3 juillet 2010 6 03 /07 /juillet /2010 20:29

Arrêtez tout de suite de lire cet article, il pourrait vous rendre stupide ! Ne cliquez pas sur les liens, ils pourraient vous distraire !

Tel est le cri d'alarme que lancent (à nouveau) quelques Cassandre des nouvelles technologies, estime Nick Bilton pour le New York Times. Nicholas Carr (blog), dans son nouveau livre, The Shallows (qu'on pourrait traduire par "le bas-fond", pour désigner quelque chose de peu profond, de superficiel, de futile : le livre est sous-titré "ce que l'Internet fait à nos cerveaux"), affirme qu'Internet, les ordinateurs, Google, Twitter et le multitâche transforment notre activité intellectuelle au détriment de notre capacité à lire des choses longues, activité critique pour le fonctionnement de nos sociétés. Carr estime que le web avec son hypertexte coloré et son abîme sans fin d'informations morcelées, nous rend stupide, comme il le résume dans une tribune publiée récemment sur Wired pour présenter son livre :

Il n'y a rien de mal à absorber rapidement et par bribes des informations. Nous avons toujours écrémé les journaux plus que nous ne les avons lus, et nous gérons régulièrement les livres et les magazines avec nos yeux pour en comprendre l'essentiel et décider de ce qui nécessite une lecture plus approfondie. La capacité d'analyse et de navigation est aussi importante que la capacité de lire et de penser profondément attentivement. Ce qui était un moyen, un moyen d'identifier l'information pour une étude plus approfondie, est devenu une fin en soi, est devenu notre méthode préférée à la fois pour apprendre et analyser. Éblouis par les trésors du Net, nous sommes aveugles aux dégâts que faisons peser sur notre vie intellectuelle et notre culture.

Ce dont nous faisons l'expérience est, dans un sens métaphorique, une inversion de la trajectoire de civilisation : nous évoluons de cultivateur de la connaissance personnelle en cueilleurs de la forêt de données électroniques. Dans ce processus, il semble que nous soyons voués à sacrifier une grande partie de ce qui rend nos esprits si intéressants.”

Soucieux de propositions concrètes, Nicholas Carr va même jusqu'à proposer de repousser les liens hypertextes en fin d'article, pour faciliter la lecture et la concentration et éviter toute distraction (voir Narvic, “Le lien est-il en train de tuer le texte ?”).

 

Source:Yahoo.fr

 

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2 juillet 2010 5 02 /07 /juillet /2010 13:19

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 Il est de tradition, dans les pays chauds, d'être bien couvert, de la tête au pied, et de boire souvent des boissons chaudes pendant la journée, y compris lorsque la température est torride. La gestion de l'eau en général n'est pas une mince affaire dans ces environnements. Et on sait, là, y faire. Aussi bien pour l'eau de pluie, celle du sous-sol ou notre propre eau interne. Mais si cela n'était qu'une image d'Épinal soigneusement entretenue à des fins touristiques ? Pour en avoir le cœur net, il faut faire appel à quelques principes physiques simples.

En sachant tout d'abord que les humains sont des animaux homéothermes. C'est-à-dire qu'ils sont capables de réguler leur température pour la maintenir à peu près constante. On appelle les mammifères et les oiseaux des animaux à sang chaud tandis que les autres sont dits «à sang froid». Ce qui est d'ailleurs un abus de langage puisqu'ils n'ont pas précisément le sang froid, mais qu'ils ne peuvent réguler leur température. Celle-ci varie donc considérablement en fonction des conditions extérieures. L'homéothermie est un plus qui a permis aux animaux possédant cette capacité de supplanter les plus célèbres des animaux à sang froid, les reptiles.

Pour les homéothermes, le défi est donc de conserver leur propre température interne constante, soit en chauffant le corps, soit en le refroidissant. Et il faut bien se dire que tout est une question «frigorifique». Il faut raisonner en terme de transfert d'énergie. Lorsqu'un corps humain se trouve dans une atmosphère où la température est supérieure à sa température interne, soit un peu plus de 37 °C, il a tendance à s'échauffer par transfert de calories du plus chaud vers le moins chaud. Il va donc lui falloir évacuer cette énergie supplémentaire pour ne pas voir sa température interne monter dangereusement.

Et il est effectivement un peu paradoxal de constater que pour se refroidir dans ces circonstances, rien ne vaut… une bonne boisson chaude. Car l'un des grands moyens utilisés par le corps pour assurer sa thermorégulation est la sudation. Tout effort physique produit de la chaleur. Qu'il faut dissiper. La sueur joue cet office. C'est l'évaporation de l'eau sur la peau qui va permettre de refroidir le corps en emmenant avec elle beaucoup de calories.

Un marathonien transpire en moyenne 2,8 litres par heure

C'est le même principe d'échange que dans un réfrigérateur. Un fluide passe de l'état liquide à l'état gazeux et absorbe ainsi des calories.

La sueur qui s'évapore emmène avec elle un peu de la chaleur du corps et donc le refroidit. Boire une boisson chaude va entraîner le déclenchement d'une sudation qui va rafraîchir l'ensemble du corps.

Il faut tout de même faire attention. Des gouttelettes de sueur qui roulent sur la peau sans s'évaporer pour aller se perdre dans les vêtements ou par terre ne contribuent que très faiblement au refroidissement. Cela amplifie même l'un des principaux défauts de cette méthode de régulation thermique : elle est très coûteuse en eau. Sous nos latitudes, dans le cadre d'une activité modérée, la transpiration moyenne est d'environ 0,7 litre par jour. Dans des environnements très chauds, on peut monter à plus de 10 litres par jour.

