27 octobre 2008 1 27 /10 /octobre /2008 16:22
ALLUMER, ÉTEINDRE
« Ouvrir la télévision, fermer la lumière »
On allume et on éteint la télévision ou la lumière, par pression sur un bouton ou un interrupteur. Ouvrir la télévision est ce que fait le réparateur pour voir ce qui se passe à l'intérieur de l'appareil et non pas sur l'écran !

ANAGRAMME
« Un anagramme »
Ce mot est toujours de genre féminin. Le seul autre mot de genre féminin se terminant par GRAMME est ÉPIGRAMME, dans le sens de « petite pièce satirique », qui est par ailleurs de genre masculin, dans le sens de « haut de côtelettes d’agneau »

APRÈS QUE
« Après qu’il ait... »
Cette locution conjonctive doit être suivie de l’indicatif et non du subjonctif, même si ce dernier emploi tend à se répandre dans l’usage, par analogie avec la locution « avant que » qui, elle, appelle bien le subjonctif

AU TEMPS POUR MOI (pour s'excuser)
« Autant pour moi »
Si l'on se réfère au grand Maurice (Grevisse) et au Petit Robert, il faut écrire « au temps pour moi », référence militaire aux « temps » successifs de maniement d'arme. L'expression est utilisée par celui qui, investi de l'autorité, vient de faire commettre une fausse manœuvre collective et, par extension, par celui qui s'est trompé et s'en rend compte avant les autres.

À la buvette, un client commande :
– Un jus d'orange, s'il vous plaît
Puis un autre client :
– Autant pour moi (un jus d'orange aussi)
Euh, au temps pour moi... Une limonade !

AVOIR L'AIR
« Elle a l'air sérieux »
Certains estiment, à tort, que l'adjectif qui suit l'expression
« elle a l'air » s'accorde toujours avec « l'air » et non avec le sujet. Tout dépend du sens donné à  la phrase. « Elle a l'air sérieuse » signifie qu'elle semble sérieuse, mais si on pense à sa mine, sa physionomie ou son allure, l'adjectif s'accorde avec « air » : « Elle a l'air sérieux » (c'est son air qui est sérieux). Si « avoir l'air » est suivi d'un complément, l'accord se fait obligatoirement avec « air » : « Elle a l'air sérieux comme un pape »

AVOIR VOIX AU CHAPITRE
« Avoir droit au chapitre »
« Avoir voix au chapitre », c'est avoir le droit ou l'autorité d'exprimer son opinion, de participer à une délibération et par extension, avoir autorité pour se mêler d'une affaire. Autrefois, le chapitre désignait une assemblée de religieux réunis pour discuter de leurs affaires et des décisions à prendre. Avoir voix au chapitre, c'était avoir le droit de participer à ces discussions

BÂFRER
« Se bâfrer »
« Bâfrer », c'est déjà se goinfrer, manger avec excès, donc il ne faut pas être trop gourmand : on ne se bâfre pas, mais on bâfre, tout simplement !

ÉCHAPPATOIRE
« Un échappatoire »
Ce mot est toujours de genre féminin. Dur d’échapper à cette faute si l'on pense à un EXUTOIRE, qu’il faut pourtant écrire à l’aide d’une ÉCRITOIRE !

ESPACE
« Un espace typographique »
En typographie, on parle d'une espace au féminin, terme qui désigne la petite tige métallique utilisée par les typographes pour espacer les mots ou les lettres et, par extension, le blanc entre les mots ou les lettres. Cela dit, dans le langage courant, il n'est pas incorrect d'employer « un espace » au masculin, dans le sens général d'un « intervalle entre deux mots »

ESPÈCE
« Un espèce de... »
Ce mot est toujours de genre féminin, y compris lorsqu'il est suivi d'un nom masculin. Exemple : « une espèce de fou ». Il s'agit assurément de la faute la plus fréquente, tous médias confondus !

