuel, il ne peut y avoir de sentiment vivant et de sexualité évolutive que si le couple a pris l'habitude de parler, d'échanger, si possible avec ce tact et cette délicatesse qu'on aimerait voir appliquée à soi-même. Car bien souvent dans le couple, on manque de délicatesse, on s'autorise un ton irrespectueux et insupportable vis-à-vis de l'être qu'on est censé le plus aimer. Certes, on peut tout dire mais dans le respect de soi-même et de l'autre.

Et la notion de concessions est-elle importante pour arriver à une harmonie dans le couple ?
C'est très important, car savoir faire des concessions manifeste que l'on est adulte et qu'on accepte que, dans les relations, les choses ne sont pas parfaites. Aucun des deux n'est parfait. Ceci prouve qu'on est connecté au principe de réalité et que l'on reconnaît l'imperfection du monde et de soi. Les concessions sont importantes tant qu'elles ne remettent pas en question nos valeurs essentielles. Cela permet de préserver sa place tout en en laissant à l'autre.

Le couple est-il plus difficile à entretenir qu'avant ?
Il est beaucoup plus difficile à entretenir, car nous vivons dans une société redoutablement hédoniste, et dans laquelle il est de bon ton de penser que ce qui compte, c'est la satisfaction de ses besoins. Fonctionner comme ça montre que l'on se situe encore dans une toute-puissance infantile, où l'on n'accepte pas le fait que le monde et les autres ne fonctionnent pas nous le voulons. Demander à l'autre de nous apporter tout ce dont nous avons besoin, c'est être dans l'illusion de notre toute-puissance. C'est pourquoi je considère que de nos jours, les couples mettent fin à leur vie en ayant fait peu d'efforts pour que celui-ci dure. L'autre est considéré comme un kleenex, s'il ne nous satisfait pas, on le jette sans prendre en compte sa propre responsabilité. C'est de l'aveuglement, et un déni de la réalité. C'est aussi signe d'une vraie immaturité.

Et la passion et l'amour diminuent-ils avec le temps ?
Il est souhaitable et naturel que la passion s'estompe au bout de deux-trois ans, période pendant laquelle on revit la relation fusionnelle avec sa mère des premiers mois de son existence. Dans l'amour fusionnel, on est dans l'indifférenciation, dans le même. C'est une relation qui flatte notre narcissime dans son incapacité à tenir compte de l'autre comme étant tout autre. La passion est un état hypnotique, elle a donc une fin comme tout état hypnotique : deux êtres distincts et différents se retrouvent alors face à face. C'est dans la reconnaissance de la différence que peut alors se construire le véritable amour, car l'amour nécessite une relative distance entre deux êtres.

Quels conseils donneriez-vous aux couples qui vont mal ?
Commencez par prendre une feuille, et noter ce qu'il ne va pas des deux côtés, et chez vous-même ! Ensuite, il faut se réunir et confronter ses idées non pas pour se manger le bout du nez mais pour trouver ensemble des solutions concrètes aux problèmes posés. Il faut donc apprendre à négocier sans se sentir en danger car il n'y a jamais de situations vraiment désespérées lorsque la volonté de changement réside des deux côtés.

Auriez-vous deux ou trois trucs pour améliorer sa vie de couple au quotidien ?
Premier conseil : ne jamais considérer que le couple est établi ! Le couple est une entité vivante, tel une belle plante qu'il faut soigner, arroser. Il faut en prendre soin quotidiennement !
Ensuite, il ne faut pas oublier de rester, tant que possible, dans une relation de séduction vis-à-vis de l'autre, et ne jamais se laisser aller. Le couple est fait pour s'élever en beauté, en profondeur et en force.
De plus, il ne faut pas faire du quotidien son ennemi. Enfin le maître-mot, c'est la parole, l'échange, quand quelque chose vous a blessé et ne vous convient pas. Il vaut mieux le dire, au lieu d'accumuler dans le silence, et sans accuser pour autant l'autre. L'important est de parler de son ressenti sur le moment en évitant le "tu" accusatoire. Avec ce minimum, on est paré !


