« C’est fini »

Par un jour maudit

Un de mien ami

Qui portait un amour infini

A un être présent dans sa vie

Reçu sur son portable

Ces seuls mots détestables

Tracés par une main

Qui voulait rompre le lien

S’eut été aux temps lointains

Une rencontre aurait eut lieu au moins

Que neni maintenant il suffit

Par un « texto » avoir écrit

Que l’on ne veut plus dans sa vie

La présence de celui

Avec lequel on était en sympathie

Et c'est fini. 

Dracipe27           ©


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L'imbécile

Je suis un imbécile

De croire tout ce que l'on me dit.

Je suis un imbécile

De prendre tout pour argent comptant.

Je suis un imbécile

De ne pas voir que rien n'est marrant

Je suis un imbécile

De ne pas voir que l'on me mène en bateau.

Je suis un imbécile

De faire semblant tout le temps.

Je suis un imbécile

D'accepter comme parole d'évangile

Le moindre argument facile

Je suis un imbécile

De paraître tout le temps débile

Je ne suis plus un imbécile

Car maintenant après ces lignes

Je réalise que finalement

N'importe quel imbécile

N'aurai pas écrit ces lignes, évidemment.

Dracip

(Temps mis pour faire ce qui précède : 4 minutes.)

Et vous, qu'en pensez vous, c'est un imbécile?

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Définition:
 

Du moyen français imbécille, repris au XV^e siècle du latin imbecillus (« qui manque de force physique et de réflexion »), mot d'origine douteuse ; on le fait quelquefois venir de in (privatif), et bacillus (bâton) ; mais be est long, et ba est bref ; les différences de quantité font toujours une difficulté, quand d'ailleurs rien n'est établi.

Interprétation : qui marche sans bâton, qui apprend à marcher sans béquille au risque de faire des erreurs et de tomber. L'imbécile au sens étymologique serait donc celui qui n'a pas d'expérience et avance au risque de commettre des erreurs qui pourront le faire progresser.

L'orthographe « imbécile » avec un l est fixé dans le Dictionnaire de l’Académie française de 1798, sans doute afin d’éviter la prononciation du -ille comme celle de fille.