Toujours dans nos climats tempérés, lors d'un effort soutenu et long comme un marathon, on transpire en moyenne 2,8 litres par heure.

Dans un environnement chaud et humide, on peut facilement atteindre les 3 litres par heure pour une activité normale. Le taux d'humidité de l'air joue un rôle important : plus il est humide, plus il limite les possibilités d'évaporation de la sueur. Donc plus il nécessite une transpiration forte pour jouer son rôle de refroidisseur. On va donc de toute façon plus transpirer dans la jungle amazonienne que dans le Sahara.

Mais que se passe-t-il si on boit une boisson bien froide en pleine journée dans ce Sahara ? Mis à part une sensation (une simple «sensation», de plus très fugace) de bien-être et de rafraîchissement, c'est un vrai gâchis. En ingurgitant ce liquide froid, vous avez obligé votre corps à le réchauffer. Car même si vous avez pu profiter de quelques «calories froides», vous avez fait effectuer à votre corps un travail qui se traduit par un échauffement.

Maintenant, un petit défi. Imaginez-vous en plein désert depuis plusieurs jours avec des amis touaregs. Les tentes procurent de l'ombre, les vêtements sont bien adaptés, protègent du soleil et de la déshydratation. Sachant ce que vous savez, allez-vous prendre cette très tentante bouteille bien fraîche… ou ce verre de thé brûlant ?

 

source :Le figaro science

 

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30 juin 2010 3 30 /06 /juin /2010 06:33

 

Jardin à la Francaise.Vaux le Vicomte 

Le jardin à la française ou jardin classique est un jardin à ambition esthétique et symbolique. Il porte à son apogée l'art de corriger la nature pour y imposer la symétrie. Il exprime le désir d'exalter dans le végétal le triomphe de l'ordre sur le désordre, de la culture sur la nature sauvage, du réfléchi sur le spontané. Il culmine au XVIIe siècle avec la création pour Louis XIV du jardin à la française bientôt copié par toutes les cours d'Europe[]

Le jardin à la française ne peut se réduire à l'application rigoureuse des tracés géométriques et des lois de la perspective. Dès la publication des premiers traités, au début du XVIIe siècle, des chapitres complets sont consacrés à la perspective corrigée. À la différence de la perspective optique, essentiellement théorique, la perspective corrigée anticipe les déformations liées aux effets de fuite.
De ces observations naissent des solutions originales : élargissement progressif des allées et des compartiments pour raccourcir l'échelle du jardin (Vaux-le-Vicomte), écartement des alignements d'arbres par rapport à l'axe théorique (Tanlay).
La liberté prise par les dessinateurs de jardins à la française avec les règles de la perspective idéale leur permet d'éviter la rigidité de la géométrie. Avec la demande croissante tout au long du XVII
e siècle de jardins de plus en plus ambitieux, on assistera alors à une inversion des valeurs. À Chantilly comme à Saint-Germain, le jardin n'est plus le prolongement du château mais le château est devenu l'un des accessoires du jardin, dont il occupe maintenant un compartiment.

 

Jardin à la Francaise.Vaux Le Vicomte

Source:Texte Wikipedia

Photos :Dracipe27©

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27 juin 2010 7 27 /06 /juin /2010 12:37

Au départ, le "bière-pong" était un jeu de beuverie prisé dans les résidences d'étudiants des universités américaines. Mais désormais, c'est un tournoi national, dont le premier prix est de 25.000 dollars (20.350 euros).Les règles du jeu sont simples: deux équipes de deux joueurs s'opposent, chacune d'un côté d'une table. Devant elles, elles disposent une dizaine de gobelets en plastique remplis de bière.

Les tireurs doivent lancer une balle de ping-pong dans les gobelets situés devant leurs adversaires. S'ils réussissent leur coup, un joueur de l'équipe opposée doit boire le contenu du verre. La première équipe qui vide toute la bière a perdu.

Mais les organisateurs du "World Beer Pong Tour" espèrent que leur tournoi et les 50.000 dollars de prix permettront de respectabiliser leur jeu. Première démonstration: les gobelets sont remplis d'eau, et de bière. "Personne ici ne se saoule ou n'agit comme un idiot", observe Sam Pines, commissaire du tournoi mais surtout grand fan de ce jeu. "C'est très animé, mais comme tout autre événement sportif".

Visiblement, tout le monde n'a pas saisi le message. "Je joue toute la journée avec de la bière", explique Brian Bailey, 25 ans et habitant du Maine sans emploi. "Je bois toute la journée, et je remplis des gobelets toute la journée (...) Voilà ma vie".

Mardi soir à Atlantic City, plusieurs centaines de personnes se sont affrontées au "beer pong". La quasi-totalité sont des hommes, la plupart ont la petite vingtaine, et nombreux sont ceux qui portent des tee-shirts avec les noms et logos de leur équipe. Du style, "Drunk and Drunker" (traduisible par "Bourré et encore plus Bourré")...

La musique est à fond. Les candidats s'invectivent et multiplient les bras/doigts d'honneur (rayez la mention inutile -ou pas). A 29 ans, Antonio Vassilates, du New Jersey, fait quasiment figure de vieil homme dans le tournoi. Mais il s'est fait un nom en l'emportant il y a trois ans. Il joue avec rage, sautillant, hurlant en direction de ses adversaires et de ses fans.

"Il ne s'agit pas de boire. Il s'agit de montrer son talent. En réalité, peu de joueurs se saoulent en jouant. C'est beaucoup plus difficile de faire quoi que ce soit quand on est bourré. Les gamins qui savent que c'est un sport en devenir le prennent au sérieux. C'est un véritable sport", assure-t-il.

