Procrastinatio, onis, f, : remise au lendemain. En français : procrastination. Retard coupable.
De procrastino, are, verbe transitif : renvoyer au lendemain.
De pro, préposition : devant, en avant ; et cras, adverbe : demain.
Employé souvent en littérature historique pour caractériser un général, ou une armée, qui arrivent trop tard sur le champ de bataille.
La procrastination est un terme relatif à la psychologie qui désigne la tendance pathologique à remettre systématiquement au lendemain quelques actions, qu’elles soient limitées à un domaine précis de la vie quotidienne ou non. Le « retardataire chronique », appelé procrastinateur, n’arrive pas à se « mettre au travail », surtout lorsque ça ne lui procure pas de gratification immédiate.
Procrastinatio, onis, f, : remise au lendemain. En français : procrastination. Retard coupable.
De procrastino, are, verbe transitif : renvoyer au lendemain.
De pro, préposition : devant, en avant ; et cras, adverbe : demain.
Employé souvent en littérature historique pour caractériser un général, ou une armée, qui arrivent trop tard sur le champ de bataille.
Cette tendance apparaît souvent au cours des études dès que la personne doit gérer elle-même son activité et prendre la responsabilité de sa production. C'est souvent quand il faut rendre ses premiers devoirs réalisés à la maison que la procrastination se révèle. Il n'y a pas de corrélations entre le niveau intellectuel et la fréquence de la procrastination.
La majorité des personnes affectées par la procrastination l’est en général aussi par le « perfectionnisme », c’est-à-dire la tendance à estimer inacceptable un travail qui ne s'approche pas de la perfection. Comme il est rare d'atteindre la perfection autrement que par essais et erreurs et que la personne n’accepte pas l’idée de produire un résultat imparfait, elle contourne le problème en ne faisant rien : par exemple la nécessité d’un rangement ou d’un classement est sempiternellement différée parce qu’on n’a pas le temps de faire quelque chose de parfait, et on ne fait donc rien du tout. Ce perfectionnisme contribue à augmenter la forte tendance à exagérer la difficulté, la longueur ou le déplaisir à réaliser la tâche à effectuer.
Cependant, être un « retardataire » ne signifie pas ne rien faire. Au contraire, le sujet peut être pris d’une véritable frénésie d’activités (aller faire les courses, entamer un grand ménage de printemps, repeindre les volets, prendre des nouvelles de la grand-mère, faire de la maintenance informatique, etc.), tant que celles-ci ne possèdent aucun rapport avec LA tâche problématique (par exemple faire un rapport).
La procrastination peut avoir des conséquences plus ou moins importantes. Si elle se concentre sur des choses sans conséquences (faire la vaisselle, etc.), le soulagement momentané et relatif qu’elle apporte peut être sans gravité. Si elle concerne le secteur professionnel par exemple, le procrastinateur peut être amené à avoir d'importantes conséquences sur son adaptation sociale. On recense trois domaines privilégiés de la procrastination :
- dans les études (et plus tard la vie professionnelle),
- dans la vie quotidienne (procrastination routinière),
- dans les prises de décision (procrastination décisionnelle).
Les étapes qui mènent au report s'auto-entretiennent.
- Vous souhaitez faire quelque chose
- Vous décidez de le faire
- Vous reportez sans vraie bonne raison
- Vous constatez les désavantages de ce report
- Vous continuez cependant à reporter
- Soit vous vous en voulez, soit vous trouvez une excuse rationnelle, soit vous évacuez ce problème
- Vous continuez à reporter
- Vous réussissez à faire votre tâche juste à temps, avec un maximum de stress, ou bien vous terminez trop tard, ou bien vous ne le faites jamais
- Vous vous sentez coupable d'avoir ce comportement
- Vous jurez qu'on ne vous y reprendra plus
- Peu de temps après, vous recommencez
Pour en savoir plus,voir le l'article de Sylvaine Pascual.