31 août 2008 7 31 /08 /août /2008 21:13

Dracip trouve les textes jolis et vous?
******************
Moi je ferai semblant d'avoir rien su
Devant tout ceux qui n'ont rien vu
Je ferai semblant devant les autres
Pour qui la tromperie est une faute
Je ferai semblant de te sourire
Même si j'ai mal à en mourir
Je ferai semblant de m'amuser
Faut surtout pas que tu me voies pleurer

Et on fera semblant d'être heureux
On fera semblant d'être deux
On fera semblant comme d'autres gens
On fera semblant, évidemment

Toi tu feras semblant d'avoir envie
Encore de partager mon lit
Tu feras semblant pour pas que ça change
Puisque c'est moi que ça dérange
Tu feras semblant de m'aimer un peu
Mais je verrai bien au fond de tes yeux
Tu fais semblant de dire que tu m'aimes
Je sais bien, t'es plus le même

Et on fera semblant d'être heureux
On fera semblant d'être deux
On fera semblant comme d'autres gens
On fera semblant

Nous, on fera semblant même si on sait
La confiance s'est perdue à jamais
On fera semblant d' plus y penser
On va quant même pas se séparer

On fera semblant, semblant
Evidemment

*
Chanson d'Elodie Frégé

********************************************************************

Partager cet article
Repost0
31 août 2008 7 31 /08 /août /2008 08:44

J'ai trouvé le texte joli ,je vous en fait profiter.Dracip

Nous étions partis dans la nuit.

Père était venu me réveiller, il m'avait dit : "viens, il est temps" et docile, je m'étais levé et j'avais pris mon sac.
Il y avait si longtemps que nous nous préparions à l'exode, que je n'ai même pas senti mon coeur battre à ce moment-là.
J'en avais trop rêvé, j'avais trop repassé dans ma tête les mouvements, la main qui se penche avec naturel sur la poignée, le balancement de l'épaule pour que le sac se place dans mon dos. Et finalement, rien, c'était arrivé au milieu de la nuit, et c'est ensommeillé, l'esprit vide, que j'avais accompli ces gestes.
Mes pieds s'étaient glissés presque naturellement dans les sandales, et moins de deux minutes après que mon père m'eut tiré de mon assoupissement, nous avions quitté la maison.

Je n'ai pas jeté un seul regard en arrière.

A la vérité, j'étais encore trop peu éveillé pour prendre cette initiative. Assis à côté de Grand-Mère, je somnolais, profitant de sa chaleur humaine.
Mais j'aime à croire que si cela s'était produit en plein jour, si j'avais disposé de toutes mes facultés, je ne me serais pas retourné malgré tout.
Je n'aurais pas manifesté la moindre nostalgie pour cette maison dans laquelle, pourtant, j'avais passé toute mon enfance, qui avait résonné de mes rires et de mes larmes.
L'Heure était venue, et désormais, mes souvenirs n'étaient que des souvenirs.

J'ai essayé de rester conscient, mais le sommeil est fort attrayant pour les jeunes êtres, et la veille - ce pouvait-il que la veille encore notre vie ait pu être banale ? - je m'étais dépensé sans compter.
Je me suis éveillé quelque temps plus tard, alors que nous avions pratiquement traversé toute la ville.

La nuit était claire, et la lune nouvelle. Les étoiles formaient un chemin brillant dans le ciel, et j'ai entendu Grand-Mère souffler, telle une promesse, "Bientôt"...

Les rues étaient silencieuses, mais nous n'étions pas seuls.
La plupart des maisons avaient les portes grandes ouvertes, et les volets fermés. Parfois, la clef était encore dans la serrure, preuve - s'il en était besoin - que les habitants étaient partis précipitement.
Les rues s'emplissaient peu à peu, un jeune homme marchait le long du trottoir, portant encore un chapeau pointu d'anniversaire sur la tête, mais le sac dans le dos. Il avait dû être saisi au milieu d'une fête, mais il souriait, sans regret aucun pour ce qu'il laissait derrière lui.

Mais tous ne partaient pas. Certains restaient sur le pas de la porte, regardant, avec un bizarre mélange de crainte et d'envie, la foule sur le chemin de l'exode. Et d'autres ne comprenaient simplement pas ce qui me poussait, ce qui nous poussait tous ainsi, et ils nous fixaient, avec un ahurissement mêlé d'un vague mépris.
Et beaucoup dormaient, à l'abri derrière leurs persiennes closes, et demain tout aurait changé à jamais et eux l'ignoraient puisqu'ils dormaient.