Si c'est le cas, alors Thomas Reap est le Michael Jordan du "bière-pong". A 22 ans, il réussit à placer 20 balles d'affilée dans les gobelets. Sous l'oeil d'une caméra, il rabat la visière de sa casquette sur les yeux et réussit une nouvelle fois son coup.

Il est également particulièrement bon pour distraire ses adversaires au moment de leur tir. Il agite les bras en l'air, crie, hurle, sautille ou remet en cause leur virilité. "C'est autorisé", note-t-il. "Tant qu'on ne met pas les mains sur la table, pas de problème". Et finalement, mardi soir, ce sont deux Californiens qui ont remporté le prix. AP

source:Yahoo.fr

 

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27 juin 2010 7 27 /06 /juin /2010 09:20

Liste des numéros de téléphone en France commençant par 08## (par exemple 0892 ### ###) ainsi que les tarifs associés.

Ces numéros sont appelés numéros « non-géographiques ». On les utilise pour accéder à des numéros à tarif spécial comme les numéros verts et les numéros indigo.

Néanmoins, chaque numéro commençant par 08 correspond à un numéro géographique, c’est-à-dire commençant par 01, 02, 03, 04 ou 05. Mais les numéros en 08 ne sont pas tous dirigés vers une ligne physique : ils peuvent être dirigés vers des numéros IP qui sont numériques (service vocal interactif, fax virtuel, traitement de données…).

Les usagers auraient bien souvent intérêt à éviter ces numéros en 08 aux tarifications particulières. Même les numéros facturés au « prix d’un appel local » peuvent se révéler plus coûteux qu’un appel national : à partir d’un téléphone mobile ou à partir d’un téléphone fixe avec appels illimités, ces appels sont facturés (en sus du forfait).

Pourtant, les numéros géographiques correspondant à un numéro en 08 sont très rarement connus du grand public. Les entreprises concernées rechignent à les divulguer, voire bloquent leur accès. Cependant, un assuré qui veut joindre sa compagnie d'assurance depuis l'étranger peut demander ce numéro car les numéros surtaxés sont rarement accessibles en dehors du territoire national. Certains sites diffusent les équivalents gratuits des numéros surtaxés. D'autres donnent la possibilité d'appeler ces numéros via des lignes surtaxées .

Depuis un poste fixe :

  • 0800, 00800, 0804, 0805, 0809, 10## : appel gratuit (numéros verts)
  • 0810, 0811, 0819, 0860 : prix d'un appel local (numéros azur)
  • 0820, 0821, 083664, 089064 : 0,12 € TTC/min maxi (7,20 € par heure, numéros indigo)
  • 0825, 0826, 0884, 0890, 089071 : 0,15 € TTC/min maxi (numéros indigo)
  • 0870, 0871, 0873, 0874, 0875: tarification selon opérateur (voix sur réseau IP)
  • 0836 : 0,56 € TTC/min maxi
  • 0891 : 0,30 € TTC/min maxi
  • 0892 : 0,45 € TTC/min maxi
  • 0893 : 0,75 € TTC/min maxi
  • 0897 : 0,60 € TTC maxi
  • 0898 : 1,20 € TTC maxi
  • 0899 : 1,35 € TTC par appel + 0,34 € la minute (20,4 € par heure)

Ces tarifs dépendent de l’opérateur utilisé et sont plus ou moins surtaxés en cas d’appel depuis un mobile.

Les numéros 0836 et 0899 ne sont pas des numéros de box (VoIP ou Voix sur IP).

Les rares numéros 08 de box ont migré vers 09 ou vers les préfixes géographiques 01 à 05 afin d’éviter la confusion sur les prix. L’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) a pris cette décision en décembre 2005

 

Les numéros ayant un préfixe 09……..  Sont des numéros Orange branchés sur votre ordinateur.

Pour les appels d'un poste fixe vers un 09 (Orange)sont facturés soit au prix d'un appel local soit national.

A vérifier impérativement au près de votre opérateur.

A noter:Cet article a été fait après la demande d'un internaute. Il est le fruit de recherche sur le net pour essayer de savoir. Il ne prétend pas être complet mais j'espère qu'il aura fait avancer les choses

 

L’Autorité de régulation,  l' Arcep introduit une nouvelle tranche de numéros commençant par 09 pour les nouveaux services de communications interpersonnelles et met à jour le plan de numérotation.

L’ouverture de cette nouvelle tranche de numéros vise à éviter que les particuliers ne confondent plus avec les numéros commençant par 08 comme des services surtaxés comme c'est souvent le cas.
En outre, cette nouvelle tranche en 09 permettra des offres de convergence fixe-mobile.

Dans un premier temps, dix millions de numéros commençant par 097 sont ouverts et permettront aux opérateurs de migrer leurs actuels abonnés vers cette nouvelle tranche. Ensuite ce sera aux usagers de changer les habitudes prises avec le 087 et de changer pour le 097.
Il est évident que vous devez attendre que votre opérateur vous prévienne de ce changement le cas échéant.