FAIRE BONNE CHÈRE
« Faire bonne chair »
Le mot « chère » est issu du bas latin cara (visage). L'expression « faire bonne chère » a d'abord pris le sens étymologique de faire bonne figure, faire bon accueil à quelqu'un. Par métonymie, on passe ensuite de l'accueil à la table, à la nourriture et au sens plus général de repas, sans doute par influence de l'homonyme « chair » qui évoque la viande. Aujourd'hui, « faire bonne chère » signifie « faire un bon repas » et traduit le bon accueil des convives

GRAPHIES ET PRONONCIATIONS

« DILEMNE », etc.
Certains mots engendrent des fautes d'orthographe liées à une mauvaise prononciation récurrente. Voici comment les écrire : DILEMME, INDEMNE, MALIGNE, OBNUBILÉ, SARLADAISE, etc.

INTERPELLER
« Interpeler »
Si l'on peut prononcer ce verbe [-pelé], [-pèler] ou [-pélé], on ne peut, en revanche, l’écrire que d’une seule façon : interpeller. On retrouve cette particularité avec la ville de Montpellier et l'urgentiste Patrick Pelloux qui, contrairement à ce que suggère leur prononciation, s’écrivent bien ainsi. Jacques Toubon, à l’époque ministre de la culture, se vantait d’avoir débusqué dans le quotidien Le Monde la faute « il a été interpellé ». En l’occurrence, il a eu tout faux...

MALGRÉ
« Malgré que... »
Suivie d’un nom, cette préposition a le sens de « en dépit de » et suivie d’un pronom, elle a le sens de « contre le gré de ». La construction « malgré que » suivie d’un verbe au subjonctif, bien que courante et utilisée par des écrivains consacrés (Claudel, Gide, Rousseau, etc.), est cependant réprouvée par les puristes, d’autant plus quand elle est suivie d’un verbe à l’indicatif...

MENU DU RESTAURANT
« PROFITTEROLLE », etc.

Certains mets engendrent souvent des fautes d'orthographe ou de genre... Quand ce ne sont pas des fautes de goût ! Voici ce qu'il faut écrire : CANNELLONI, ÉCHALOTE, MESCLUN, PLEUROTE (nom masculin), PICCALILLI, PROFITEROLE, STEAK, etc.

Au restaurant, Alphonse Allais examine avec soin la carte et le menu. Il finit par commander :
– Donnez-moi, pour commencer... Une faute d'orthographe !
Le garçon, imperturbable, répond du tac au tac :
– Il n'y en a pas, Monsieur Allais.
– Alors, dans ce cas, pourquoi les mettez-vous sur le menu ?

MONGOL
« Mongolien »
Le nom « Mongol » désigne un habitant de la Mongolie, pays d'Asie centrale. Le nom « Mongolien », ancien synonyme de « Mongol », désigne aujourd'hui une personne atteinte de mongolisme, maladie congénitale associée à des malformations physiques. Si vous dites à un Mongol qu'il est mongolien, ne vous étonnez pas de sa réaction !

NE PAS ÊTRE SANS SAVOIR
« Ne pas être sans ignorer... »
Une erreur courante consiste à dire « vous n'êtes pas sans ignorer », alors que c'est le sens de « vous n'êtes pas sans savoir » qui est recherché, la double négation signifiant « vous savez », ou encore « vous êtes sans ignorer... »

PALLIER
« Pallier à... »
Ce verbe est issu du latin palliare « couvrir d'un manteau » (par analogie avec PALLIUM). « Pallier » c'est donc, en quelque sorte, « couvrir ses erreurs d'un manteau » ! « Pallier une chose », c’est la dissimuler, l’atténuer, la combler, y remédier. La construction sur le modèle de « remédier à », bien que courante et utilisée par des écrivains consacrés (Gide, Camus, etc.), est cependant réprouvée par les puristes

PLAIN-PIED (DE)
« De plein pied »
Cette locution adverbiale, qui comprend un trait d'union et l'adjectif PLAIN, est utilisée pour désigner les pièces d'une maison situées au même niveau et, par extension, ce qui est sur un pied d'égalité

PLÉONASME
« Monter en haut », etc.
Ajout de mot(s), généralement involontaire, répétant inutilement ce qui vient d'être énoncé. Nombreux exemples de pléonasmes

POSSIBLE ET IMAGINABLE
« Toutes les fautes possibles et inimaginables »
Si elles sont possibles, c'est donc qu'elles ne sont pas inimaginables !