Et peu à peu je m'exaltais, mon esprit bouillonait, je me sentais vibrer, en phase avec les autres, tendu comme les autres. Une étrange excitation s'emparait de nous tous, et nous, qui étions naguère des inconnus les uns pour les autres, nous avions l'impression de n'être plus qu'une seule famille, des amis intimes sur le même chemin.

Je ne sais pas qui a allumé le premier flambeau.

La lumière a d'un coup brillé, éclatante, de chaque côté de la route, chaque torche s'enflammant à notre arrivée, et nous laissions derrière nous comme un long ruban lumineux, Aryant Ol, le Chemin Radieux, qui accompagne ceux qui passent dans l'Autremonde...

Et j'ai pensé - fugitivement - que sans doute ceux qui dormaient ce soir trouveraient demain les lumières éteintes et les flambeaux consumés, et ne comprendraient pas, alors que tout était si clair. Et j'ai eu pitié d'eux.

Nous avons quitté la ville, progressé dans la campagne, et d'un coup mon ventre s'est serré, je me suis redressé brusquement, Grand-Mère m'a souri et Père s'est retourné pour dire : "Fils, tu as senti ? nous approchons..." et son visage semblait comme illuminé de l'intérieur tant ses yeux brillaient.
Ma main s'est refermée,  très fort, sur celle de Grand-Mère, et d'un coup je suis devenu impatient.

Mes yeux ont fouillé le paysage cherchant à le graver dans ma mémoire. Les arbres, le fossé, la route goudronnée, un virage. Un virage tout ce qu'il y a de plus banal, un virage que j'avais peut-être déjà pris, qui sait ? un virage qui aujourd'hui pourtant était différent c'était le passage, et la nuit partait, l'aube approchait, c'était l'Heure Bleue, le temps était venu.

C'est ainsi que, comme tant d'autres, je suis parti.

Avec l'aimable autorisation de..
Harmonie.
Site:http://sapientia.amanda.est.over-blog.com

Partager cet article
Repost0
31 août 2008 7 31 /08 /août /2008 07:45

**************************************************
Une petite fille de 9 ans demande à sa maman :

- Quel âge as-tu, maman ?
- Cela ne se demande pas ma chérie, lui répond sa mère.
- Combien tu mesures, maman ?
- Cela n'est pas important ma chérie, reprend la mère.
- Maman, pourquoi toi et papa avez divorcé ? Redemande la petite fille.
- Cela ne te regarde pas ma chérie, dit la mère en terminant la discussion.
La petite fille demanda à sa meilleure copine pourquoi les adultes ne parlent pas de ces choses-là.
Sa copine lui dit :
- C'est vraiment simple, toutes les réponses à nos questions sont sur leur carte d'identité. Le lendemain la petite fille fouille dans le sac à mains de sa mère et trouve sa carte d'identité.
Elle est ravie de voir que son amie disait vrai, toutes les réponses à ses questions s'y trouvent ! Elle court alors voir sa mère et lui dit :
- Maman, je sais ton âge.
- Ah oui ? Et j'ai quel âge ?
- 36 ans. Et je sais combien tu mesures.
- Ah oui ? Combien ?
- 1 mètre 71. Et je sais aussi pourquoi toi et papa avez divorcé.
- Et bien cela m'étonnerait fort !
- Tu as eu un F en sexe… et çà, ce n'est vraiment pas une bonne note!

****************************



Avec l'autorisation de
http://emergenceducoeur.unblog.fr/

Partager cet article
Repost0
30 août 2008 6 30 /08 /août /2008 02:05

 

Qui prend soin de votre parachute?

 

Charles Plumb était pilote de chasse dans la marine américaine au Vietnam. Après 75 missions de combat, son avion fut abattu par un missile sol-air. Il s'éjecta de son appareil et atterrit avec son parachute dans une zone contrôlée par l'ennemi.

Il fut capturé par les communistes vietnamiens et passa 6 ans en prison. Il survécut à l'épreuve et donne aujourd'hui des conférences sur les leçons à tirer de son expérience.

Un jour, Plumb et sa femme étaient assis dans un restaurant, lorsqu'un homme se leva d'une autre table et s'approcha de lui pour lui dire : « Vous êtes Plumb! Vous étiez pilote de chasse au Vietnam sur le porte-avion Kitty Hawk. Votre avion a été abattu! « Comment donc le saviez-vous? » demanda Plumb.