L’introduction de cette nouvelle tranche de numéros s’inscrit dans une démarche de mise à jour du plan de numérotation qui en maintient l’organisation générale fondée sur les grandes catégories de numéros:
- numéros géographiques de 01 à 05
- numéros mobiles en 06
- numéros d’accès à des services à valeur ajoutée en 08
- numéros des services de communications interpersonnelles non géographiques à faible coût en 09

 Source:le net

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25 juin 2010 5 25 /06 /juin /2010 16:06

Etretat

 

Naguère modeste village de pêcheurs, Étretat est devenue une station balnéaire de renom. Elle se trouve au nord du Havre en Normandie, sur le littoral de la Manche en pays de Caux. L'aspect extraordinaire et monumental de ses falaises de craie blanche presque immaculée et ses plages de galets grisâtres en ont fait un des lieux incontournables du tourisme international. Des peintres comme Gustave Courbet, Eugène Boudin ou Claude Monet ont beaucoup contribué à sa publicité, en en immortalisant la spécificité. Des écrivains comme Gustave Flaubert et Guy de Maupassant ont été des fidèles du lieu tandis que Maurice Leblanc, dans une aventure d'Arsène Lupin intitulée L'Aiguille creuse, va contribuer au mythe entourant le site.

Le site des falaises d'Étretat est classé dans le programme des Opérations Grands Sites (OGS), piloté par le ministère de l'écologie et du développement durable[].

D'après des découvertes archéologiques, l'occupation humaine du site remonterait à l'Antiquité. Cependant, on ignore tout des détails de la vie et du rôle tenu historiquement par le village, et même son nom ancien. L'activité a toujours dû être liée à la pêche, avant le développement du village en tant que station balnéaire au XIXe siècle et la disparition des pêcheurs à la fin du XXe siècle.

Une vieille légende attribue la fondation du village à des vikings, qui surgissant de leur esnèque (drakkar), auraient tenté d'abuser d'une Dame Olive, une sainte femme fort riche, qui avait coutume de se baigner ou de laver son linge dans la fontaine au pied d'un rocher. Le nom de « Fontaine Olive » a subsisté pour désigner sur la plage, une source devenue sous-marine par le recul du littoral et matérialisée par une enceinte carrée d'époque antique.

 

Etretat.3

 

Etretat.2

 

Etretat.1

 

Etretat.4

 

Texte:Wikipedia

Photos Dracipe27©

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24 juin 2010 4 24 /06 /juin /2010 07:52

LA MULE DU PAPE.

 

De tous les jolis dictons, proverbes ou adages, dont nos paysans de Provence passementent leurs discours, je n’en sais pas un plus pittoresque ni plus singulier que celui-ci. A quinze lieues autour de mon moulin, quand on parle d’un homme rancunier, vindicatif, on dit : « Cet homme-là ! méfiez-vous !… il est comme la mule du Pape, qui garde sept ans son coup de pied. »

J’ai cherché bien longtemps d’où ce proverbe pouvait venir, ce que c’était que cette mule papale et ce coup de pied gardé pendant sept ans. Personne ici n’a pu me renseigner à ce sujet, pas même Francet Mamaï, mon joueur de fifre, qui connaît pourtant    son légendaire provençal sur le bout du doigt. Francet pense comme moi qu’il y a là-dessous quelque ancienne chronique du pays d’Avignon ; mais il n’en a jamais entendu parler autrement que par le proverbe...

— Vous ne trouverez cela qu’à la bibliothèque des Cigales, m’a dit le vieux fifre en riant.

L’idée m’a paru bonne, et comme la bibliothèque des Cigales est à ma porte, je suis allé m’y enfermer pendant huit jours.

C’est une bibliothèque merveilleuse, admirablement montée, ouverte aux poètes jour et nuit, et desservie par de petits bibliothécaires à cymbales qui vous font de la musique tout le temps. J’ai passé là quelques journées délicieuses, et, après une semaine de recherches, — sur le dos, — j’ai fini par découvrir ce que je voulais, c’est-à-dire l’histoire de ma mule et de ce fameux coup de pied gardé pendant sept ans. Le conte en est joli quoique un peu naïf, et je vais essayer de vous le dire tel que je l’ai lu hier matin dans un manuscrit couleur du temps   [ qui sentait bon la lavande sèche et avait de grands fils de la Vierge pour signets.

──────────

Qui n’a pas vu Avignon du temps des Papes, n’a rien vu. Pour la gaieté, la vie, l’animation, le train des fêtes, jamais une ville pareille. C’étaient, du matin au soir, des processions, des pèlerinages, les rues jonchées de fleurs, tapissées de hautes lices, des arrivages de cardinaux par le Rhône, bannières au vent, galères pavoisées, les soldats du Pape qui chantaient du latin sur les places, les crécelles des frères quêteurs ; puis, du haut en bas des maisons qui se pressaient en bourdonnant autour du grand palais papal comme des abeilles autour de leur ruche, c’était encore le tic tac des métiers à dentelles, le va-et-vient des navettes tissant l’or des chasubles, les petits marteaux des ciseleurs de burettes, les tables d’harmonie qu’on ajustait chez les luthiers, les cantiques des ourdisseuses ; par là-dessus le bruit des cloches, et toujours quelques tambourins qu’on entendait ronfler, là-bas, du côté du pont. Car chez nous, quand le peuple est content, il faut qu’il danse, il faut qu’il danse ; et comme en ce temps-là les rues de la ville étaient trop étroites pour la farandole, fifres et tambourins se postaient sur le pont d’Avignon, au vent frais du Rhône, et jour et nuit l’on y dansait, l’on y dansait… Ah ! l’heureux temps ! l’heureuse ville ! Des hallebardes qui ne coupaient pas ; des prisons d’État où l’on mettait le vin à rafraîchir. Jamais de disette ; jamais de guerre… Voilà comment les Papes du Comtat savaient gouverner leur peuple ; voilà pourquoi leur peuple les a tant regrettés !…

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Il y en a un surtout, un bon vieux, qu’on appelait Boniface… Oh ! celui-là, que de larmes on a versées en Avignon quand il est mort ! C’était un prince si aimable, si avenant ! Il vous riait si bien du haut de sa    mule ! Et quand vous passiez près de lui, — fussiez-vous un pauvre petit tireur de garance ou le grand viguier de la ville,  il vous donnait sa bénédiction si poliment ! Un vrai pape d’Yvetot, mais d’un Yvetot de Provence, avec quelque chose de fin dans le rire, un brin de marjolaine à sa barrette, et pas la moindre Jeanneton... La seule Jeanneton qu’on lui ait jamais connue, à ce bon père, c’était sa vigne, une petite vigne qu’il avait plantée lui-même, à trois lieues d’Avignon, dans les myrtes de Château-Neuf.