QUIZ
« Quizz »
Ce terme, qui désigne un jeu ou un concours par questions et réponses, vient de l'anglais to quiz
« questionner, interroger »

RAPPELER (SE)
« Se rappeler de... »
« Se rappeler une chose », c’est se la remémorer, s’en souvenir, mais surtout pas « se rappeler de cette chose » ni « s’en rappeler », qui sont des solécismes. La forme « se rappeler de » n’est possible qu’avec une construction interrogative : « Je me rappelle de quelle façon... »

REBATTRE LES OREILLES
« Rabattre les oreilles »
« Rebattre les oreilles à quelqu'un de quelque chose », c'est lui en parler continuellement, le lui répéter à satiété. Dès lors, on comprend mieux pourquoi les oreilles de la victime ont physiquement tendance à se rabattre...

RÉBELLION, TÉNACITÉ
« Rebellion, tenacité »
Quand on connaît l'orthographe ou la prononciation d'un mot, on en déduit parfois, à tort, celles d'autres mots de la même famille. Aussi le premier E des adjectifs REBELLE et TENACE nécessite-t-il l'ajout d'un accent au sein des substantifs RÉBELLION et TÉNACITÉ !

SABRER LE CHAMPAGNE
« Sabler le champagne »
On entend souvent l'expression « Sabler le champagne » employée dans le sens erroné d'ouvrir une bouteille de champagne.

Sabler le champagne a d'abord pris le sens de boire en une seule gorgée, par analogie avec le terme technique sabler (couler dans un moule en sable), puis celui de boire en abondance lors d'une réjouissance.

Sabrer le champagne est une tradition qui remonte aux glorieux hussards de la garde napoléonienne qui, au retour de la bataille, ouvraient les bouteilles d'un revers de lame en faisant sauter le bouchon, rendant par ce geste hommage à la victoire, à la vigueur, à la virilité et aux dames.

On sabre donc le champagne pour ensuite le sabler

SENS DESSUS DESSOUS
« Sans dessus dessous »
Le piège homonymique par excellence ! Cette expression, initialement employée sous la forme « C'en dessus dessous » soit, littéralement, « Ce (qui est) en dessus (étant) dessous », signifie : dans une position telle que ce qui devrait être dessus se trouve dessous et inversement (à l'envers)

SI J'AVAIS SU...
« Si j'avais su ça »
Si une jolie fille vous dit « Si j'avais su ça », reprenez-la immédiatement en corrigeant ainsi sa faute : « Si j'avais sucé » !

TANT S'EN FAUT
« Loin s'en faut »
Cette locution fautive très fréquente est issue du croisement des locutions « loin de là » et « tant s'en faut » qui signifient « il s'en faut de beaucoup »

TOMBER COMME À GRAVELOTTE
« Tomber comme de la gravelotte »
Cette expression tire son origine du nom d'une commune de Moselle qui fut le siège d'une terrible bataille entre la France et la Prusse, le 18 août 1870. La densité des tirs et le nombre de soldats tombés sur le champ de bataille furent tels qu'aujourd'hui, quand il pleut énormément, on dit par analogie que « ça tombe comme à Gravelotte » ou qu' « il pleut comme à Gravelotte »

VINGT FOIS SUR LE MÉTIER, REMETTEZ VOTRE OUVRAGE
« Cent fois sur le métier, remettez votre ouvrage »
Cette citation, extraite de l'Art poétique, est très fréquemment mal retranscrite puisque Boileau a en réalité écrit : « Vingt fois sur le métier, remettez votre ouvrage ». Faites le test autour de vous... Tout le monde dira « cent » au lieu de « vingt » !


Source:Avec l'aimable autorisation de http://www.finallyover.com
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  Rives des songes.MFD.Jipé (2)

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La reconnaissance vieillit vite.

Aristote 

 

J’ai fait un rêve dans le temps passé
Quand l’espoir était brillant
Et que la vie valait la peine d’être vécue
J’ai rêvé que l’amour ne mourrait jamais.
Les misérables

 

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La patience guide l'espoir en terrain inconnu.
 
L'espoir est une lumière dans un océan de ténèbres.
 
BSS.CB.JP (13)
 
Quand il n'y a plus d'espoir il y a encore un petit espoir
 
 
 
 
 
 

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