« Je me suis occupé de votre parachute », répondit l'homme.

Plumb eut le souffle coupé par la surprise et exprima toute sa gratitude. L'homme fit un geste de la main et dit : «N'est-ce pas que ça a marché? »

Et Plumb lui assura : « Et comment! Si votre parachute n'avait pas fonctionné, je ne serais pas de ce monde aujourd'hui. »

Plumb n'arrivait pas à dormir cette nuit-là, car il pensait sans cesse à cet homme. Il se demandait à quoi il ressemblait dans un uniforme de marine : un béret blanc, une bavette dans le dos et un pantalon à pattes d'éléphant. Combien de fois il avait pu le voir sans même lui dire « Bonjour, comment ça va? » ou quelque chose de ce genre. Car voyez-vous, Plumb était pilote de chasse alors que cet homme n'était qu'un marin.

Plumb pensa à toutes ces heures que le marin avait passées, au coeur du navire, à plier soigneusement des parachutes sur une longue table de bois, ayant à chaque instant entre les mains le destin d'une personne qu'il ne connaissait pas.

Aujourd'hui, lors de ses conférences, Plumb demande à son auditoire :

«Qui prend soin de votre parachute? »

Nous avons tous quelqu'un pour nous apporter ce dont nous avons besoin pour passer la journée. Plumbraconte aussi que lorsque son appareil fut abattu en territoire ennemi, il eut besoin de différents types de « parachutes » -- il eut besoin de son « parachute physique, mental, émotionnel et spirituel ». Il puisa dans toutes ces ressources pour rester en vie.

Parfois, en raison des vicissitudes de la vie quotidienne, nous oublions ce qu'il y a de vraiment important. Nous oublions de dire « Bonjour », « S'il vous plaît », ou « Merci », ou de féliciter une personne qui vient de connaître un grand événement. Nous oublions, aussi, de faire un compliment ou simplement une gentillesse uniquement pour le plaisir de le faire.

Au cours de cette semaine, ce mois-ci ou cette année, retrouvez les gens qui « prennent soin de votre parachute ».

Je vous adresse ce message pour vous remercier à ma façon d'avoir aidé à « prendre soin de mon parachute »!!! Et j'espère que vous l'enverrez à tous ceux qui ont « pris soin du vôtre »!

Parfois, on se demande pourquoi des amis continuent à nous envoyer des histoires drôles sans nous écrire un seul mot. Peut-être parce que, quand on est très occupé et qu'on a envie, malgré tout, d'entretenir la relation, on envoie des histoires drôles. C'est, aussi, une façon de montrer qu'on pense toujours à vous, que vous comptez beaucoup, qu'on vous aime toujours.

C'est pour cela qu'on vous envoie une histoire drôle.

La prochaine fois, donc, que vous en recevrez une, sachez que cela signifie qu'on a pensé à vous aujourd'hui et que votre ami(e) à l'autre bout de son ordinateur voulait juste vous envoyer un sourire.

Auteur inconnu

Partager cet article
Repost0
30 août 2008 6 30 /08 /août /2008 01:51

La boite à baisers !


Il y a de cela plusieurs années, un père punit sa fillette de 3 ans pour avoir inutilement dépensé un rouleau de papier doré. À l'époque, l'argent se faisait rare et il ne put supporter que la fillette utilisa le papier pour décorer une boite à cadeau juste pour occuper le dessous de l'arbre de Noël. Le lendemain matin, la petite enfant apporta le cadeau à son père en lui disant : "C'est pour toi Papa ! ".

Embarrassé, son père regretta sa trop vive réaction. Toutefois, celle-ci se raviva et ne fit qu'empirer quand il découvrit que la boite était vide. Il cria alors à sa fille "Ne sais-tu pas qu'en offrant un paquet-cadeau, il doit toujours y avoir quelque chose dans la boite ? ". La fillette regarda son père les yeux pleins d'eau et lui dit: Mais papa, la boite n'est pas vide, je l'ai remplie de baisers, juste pour toi!". Le père était chaviré. Il enlaça sa fille, la priant de lui pardonner sa réaction.

Peu de temps après, un accident vint faucher la fillette. Le père garda longtemps la boite, tout près de son lit. A chaque fois que le découragement l'assaillait, il prenait la boite, en tirait un baiser imaginaire et se rappelait l'amour que l'enfant y avait mis.