Tous les dimanches, en sortant de vêpres, le digne homme allait lui faire sa cour ; et quand il était là-haut, assis au bon soleil, sa mule près de lui, ses cardinaux tout autour étendus aux pieds des souches, alors il faisait déboucher un flacon de vin du cru, — ce beau vin, couleur de rubis qui s’est appelé depuis le Château-Neuf des Papes, — et il le dégustait par petits coups, en regardant sa vigne d’un air attendri. Puis, le flacon vidé, le jour tombant, il rentrait    joyeusement à la ville, suivi de tout son chapitre ; et, lorsqu’il passait sur le pont d’Avignon, au milieu des tambours et des farandoles, sa mule, mise en train par la musique, prenait un petit amble sautillant, tandis que lui-même il marquait le pas de la danse avec sa barrette, ce qui scandalisait fort ses cardinaux, mais faisait dire à tout le peuple : « Ah ! le bon prince ! Ah ! le brave pape ! »

──────────

Après sa vigne de Château-Neuf, ce que le pape aimait le plus au monde, c’était sa mule. Le bonhomme en raffolait de cette bête-là. Tous les soirs avant de se coucher il allait voir si son écurie était bien fermée, si rien ne manquait dans sa mangeoire, et jamais il ne se serait levé de table sans faire préparer sous ses yeux un grand bol de vin à la française, avec beaucoup de sucre et d’aromates, qu’il allait lui porter lui-même, malgré les observations de ses cardinaux… Il faut dire aussi que la bête en valait la    peine. C’était une belle mule noire mouchetée de rouge, le pied sûr, le poil luisant, la croupe large et pleine, portant fièrement sa petite tête sèche toute harnachée de pompons, de nœuds, de grelots d’argent, de bouffettes ; avec cela douce comme un ange, l’œil naïf, et deux longues oreilles, toujours en branle, qui lui donnaient l’air bon enfant… Tout Avignon la respectait, et, quand elle allait dans les rues, il n’y avait pas de bonnes manières qu’on ne lui fît ; car chacun savait que c’était le meilleur moyen d’être bien en cour, et qu’avec son air innocent, la mule du Pape en avait mené plus d’un à la fortune, à preuve Tistet Védène et sa prodigieuse aventure.

Ce Tistet Védène était, dans le principe, un effronté galopin, que son père, Guy Védène, le sculpteur d’or, avait été obligé de chasser de chez lui, parce qu’il ne voulait rien faire et débauchait les apprentis. Pendant six mois, on le vit traîner sa jaquette dans tous les ruisseaux d’Avignon, mais principalement du côté de la maison papale ;    car le drôle avait depuis longtemps son idée sur la mule du Pape, et vous allez voir que c’était quelque chose de malin… Un jour que Sa Sainteté se promenait toute seule sous les remparts avec sa bête, voilà mon Tistet qui l’aborde, et lui dit en joignant les mains, d’un air d’admiration :

— Ah mon Dieu ! grand Saint-Père, qu’elle brave mule vous avez là !… Laissez un peu que je la regarde… Ah ! mon Pape, la belle mule !… L’empereur d’Allemagne n’en a pas une pareille.

Et il la caressait, et il lui parlait doucement comme à une demoiselle :

— Venez çà, mon bijou, mon trésor, ma perle fine…

Et le bon Pape, tout ému, se disait dans lui-même :

— Quel bon petit garçonnet !… Comme il est gentil avec ma mule !

Et puis le lendemain savez-vous ce qui arriva ? Tistet Védène troqua sa vieille jaquette jaune contre une belle aube en dentelles, un camail de soie violette, des souliers    à boucles, et il entra dans la maîtrise du Pape, où jamais avant lui on n’avait reçu que des fils de nobles et des neveux de cardinaux… Voilà ce que c’est que l’intrigue !… Mais Tistet ne s’en tint pas là.

Une fois au service du Pape, le drôle continua le jeu qui lui avait si bien réussi. Insolent avec tout le monde, il n’avait d’attentions ni de prévenances que pour la mule, et toujours on le rencontrait par les cours du palais avec une poignée d’avoine ou une bottelée de sainfoin, dont il secouait gentiment les grappes roses en regardant le balcon du Saint-Père, d’un air de dire :

« Hein !… pour qui ça ?… » Tant et tant qu’à la fin le bon Pape, qui se sentait devenir vieux, en arriva à lui laisser le soin de veiller sur l’écurie et de porter à la mule son bol de vin à la française ; ce qui ne faisait pas rire les cardinaux.

──────────

Ni la mule non plus, cela ne la faisait pas rire… Maintenant, à l’heure de son vin, elle    voyait toujours arriver chez elle cinq ou six petits clercs de maîtrise qui se fourraient vite dans la paille avec leur camail et leurs dentelles ; puis, au bout d’un moment, une bonne odeur chaude de caramel et d’aromates emplissait l’écurie, et Tistet Védène apparaissait portant avec précaution le bol de vin à la française. Alors le martyre de la pauvre bête commençait.