 

Propos recueillis par Solveig Rasle

 Source:planetpositive.ch

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20 août 2008 3 20 /08 /août /2008 06:51
Horloge












L’histoire des horloges de coucou


Un coucou traditionnel

Un "Coucou" traditionnel.

Définition:

Une pendule à coucou, ou elliptiquement coucou, est une pendule dont la sonnerie imite le cri du coucou.

Le concept d’horloge à coucou aurait été créé par Franz Ketterer, en 1738, dans le village de Schönwald, en Forêt-Noire (Allemagne).

Le modèle traditionnel, défini vers 1850, se présente typiquemment comme une horloge murale à balancier apparent, mue par un contrepoids, avec un boîtier décoré en forme de chalet ou de tronc d’arbre. La sonnerie particulière combine une imitation du cri du coucou avec un carillon. À chaque heure ou demi-heure exactes, les portes s'ouvrent et un oiseau mécanique surgit de son nid et chante.

Aujourd’hui, les coucous modernes, généralement plus simples et plus compacts, disposent de mouvements à quartz et de sonneries électroniques utilisant des sons synthétiques ou numérisés.

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Les premières horloges de coucou ont été entièrement fabriquées à partir de le bois, y compris les plats et les vitesses internes. Pendant que le temps continuait, les fonctionnements et les décorations intérieurs des horloges sont devenus plus sophistiqués et fleuris. Ailes et becs des oiseaux les’ sont devenus animés, et certains ont été même décorés des plumes. Les fonctionnements intérieurs des horloges ont été améliorés avec l’introduction des vitesses en métal et des plats en métal. Bientôt les scènes de famille, les scénarios de chasse et les motifs militaires gagnés dans la popularité, tout accentuée avec le « coucou » invitent la demi-heure et l’heure.

Toutes les horloges de coucou tôt étaient faites main comprenant les mécanismes intérieurs de synchronisation aussi bien que les décorations fleuries. Les fermiers dans la forêt noire passeraient les mois d’hiver faisant les horloges de coucou ouvrées par main à partir des ressources locales dans leurs environs environnants qui ont donné aux horloges leur regard distinctif et rural. Les horloges ont été alors vendues pendant les mois plus chauds comme montres et comme oeuvres d’art.

Car le monde est devenu davantage industrialisé vers la fin de 1800’s, l’industrie d’horloge de coucou n’était aucune exception. Les maisons de fabrication d’horloge de coucou ont pointillé l’Allemagne et les divers autres pays en Europe. C’était toujours partiellement une industrie familiale, avec le travail étant fait dans les maisons et les granges des personnes, mais il y avait également un nombre de plus en plus important des usines. Le travail a été dédoublé entre les décorateurs et les maîtres des fonctionnements intérieurs, avec des progrès technologiques dans chaque secteur afin d’offrir des horloges de plus en plus compliquées et fleuries et suivre la concurrence croissante. Dans le village relativement petit de Triberg, on l’estime que d’ici 1850 il y avait environ 13.500 personnes occupées dans une certaine partie de la fabrication des horloges de coucou, fonctionnant pour plus de 600 fabricants différents, et tous parce que M. Ketterer est parvenu à reproduire le bruit d’un oiseau de coucou !

Sur une idée de et avec la participation de Efdévé

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La reconnaissance vieillit vite.

Aristote 

 

J’ai fait un rêve dans le temps passé
Quand l’espoir était brillant
Et que la vie valait la peine d’être vécue
J’ai rêvé que l’amour ne mourrait jamais.
Les misérables

 

Pensées du jour

La patience guide l'espoir en terrain inconnu.
 
L'espoir est une lumière dans un océan de ténèbres.
 
BSS.CB.JP (13)
 
Quand il n'y a plus d'espoir il y a encore un petit espoir
 
 
 
 
 
 

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