Au fond, cette fable nous rappelle qu'il est donné à chacun de nous, comme humain, de disposer d'une telle boite dorée, remplie de l'amour inconditionnel et des baisers de nos enfants, de nos ami(e)s, de notre famille ou de Dieu. Existe-t-il de plus grands cadeaux ?

Auteur inconnu


Note de Dracip:
Offrez cette boite à la personne de votre choix............tout comme je le fais maintenant.


**************************************************************

Partager cet article
Repost0
29 août 2008 5 29 /08 /août /2008 12:33

A utiliser lors des entretiens avec les parents, ou pour remplir les livrets scolaires)

On ne doit plus dire
Mais on doit dire :

* Un cancre, une croûte
Un élève en difficulté.
* Il est fainéant Il manifeste un léger déficit de motivation induisant une phase de repos intellectuel qui n'est probablement que temporaire.
* Il est très paresseux Il ne présente aucune apétence génétique manifeste pour le travail scolaire et se montre réfractaire à toute dépense d'énergie intempestive.
* Il a un poil dans la main Ses caractéristiques génétiques l'empêchent de tirer le meilleur parti de tout le potentiel de ses membres supérieurs.
* Il ne fait rien On ne trouve nulle trace concrète, ni même virtuelle de son activité débordante, mais sa volonté de bien faire commence à devenir perceptible.
* Il est nul Les objectifs pédagogiques sont inadaptés à ses potentialités mais sa marge de progression n'en demeure pas moins substantielle.
* Il est bête Ses connexions cervicales ne sont pas encore toutes assurées mais le processus de réflexion devrait connaître un déblocage imminent.
* C'est un abruti Il connaît un épanouissement ralenti, mais certaines lueurs indiquent qu'il ne demande qu'à s'éveiller à la moindre étincelle.
* Il a des difficultés Il pourrait certainement mieux faire si le contexte s'y prêtait et que les lacunes rédhibitoires ne cessaient de croître de façon exponentielle.
* Il n'est pas doué Il ne semble pas prédisposé à postuler au passage dans la classe supérieure sans ouvrir ses manuels scolaires et redoubler d'efforts.
* Il dort en classe Il connaît un léger décalage horaire et son horloge biologique semble réglée sur l'heure estivale de l'hémisphère sud.
* Il fait des bêtises Son manque de maturité implique des comportements déviants peu propices à maintenir son attention et son sérieux.
* Il fait le clown Son sens inné de la plaisanterie le conduit à distraire ses camarades et à animer le cours sans se soucier de l'ordre établi.
* Il monte sur les tables Il recherche le meilleur point de vue panoramique en tente d'oxygéner d'avantage les cellules de son cerveau afin d'augmenter sa productivité.
* Il court dans la classe Sa motivation irrépressible à rendre service enrhume un peu ses voisins mais sa vitesse de course fait merveille en Gym.
* Il ennuie les autres Son esprit taquin et joueur retarde son intégration et provoque une pénurie dans l'armoire pharmaceutique de l'école.
* Il est violent Son instinct possessif et revendicatif le pousse à des actes impulsifs qu'il regrette immédiatement malgré ses récidives chroniques.
* Il est détesté Sa capacité impulsive aboutit à un manque de popularité et à un isolement regrettable qu'il l'empêche de se faire élire délégué.
* Il est pris en grippe Il est victime d'un déficit affectif de la part de la maîtresse qui ne concentre pas toute l'attention nécessaire à son égo.
* Il ne sait rien L'imprégnation cognitive résiduelle n'est pas encore quantifiable mais on constate des progrès méthodologiques dans l'ouverture du cartable.
* Il ne retient rien Ses capacités mnémotechniques sont encore peu développées en raison d'une carence en phosphore.
* Il est têtu et borné Il souffre d'un manque de flexibilité intellectuelle et son ouverture d'esprit n'est pas encore optimale.

Partager cet article
Repost0
29 août 2008 5 29 /08 /août /2008 08:37

*********************************
**********************
"Avoir des doigts de fée"

Etre très habile.

On dit parfois d'une femme qu'elle a "des doigts de fée". Cela signifie qu'elle est très adroite pour réaliser des tâches délicates et minutieuses, en référence aux fées, réputées pour pouvoir accomplir des miracles.