Ce vin parfumé qu’elle aimait tant, qui lui tenait chaud, qui lui mettait des ailes, on avait la cruauté de le lui apporter, là, dans sa mangeoire, de le lui faire respirer ; puis, quand elle en avait les narines pleines, passe, je t’ai vu ! La belle liqueur de flamme rose s’en allait toute dans le gosier de ces garnements… Et encore, s’ils n’avaient fait que lui voler son vin ; mais c’étaient comme des diables, tous ces petits clercs, quand ils avaient bu !… L’un lui tirait les oreilles, l’autre la queue ; Quiquet lui montait sur le dos, Béluguet lui essayait sa barrette, et pas un de ces galopins ne songeait que d’un coup de reins ou d’une ruade la brave bête aurait pu les envoyer tous dans l’étoile polaire, et même plus loin… Mais non ! On n’est pas pour rien la mule du Pape, la mule des bénédictions et des indulgences… Les enfants avaient beau faire, elle ne se fâchait pas ; et ce n’était qu’à Tistet Védène qu’elle en voulait… Celui-là, par exemple, quand elle le sentait derrière elle, son sabot lui démangeait, et vraiment il y avait bien de quoi. Ce vaurien de Tistet lui jouait de si vilains tours ! Il avait de si cruelles inventions après boire !…

Est-ce qu’un jour il ne s’avisa pas de la faire monter avec lui au clocheton de la maîtrise, là-haut, tout là-haut, à la pointe du palais !… Et ce que je vous dis là n’est pas un conte, deux cent mille Provençaux l’ont vu. Vous figurez-vous la terreur de cette malheureuse mule, lorsque, après avoir tourné pendant une heure à l’aveuglette dans un escalier en colimaçon et grimpé je ne sais combien de marches, elle se trouva tout à coup sur une plate-forme éblouissante de lumière, et qu’à mille pieds au-dessous    d’elle elle aperçut tout un Avignon fantastique, les baraques du marché pas plus grosses que des noisettes, les soldats du Pape devant leur caserne comme des fourmis rouges, et là-bas, sur un fil d’argent, un petit pont microscopique où l’on dansait, où l’on dansait… Ah ! pauvre bête ! quelle panique ! Du cri qu’elle en poussa, toutes les vitres du palais tremblèrent.

— Qu’est ce qu’il y a ? qu’est-ce qu’on lui fait ? s’écria le bon Pape en se précipitant sur son balcon.

Tistet Védène était déjà dans la cour, faisant mine de pleurer et de s’arracher les cheveux :

— Ah ! grand Saint-Père, ce qu’il y a ! Il y a que votre mule… Mon Dieu ! qu’allons-nous devenir ? Il y a que votre mule est montée dans le clocheton…

— Toute seule ???

— Oui, grand Saint-Père, toute seule… Tenez ! regardez-la, là-haut… Voyez-vous le bout de ses oreilles qui passe ?… On dirait deux hirondelles…

  

— Miséricorde ! fit le pauvre Pape en levant les yeux… Mais elle est donc devenue folle ! Mais elle va se tuer… Veux-tu bien descendre, malheureuse !…

Pécaïre ! elle n’aurait pas mieux demandé, elle, que de descendre… ; mais par où ? L’escalier, il n’y fallait pas songer : ça se monte encore, ces choses-là ; mais, à la descente, il y aurait de quoi se rompre cent fois les jambes… Et la pauvre mule se désolait, et, tout en rôdant sur la plate-forme avec ses gros yeux pleins de vertige, elle pensait à Tistet Védène :

— Ah ! bandit, si j’en réchappe… quel coup de sabot demain matin !

Cette idée de coup de sabot lui redonnait un peu de cœur au ventre ; sans cela elle n’aurait pas pu se tenir… Enfin on parvint à la tirer de là-haut ; mais ce fut toute une affaire. Il fallut la descendre avec un cric, des cordes, une civière. Et vous pensez quelle humiliation pour la mule d’un pape de se voir pendue à cette hauteur, nageant des pattes dans le vide comme un hanneton au bout    d’un fil. Et tout Avignon qui la regardait.

La malheureuse bête n’en dormit pas de la nuit. Il lui semblait toujours qu’elle tournait sur cette maudite plate-forme, avec les rires de la ville au-dessous, puis elle pensait à cet infâme Tistet Védène et au joli coup de sabot qu’elle allait lui détacher le lendemain matin. Ah ! mes amis, quel coup de sabot ! De Pampérigouste on en verrait la fumée… Or, pendant qu’on lui préparait celle belle réception à l’écurie, savez-vous ce que faisait Tistet Védène ? Il descendait le Rhône en chantant sur une galère papale et s’en allait à la cour de Naples avec la troupe de jeunes nobles que la ville envoyait tous les ans près de la reine Jeanne pour s’exercer à la diplomatie et aux belles manières. Tistet n’était pas noble : mais le Pape tenait à le récompenser des soins qu’il avait donnés à sa bête, et principalement de l’activité qu’il venait de déployer pendant la journée du sauvetage.

C’est la mule qui fut désappointée le lendemain !

  

— Ah ! le bandit ! il s’est douté de quelque chose !… pensait-elle en secouant ses grelots avec fureur… ; mais c’est égal, va, mauvais ! tu le retrouveras au retour, ton coup de sabot…, je te le garde !

Et elle le lui garda.