Partager cet article
Repost0
29 août 2008 5 29 /08 /août /2008 08:34

Le Phaéton d'une voiture à foin
Vit son char embourbé. Le pauvre homme était loin
De tout humain secours : c'était à la campagne
Près d'un certain canton de la basse Bretagne,
            Appelé Quimper-Corentin.

            On sait assez que le Destin
Adresse là les gens quand il veut qu'on enrage :
            Dieu nous préserve du voyage !
Pour venir au chartier embourbé dans ces lieux,
Le voilà qui déteste et jure de son mieux,
            Pestant, en sa fureur extrême,
Tantôt contre les trous, puis contre ses chevaux,
            Contre son char, contre lui même.
Il invoque à la fin le dieu dont les travaux
            Sont si célèbres dans le monde :
«Hercule, lui dit-il, aide-moi. Si ton dos
            A porté la machine ronde,
            Ton bras peut me tirer d'ici»
Sa prière étant faite, il entend dans la nue
            Une voix qui lui parle ainsi :
            «Hercule veut qu'on se remue;
Puis il aide les gens. Regarde d'où provient
            L'achoppement qui te retient;
            Ôte d'autour de chaque roue
Ce malheureux mortier, cette maudite boue
            Qui jusqu'à l'essieu les enduit;
Prends ton pic et me romps ce caillou qui te nuit;
Comble-moi cette ornière. As-tu fait ? - Oui, dit l'homme.
- Or bien je vas t'aider, dit la voix. Prends ton fouet.
- Je l'ai pris. Qu'est ceci ? mon char marche à souhait.
Hercule en soit loué !» Lors la voix :«Tu vois comme
Tes chevaux aisément se sont tirés de là.

Jean de la Fontaine

Partager cet article
Repost0
28 août 2008 4 28 /08 /août /2008 20:59

Einstein et son chauffeur !

L'histoire se passe dans les années 40. Einstein est en tournée aux Etats-Unis pour une série de conférences scientifiques. Le programme est chargé et les villes qui le réclament nombreuses. Chaque jour ou presque, Albert repart dans la voiture mise à sa disposition avec chauffeur.

Les semaines passent, les villes se succèdent et une certaine routine s'installe... Un jour, tandis qu'Einstein et son chauffeur discutent du côté répétitif de ces conférences, celui-ci lui dit :
- A force de vous écouter jour après jour, je connais tellement bien votre conférence que je crois que je pourrais la donner à votre place...
Einstein, facétieux, aurait répondu :
- Chiche !
Il faut préciser qu'à cette époque, peu de gens connaissaient la tête d'Einstein...

Le lendemain, la salle municipale est comble. Einstein s'installe au fond, debout, près de la porte comme le fait son chauffeur habituellement. La conférence commence et l'imposteur ne s'en sort pas mal du tout. Personne, parmi l'assistance, ne semble détecter la supercherie. A la fin de la conférence toutefois, un homme se lève et pose une question très technique sur la théorie d'Einstein. Une question à laquelle évidemment, le chauffeur est bien en peine de répondre...

Mais, sans se démonter, le faux conférencier pose un regard condescendant sur l'homme dans le public, pointe son index vers le fond de la salle et dit :
- Monsieur, votre question est tellement triviale que c'est mon chauffeur qui va vous répondre !

Note: Cette anecdote est racontée comme un fait vécu.
Allez savoir...

Auteur inconnu

 

Partager cet article
Repost0
28 août 2008 4 28 /08 /août /2008 20:45

L'AMOUR, C'EST QUOI ?

Un peu, beaucoup, passionnément, à la folie ? Qui ne se rappelle pas avoir effeuillé la marguerite cherchant à vaincre l'affreux doute quant à l'amour du ou de la bien-aimée ? Qui ne se rappelle pas les émotions du premier amour naissant à 14, 16 ou 18 ans ? Comment la proximité de l'élu(e) pouvait nous faire chavirer et rêver pendant des heures... avant même de lui avoir adresser la parole ? Nous étions en amour avec l'Amour.

La première sortie, le premier baiser, la première promesse, la première caresse, le premier projet rêvé à deux. Il était tellement merveilleux ; elle était tellement belle ; rien n'existait plus sans lui ; l'avenir n'était pas possible sans elle. Notre amour était pur et éternel. Nous transformions le monde, avions les plus beaux enfants et nous vivions heureux. Rien ne pouvait nous arrêter. Sauf...

La première peine d'amour. Que de pleurs et de sanglots ! Comment a-t-il pu me faire cela ? Jamais je n'aurais imaginé qu'elle puisse être comme ça. Quel grand vide crée la première peine d'amour ! Que de mal au ventre et à l'estomac la perte de l'être aimé peut susciter. Quelle déprime ! Et juste avant de sombrer complètement, voilà qu'arrive... un nouvel amour.

Nous nous rappelons toujours avec nostalgie nos premières amours d'adolescence. Et comment l'apprentissage de l'amour a pu être parsemé d'embûches, mais aussi de plaisirs et de joies indescriptibles. Jusqu'au moment où enfin la perle rare arrive et qu'on fasse le grand saut : on se promet de s'aimer toujours, pour le meilleur et pour le pire.

Cependant, d'après les statistiques officielles, seulement 2 couples sur 10 confirment la conclusion des romans ou films d'amour: ils se marièrent, eurent de nombreux enfant et vécurent heureux ? Nous connaissons tous des couples complices qui s'aiment depuis leur adolescence, qui ont étudié ensemble, qui ont de beaux enfants et qui semblent faits pour passer le reste de leur vie ensemble.
-Mais nous connaissons plus de couples qui, oh ! surprise, ont divorcé. En fait, 5 mariages sur 10 actuellement, selon les chiffres de l'Organisation Mondiale de la Santé, aboutissent au divorce. Et les trois couples qui restent ensemble, pour le meilleur mais surtout pour le pire, ne se parlent plus ou s'engueulent jusque dans les résidences pour personnes âgées.

Qu'est-ce qui fait la réussite des couples qui marchent et passent à travers les années ? Y aurait-il une formule magique ou miracle à la portée de tous ? Qu'est-ce qui fait que certains ne semblent jamais avoir de problèmes avec leurs amours et que d'autres semblent toujours prêts à se suicider ou à déprimer après une peine d'amour ? Des gens paraissent heureux, avec ou sans partenaires stables ; d'autres s'accrochent au premier venu ou à la première qui ne sait dire non.

On a beaucoup écrit sur les difficultés de l'amour. Des centaines de livres démontrent jusqu'à quel point l'amour est souvent consommé comme une drogue, et évidemment lorsque la drogue fait défaut, arrivent les symptômes du manque, physiques et psychologiques.

Mais qu'est-ce que l'amour ?
On dit que l'amour est une émotion. Le petit Robert nous dit qu'une émotion est : un mouvement, une agitation, une réaction affective, en général intense. L'amour serait donc un mouvement vers quelqu'un. Comment deux personnes en mouvement, l'une vers l'autre et dans leur vie respective, peuvent-elles faire durer ce mouvement réciproque à travers les vicissitudes de la vie à deux ?

À mon avis, il existent trois conditions essentielles à la pérennité de l'amour : l'admiration, le rêve et le désir sexuel. Et ces trois composantes doivent être canalisées vers la même personne. Et réciproques. Et stables. Mais pas nécessairement dans l'ordre : le désir peut naître de l'admiration ou vice-versa.

Je ne peux aimer quelqu'un que si je l'admire et que je me sente admiré par ce quelqu'un. L'admiration est un sentiment de joie et d'épanouissement devant ce qu'on juge beau ou grand (petit Robert). Il n'y a de l'amour que dans le respect. À partir du moment où l'on se crie des bêtises, on hypothèque sérieusement l'amour. On peut ne pas être toujours d'accord sur l'éducation des enfants, la façon de dépenser l'argent (ce sont là les deux principales sources de désaccord)..., mais on doit toujours être d'accord sur le fait que l'autre est une personne humaine unique et digne de respect et d'admiration. N'oublions pas que deux amants sont aussi deux ennemis intimes... qui se doivent respect. La baisse de l'admiration est parallèle à la baisse de l'amour. D'où l'importance de rester debout devant son partenaire.

Deux personnes qui s'aiment partagent les mêmes projets, les mêmes rêves ; ce sont deux complices qui complotent ensemble leur avenir : l'achat de la première maison ou de la première voiture, l'arrivée du premier enfant et des suivants, les succès professionnels de l'un ou l'autre, l'implication sociale, les vacances, la retraite... Encore là, les rêves individuels ne sont pas nécessairement les mêmes et ne doivent pas nécessairement se subordonner aux rêves du couple, mais à partir du moment où les rêves personnels prennent le dessus, ou encore à partir du moment où je me surprends à rêver avec un(e) autre, la fin du rêve commun est proche. Tout couple est basé sur deux personnes autonomes possédant leurs propres projets respectifs. S'aimer, c'est rêver ensemble de choses possibles.