Après le départ de Tistet, la mule du Pape retrouva son train de vie tranquille et ses allures d’autrefois. Plus de Quiquet, plus de Béluguet à l’écurie. Les beaux jours du vin à la française étaient revenus, et avec eux la bonne humeur, les longues siestes, et le petit pas de gavotte quand elle passait sur le pont d’Avignon. Pourtant, depuis son aventure, on lui marquait toujours un peu de froideur dans la ville. Il y avait des chuchotements sur sa route ; les vieilles gens hochaient la tête, les enfants riaient en se montrant le clocheton. Le bon Pape lui-même n’avait plus autant de confiance en son amie, et, lorsqu’il se laissait aller à faire un petit somme sur son dos, le dimanche, en revenant de la vigne, il gardait toujours cette arrière-pensée : « Si    j’allais me réveiller là-haut, sur la plateforme ! » La mule voyait cela et elle en souffrait, sans rien dire ; seulement, quand on prononçait le nom de Tistet Védène devant elle, ses longues oreilles frémissaient, et elle aiguisait avec un petit rire le fer de ses sabots sur le pavé…

Sept ans se passèrent ainsi ; puis, au bout de ces sept années, Tistet Védène revint de la cour de Naples. Son temps n’était pas encore fini là-bas ; mais il avait appris que le premier moutardier du Pape venait de mourir subitement en Avignon, et, comme la place lui semblait bonne, il était arrivé en grande hâte pour se mettre sur les rangs.

Quand cet intrigant de Védène entra dans la salle du palais, le Saint-Père eut peine à le reconnaître, tant il avait grandi et pris du corps. Il faut dire aussi que le bon Pape s’était fait vieux de son côté, et qu’il n’y voyait pas bien sans besicles.

Tistet ne s’intimida pas.

— Comment ! grand Saint-Père, vous ne    me reconnaissez plus ?… C’est moi, Tistet Védène !…

— Védène ?…

— Mais oui, vous savez bien… celui qui portait le vin français à votre mule.

— Ah ! oui… oui… je me rappelle… Un bon petit garçonnet, ce Tistet Védène !… Et maintenant, qu’est-ce qu’il veut de nous ?

— Oh ! peu de chose, grand Saint-Père… Je venais vous demander… A propos, est-ce que vous l’avez toujours, votre mule ? Et elle va bien ?… Ah ! tant mieux !… Je venais vous demander la place du premier moutardier qui vient de mourir.

— Premier moutardier, toi !… Mais tu es trop jeune. Quel âge as-tu donc ?

— Vingt ans deux mois, illustre pontife, juste cinq ans de plus que votre mule… Ah ! palme de Dieu, la brave bête !… Si vous saviez comme je l’aimais cette mule-là… comme je me suis langui d’elle en Italie !… Est-ce que vous ne me la laisserez pas voir ?

— Si, mon enfant, tu la verras, fit le bon    Pape tout ému… Et puisque tu l’aimes tant, cette brave bête, je ne veux plus que tu vives loin d’elle. Dès ce jour, je t’attache à ma personne en qualité de premier moutardier… Mes cardinaux crieront, mais tant pis ! j’y suis habitué… Viens nous trouver demain, à la sortie de vêpres, nous te remettrons les insignes de ton grade en présence de notre chapitre, et puis… je te mènerai voir la mule, et tu viendras à la vigne avec nous deux… hé ! hé ! Allons ! va…

Si Tistet Védène était content en sortant de la grande salle, avec quelle impatience il attendit la cérémonie du lendemain, je n’ai pas besoin de vous le dire. Pourtant il y avait dans le palais quelqu’un de plus heureux encore et de plus impatient que lui : c’était la mule. Depuis le retour de Védène jusqu’aux vêpres du jour suivant, la terrible bête ne cessa de se bourrer d’avoine et de tirer au mur avec ses sabots de derrière. Elle aussi se préparait pour la cérémonie…

  

Et donc, le lendemain, lorsque vêpres furent dites, Tistet Védène fit son entrée dans la cour du palais papal. Tout le haut clergé était là, les cardinaux en robes rouges, l’avocat du diable en velours noir, les abbés de couvent avec leurs petites mitres, les marguilliers de Saint-Agrico, les camails violets de la maîtrise, le bas clergé aussi, les soldats du Pape en grand uniforme, les trois confréries de pénitents, les ermites du mont Ventoux avec leurs mines farouches et le petit clerc qui va derrière en portant la clochette, les frères flagellants nus jusqu’à la ceinture, les sacristains fleuris en robes de juges, tous, tous, jusqu’aux donneurs d’eau bénite, et celui qui allume, et celui qui éteint… il n’y en avait pas un qui manquât… Ah ! c’était une belle ordination ! Des cloches, des pétards, du soleil, de la musique, et toujours ces enragés de tambourins qui menaient la danse, là-bas, sur le pont d’Avignon…

Quand Védène parut au milieu de l’assemblée, sa prestance et sa belle mine y    firent courir un murmure d’admiration. C’était un magnifique Provençal, mais des blonds, avec de grands cheveux frisés au bout et une petite barbe follette qui semblait prise aux copeaux de fin métal tombé du burin de son père, le sculpteur d’or. Le bruit courait que dans cette barbe blonde les doigts de la reine Jeanne avaient quelquefois joué ; et le sire de Védène avait bien, en effet, l’air glorieux et le regard distrait des hommes que les reines ont aimés… Ce jour-là, pour faire honneur à sa nation, il avait remplacé ses vêtements napolitains par une jaquette bordée de rose à la Provençale, et sur son chaperon tremblait une grande plume d’ibis de Camargue.

Sitôt entré, le premier moutardier salua d’un air galant, et se dirigea vers le haut perron, où le Pape l’attendait pour lui remettre les insignes de son grade : la cuiller de buis jaune et l’habit de safran. La mule était au bas de l’escalier, toute harnachée et prête à partir pour la vigne… Quand il passa près d’elle, Tistet Védène eut un bon    sourire et s’arrêta pour lui donner deux ou trois petites tapes amicales sur le dos, en regardant du coin de l’oeil si le Pape le voyait. La position était bonne… La mule prit son élan :

— Tiens ! attrape, bandit ! Voilà sept ans que je te le garde !