Évidemment, l'amour est basé sur l'attraction physique mutuelle. Tellement que l'acte d'amour désigne les relations sexuelles. Qu'y a-t-il de plus merveilleux que de faire l'amour avec l'être aimé ? Aimer quelqu'un, c'est vouloir se coller, se toucher, se caresser, s'interpénétrer, se fusionner. Mais, c'est aussi entretenir son désir et le désir de l'autre en conservant une certaine distance. Tu n'es pas moi et ne je suis pas toi. Un plus un ne fait pas un, mais trois, i.e. toi, moi et nous. Les coups de foudre ne peuvent survivre à la passion, car la fusion totale tue le désir. Je désire seulement ce que je n'ai pas, pas ce que je possède. Tu existes aussi en dehors de moi et j'existe en dehors de toi. La distance est nécessaire au désir et permet au rapprochement de se transformer en plaisir.

Est-ce à dire qu'une difficulté sexuelle ou une perte de libido signifie une perte d'amour ? Parfois, mais pas toujours. C'est toutefois un indice qu'il se passe quelque chose chez l'un ou l'autre ou dans la dynamique du couple dont le couple doit s'occuper au plus tôt s'il veut survivre. Besoin d'être seul, de parler, d'être écouté, de partir ensemble loin des enfants et du travail, de se reposer, de trouver un nouveau rêve commun, de retrouver l'être admirable que je suis et que l'autre est, de réajuster nos mouvements respectifs et de couple.

Il est vrai que le coeur a des raisons que la raison ne connaît pas, mais la raison peut enseigner au coeur la direction à prendre et comment reconnaître les indices précurseurs de l'essoufflement de l'émotion. L'amour durable, on ne le répètera jamais assez, est fait de passion et de raison, de cur et de tête.

Vivre à deux n'est pas un comportement instinctif. Nous devons apprendre à vivre à deux, tout comme nous avons appris à marcher, parler, écrire, faire de la bicyclette, conduire une voiture, faire notre métier, etc. Mais... où sont les professeurs ???


 
L'amour, c'est :

Offrir des fleurs sans raison.
Aimer l'autre, surtout démaquillé.
Faire le petit quelque chose qui fait la différence entre être bien et être très bien.
Mettre son nez dans l'oreiller de l'autre lorsqu'il est parti.
Accepter l'importance d'une distance temporaire.
Trouver agréable de faire la vaisselle parce qu'on est ensemble.
Savoir rigoler ensemble, l'un de l'autre.
Téléphoner, dire je t'aime, et raccrocher.
Effleurer l'aura de l'autre, sans le toucher physiquement.
Se voir avec de nouveaux yeux.
Prendre le rasoir de l'autre sans se faire chicaner.

Et pour vous, c'est quoi, l'amour ?

Yvon Dallaire

 

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de Dracipe27
  • : Débuter avec Word,Excel,photos numériques,trucs et astuces basiques pour débutants,Windows XP.Citations.Humour et blagues gentilles.Infos pour découvrir.Actualité positive du monde.Biographie hommes célebres.Contes et légendes.
  • Contact

Citations

  Rives des songes.MFD.Jipé (2)

Parc du Chateau de la Motte TILLY

 

 

La reconnaissance vieillit vite.

Aristote 

 

J’ai fait un rêve dans le temps passé
Quand l’espoir était brillant
Et que la vie valait la peine d’être vécue
J’ai rêvé que l’amour ne mourrait jamais.
Les misérables

 

Pensées du jour

La patience guide l'espoir en terrain inconnu.
 
L'espoir est une lumière dans un océan de ténèbres.
 
BSS.CB.JP (13)
 
Quand il n'y a plus d'espoir il y a encore un petit espoir
 
 
 
 
 
 

Le champ du monde

 

Pour s'inscrire Cliquez
 ---------------------------------------------------------------

Réfléchissons !!!!

Visiteurs d'ailleurs

Compteur installé juillet 2010 

 

 

 

 

visiteurs from aout 2007

Visiteurs "Uniques"




Toutes les photos marquées

Dracipe27 ou Antoine,

Maguy ,Mary ,

et Le mauricien


sont ma propriété. Respectez mon travail.
Si l'une d'elles vous plait,
demandez moi l'autorisation avant.