Et elle vous lui détacha un coup de sabot si terrible, si terrible, que de Pampérigouste même on en vit la fumée, un tourbillon de fumée blonde où voltigeait une plume d’ibis ; tout ce qui restait de l’infortuné Tistet Védène !…

Les coups de pied de mule ne sont pas aussi foudroyants d’ordinaire ; mais celle-ci était une mule papale ; et puis, pensez donc ! elle le lui gardait depuis sept ans… Il n’y a pas de plus bel exemple de rancune ecclésiastique.

 

Alphonse Daudet 

 

Source: wikisource.org/ 

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23 juin 2010 3 23 /06 /juin /2010 21:13

Un Slow célebre.........Francais

Claude Barzotti & Michelle Torr - Aime Moi

 

 

Et un autre par les Bee gees

 

Le slow est une danse lente qui se pratique en couple, enlacés, de préférence en lumière tamisée. La musique d’un slow est généralement douce et de tempo lent, mais il peut également s’agir d’une power ballad.

En tant que danse de « débutants », par exemple pratiquée par les adolescents dans les boums, le slow n’est pas précisément codifié et de nombreuses danses de couple peuvent être qualifiées de slow.

En général, c’est le partenaire masculin qui dirige la danse, en plaçant la main sur la hanche ou l’épaule de sa partenaire. Au rythme de la musique, le couple s’enlace et bouge d’avant en arrière en tournant lentement.

Dans certains cas, le slow est plus une occasion pour se caresser sensuellement qu’une danse au sens strict. En tant que telle, elle évoque les premiers émois et l'éveil sexuel des adolescents, par exemple évoquée dans le film La Boum.

source:Wikipedia

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21 juin 2010 1 21 /06 /juin /2010 07:59

 

La Journée Grand Siècle est le rendez-vous annuel de tous les passionnés de costumes. La préparation de ces derniers a demandé de très longs mois : recherches historiques pour éviter tout anachronisme et parfois pour incarner un personnage bien précis, choix des tissus, des ornements et des moindres détails, élaboration du patron et confection de l’habit – certains passionnés vont même jusqu’à faire tisser leur habit en Italie dans une manufacture utilisant les techniques du XVIIIème siècle -.

Le choix des accessoires, tels les landaus et jeux pour les enfants ou encore la vaisselle et la malle pour le pique-nique est également pensé pour s’apparenter au plus près aux modèles des siècles passés.

Nouveauté : Cette année, le Château crée un espace où les visiteurs costumés ou non pourront échanger avec des associations de passionnés leurs connaissances, leurs bonnes adresses et leurs conseils sur la réalisation d’un costume.

En milieu de journée, un concours d’élégance animé par les propos plein d’humour et d’esprit du célèbre maître de cérémonie Calixte de Nigremont, sera organisé afin de récompenser le plus beau costume féminin, masculin et le plus beau couple.

L’après-midi laisse place à de nombreuses animations et spectacles autour du Grand Siècle. Les auteurs favoris et les protégés de Nicolas Fouquet, premier propriétaire du château et grand mécène, sont particulièrement à l’honneur avec des pièces de théâtre de Molière, plusieurs représentations des célèbres Fables de Jean de La Fontaine – spectacle particulièrement adapté aux enfants - et de la commedia dell’arte.
Les plaisirs de la cour de Louis XIV ne sont pas oubliés avec comme temps forts de l’escrime artistique, de la danse baroque, des spectacles équestres, notamment une impressionnante leçon de dressage.

source:Texte du site de la Seine et Marne

 

 20.06.2010

 

  Des costumes magnifiques

 

20.06.2010

 

Un Mousquetaire

 

20.06.2010

 

On flane à la cour........

 

20.06.2010

 

 

La cour se restaure et papote............

 

20.06.2010

 

30.06.2010

 

 

 

 

20.06.2010

 

 

Les jeunes mouquetaires se lancent des défis

 

20.06.2010

 

 

Présentation de costumes tous plus magnifiques les uns que les autres

 

20.062010

 

20.06.2010

 

  Source photos:Dracipe27©

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7 juin 2010 1 07 /06 /juin /2010 13:31

L'origine en serait payenne  :

 

 

à Babylone , une coutume vieille de 4000 ans,  voulait que pendant le mois qui suivait un mariage, le père de la mariée devait offrir à boire à son beau-fils autant de mead qu'il pouvait. ( Le mead était une bière à base de miel )

Et comme le calendrier était basé sur les cycles lunaires, cette période était appelée le mois du miel puis la Lune de Miel !

les gaulois ont ensuite repris cette coutume avec l'hydromel ( lui aussi à base de miel ) et nous l'ont transmis

 

 

source:le net

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Citations

  Rives des songes.MFD.Jipé (2)

Parc du Chateau de la Motte TILLY

 

 

La reconnaissance vieillit vite.

Aristote 

 

J’ai fait un rêve dans le temps passé
Quand l’espoir était brillant
Et que la vie valait la peine d’être vécue
J’ai rêvé que l’amour ne mourrait jamais.
Les misérables

 

Pensées du jour

La patience guide l'espoir en terrain inconnu.
 
L'espoir est une lumière dans un océan de ténèbres.
 
BSS.CB.JP (13)
 
Quand il n'y a plus d'espoir il y a encore un petit espoir
 
 
 
 
 
 

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